Cet événement survenu le 18 juin, en Colombie-Britannique, a fait l’objet d’une enquête de la part des agences de sécurité canadiennes. Ainsi que l’a dévoilé le premier ministre Justin Trudeau, lundi, à la Chambre des communes, elle a permis d’établir que les allégations voulant que des agents du gouvernement indiens aient été impliqués dans ce meurtre commis au moyen d’une arme à feu étaient crédibles.
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« Je ne connais pas suffisamment la communauté sikhe au Canada. Ce que je peux dire, cependant, c’est que l’Inde se permet de poser un tel geste en sachant que le Canada n’a pas les moyens de mener des représailles. Elle se trouve dans une position géopolitique enviable, en effet. Son premier ministre a assisté aux fêtes du 14 juillet en France, avant d’être reçu à la Maison-Blanche. Tout le monde la courtise dans le but de faire contrepoids face à la Chine », a commenté Frédérick Lavoie, mardi, au cours d’une entrevue téléphonique accordée au Quotidien.
Du même souffle, il confirme que le gouvernement dirigé par Narendra Modi exerce un contrôle de plus en plus serré sur la vie démocratique du pays, ce que reflètent les restrictions avec lesquelles doivent composer les médias. Néanmoins, son désir de travailler de nouveau en Inde n’a pas été érodé par l’actualité récente.
« Ma belle-famille étant originaire de Bombay, notamment notre nièce qui nous est si chère, il serait impossible pour nous de ne pas retourner là-bas en janvier. Par contre, ma belle-famille est musulmane et je m’inquiète davantage pour cette communauté », énonce Frédérick Lavoie, qu’on peut lire régulièrement dans les Coops de l’information, où il collabore avec Les As de l’info, entre autres.