Coupe du monde: Antoine Cyr prêt pour une saison prometteuse

L’athlète, qui a fêté ses 25 ans en septembre, a terminé quatre fois dans le top 10 dans une épreuve individuelle de la Coupe du monde en 2022-2023.

Antoine Cyr raffole des entraînements. Mais ces jours-ci, il a hâte de passer en mode compétition.


La bonne nouvelle pour le skieur de fond de Hull? Le début de la nouvelle saison de la Coupe du monde approche à grands pas.

Trois journées de course sont prévues du 24 au 26 novembre à Ruka, en Finlande.

«Rendus à ce point-ci de l’année, nous avons tout fait pour être prêts. Nous avons essayé de bien remplir à la perfection les heures à l’entraînement», affirme Cyr.

«Je suis fébrile. J’ai hâte d’avoir le dossard sur le dos. J’ai hâte de commencer une course et de donner le meilleur de moi-même.»

Surtout que la saison précédente avait été sa meilleure en carrière.

L’athlète, qui a fêté ses 25 ans en septembre, a terminé quatre fois dans le top 10 dans une épreuve individuelle de la Coupe du monde en 2022-2023.

Il y a eu cette quatrième place à une course de 15 km en technique classique à Val di Fiemme durant le Tour de ski. La veille, il avait pris le sixième rang à un sprint.

Aux championnats du monde en Slovénie, le relais canadien a terminé cinquième. C’est sans compter une quatrième position aux sprints par équipe avec son ami et coéquipier Graham Ritchie.

Ce n’est qu’une question de temps avant que Cyr aboutisse sur le podium.

Le skieur de l’Outaouais n’en fait toutefois pas une obsession.

«Je veux juste essayer d’obtenir de bons résultats et être constant. Je garde le même discours. L’objectif est de skier au meilleur de mes capacités. Pour le reste, il faut que les étoiles s’alignent pour que ce soit une bonne journée.»

—  Antoine Cyr

2,4 secondes

Cyr l’a appris lors de la dernière course, l’hiver dernier, à Lathi, en Finlande. Il a dû se contenter du huitième rang à l’épreuve de 20 km en technique classique, terminant seulement 8,4 secondes derrière le vainqueur.

L’écart était seulement de 2,4 secondes avec le médaillé de bronze.

Le tout s’est décidé au sprint dans lequel 11 hommes étaient impliqués.

Cyr a décidé de «garder essentiellement la même formule» en termes de préparation dans les derniers mois.

«L’an dernier, le plan a super bien marché. Nous avons essayé juste d’améliorer un plan qui fonctionnait déjà très bien.»

Il y a eu trois camps d’entraînement en altitude, dont un en France.

Puis depuis une semaine, Cyr se trouve à Davos, en Suisse, avec trois de ses coéquipiers, dont Richie. Ils côtoient des adversaires européens.

«Les Suisses, les Italiens, les Autrichiens et les Polonais sont ici. Nous faisons des simulations avec eux.»

Cyr a décidé de miser sur cette option au lieu d’imiter d’autres skieurs qui participeront à des courses préparatoires en Suède et Finlande dans la prochaine semaine et demie.

«Nous autres, nous faisons l’impasse sur ces courses pour nous concentrer à 100 % sur la première étape de la Coupe du monde. C’est ce que nous avions fait l’an dernier. Nous allons conserver nos bonnes habitudes.»

On devrait le voir en action lors de tous les arrêts de la Coupe du monde. C’est le plan.

«Des fois, ça peut arriver qu’il y ait un petit rhume ou une blessure. Mais je vais essayer d’être présent le plus souvent possible.»

Un des gros rendez-vous de l’hiver sera à nouveau le Tour de ski qui commencera durant la période des Fêtes. Il y aura aussi des étapes de la Coupe du monde en Amérique du Nord à la mi-février. D’abord à Canmore puis à Minneapolis.

«Si tout va bien, je ne devrais pas être de retour au pays avant les courses à Canmore. Ensuite, on va repartir en Europe. Je vais me promener encore beaucoup cette saison. Je vais visiter plusieurs centres de ski et hôtels.»

Encore, Antoine Cyr est prêt pour ce sprint endiablé qui l’attend. Il a su refaire le plein d’énergie à la conclusion de la dernière saison.

«J’ai passé 10 jours au Mexique à faire du kitesurfing. J’en ai fait aussi en Caroline du Nord.»