LE MOT DE LA RÉDACTION / Il y a ceux qui planifient tout, des mois à l’avance. D’autres qui partent «sur un dix cennes» en profitant des rabais pour les chanceux retardataires. Il y a les amoureux de la ville ou de la mer, de la culture ou du sport, des montagnes ou du calme plat et poétique de longs canaux paresseux qu’on parcourt aussi lentement que possible. Il y a ceux qui grimpent au sommet de monts abruptes dans le désert. Pour d’autres, un hamac et un livre à quelques minutes de tout point de départ, pas loin d’un lac ou d’une rivière tant que c’est ailleurs, résument le bonheur d’être allé voir là-bas si on y est aussi.