Pour le fondateur et propriétaire de la Brasserie artisanale Gallicus, lancer une entreprise inspirée de ses origines françaises n’a jamais vraiment été dans les cartons. Il souhaitait surtout chercher et offrir le meilleur du terroir brassicole québécois. «  J’ai mes enfants qui sont ici. J’ai créé mon entreprise, de manière naturelle. Il y a un ancrage qui s’est fait au Canada  », raconte Samy Missaoui.

La pénurie de main-d’œuvre fait des ravages dans l’ensemble de la province et plusieurs entreprises, encore ébranlées par la pandémie et confrontées à l’inflation, sont au bout du rouleau. Face à cet enjeu de taille, les gouvernements ont proposé un programme de travailleurs étrangers temporaires, mais plusieurs entreprises ne croient pas en son efficacité.

« Nos dix premiers travailleurs étrangers sont arrivés de la Jamaïque, en novembre 2019, en pleine tempête de neige, habillés en t-shirt, shorts et sandales, s’exclame en riant Jacinthe Joly, directrice générale de Transport Laplante, laquelle se spécialise dans le transport de bois et d’acier au Canada et aux États-Unis. Disons que j’ai eu le vertige à ce moment-là ! »

Que sa clientèle soit prise en charge avec douceur, attention et sérénité, tel est le leitmotiv de Stellio Tehina, propriétaire de la clinique médico-esthétique Vaiana.

Aujourd’hui, plus que jamais, bon nombre de fondateurs d’entreprises issues de l’immigration se démarquent par des idées originales qui prônent l’inclusion. C’est le cas de Karla Briones, Sam Nettavong et Bruno Kabi N’dala, trois chefs d’entreprises prospères dans la région d’Ottawa—Gatineau.

La mode, ça se passe dans les défilés et dans les magazines, mais on la voit surtout, partout. On s’habille à tous les jours. On n’a pas le choix. Mais certains y accordent plus d’énergie et de sens que d’autres et on a choisi de les croquer sur le vif aux 5 à 7 qu’organise Le Droit AFFAIRES à chacun des lancements de ses nouveaux numéros, surtout quand le virus ne nous met pas de bâtons dans les roues. À quand votre tour de vous retrouver dans notre nouvelle chronique Affaire de style ?

CHRONIQUE / Je sais, je touche un sujet sensible, mais nous ne pouvons l’éviter. Si on regarde de plus près, sur les 10 véhicules les plus vendus l’an dernier au Québec, sept étaient soit un VUS, soit un pick-up. Tel qu’évoqué lors des élections provinciales, de 1990 à 2019, les catégories de véhicules qui ont connu la plus forte progression durant cette période sont les VUS (+319 %) et les pick-up (+308  %). Vous allez me dire : « Oui, mais Benoît, un pick-up c’est pratique ! ». D’accord, mais est-ce qu’on déplaçait moins de matériaux dans les années 90 ? Certainement pas. Est-ce que les familles étaient plus petites dans les années 90 ? Même pas. 

CHRONIQUE / Chaque mois, Le Droit AFFAIRES vous propose de découvrir un organisme qui redonne à la communauté. Dans ce numéro, le président de l’Association des communautés francophones d’Ottawa ( ACFO ), Alexandre Le Pen, et la coordonnatrice des communications, Qérèn Boua, ont accepté de répondre à nos questions.