ÉDITORIAL / « Cartier, Cartier, Ô Jacques Cartier Si t’avais navigué à l’envers de l’hiver Cartier, Cartier, si t’avais navigué Du côté de l’été… Le long du Saint Laurent, on pourrait se baigner Tout nu en plein hiver et se faire bronzer… » — Robert Charlebois 

Le traineau à chiens est un moyen de déplacement hivernal, inventé par les peuples autochtones du nord. S’il était à la base un moyen de transport efficace qui facilitait les déplacements sur des terres fortement enneigées , on lui a trouvé aujourd’hui une dimension ludique grâce à la randonnée en traîneau à chien ; une activité prisée par plus d’un. Jason Baril est le propriétaire du Borefüge, une entreprise qui offre des escapades en traîneau, mais également un séjour en nature dans des yourtes.

L’hiver a longtemps été considéré comme la saison morte, où tout ralentit, les gens comme l’économie. Les agriculteurs se remettent à peine de la saison des récoltes, les consommateurs redoutent les grosses dépenses du Temps des fêtes, on troque les restaurants pour les repas simples et réconfortants, seuls les fêtards les plus hardis sortent dans les bars et dans les boîtes de nuit. On monte le chauffage, on allume le foyer, tout se pose et on attend le printemps.

Pour beaucoup de Québécois et d’Ontariens, la perspective de faire un voyage dans un pays froid, à la lumière de la longueur de nos hivers, est hors de question. Plusieurs favorisent les destinations chaudes et troquent volontiers les engelures pour des coups de soleil.

Chris Dainty, sculpteur sur glace à Orléans depuis 10 ans, porte bien son nom puisque Dainty, en anglais, signifie délicat. Or, même si on voit les artisans du froid s’attaquer à des blocs de glace avec une tronçonneuse, le travail doit se terminer en finesse car, si la tête du cygne qui trônera au centre du buffet du mariage de Julie et de Steve se brise, il faudra recommencer. Ou recoller la tête avec… de l’eau, mais ça ne fonctionne pas tout le temps.

Les sports extérieurs comme le vélo à pneus larges, communément connu comme le fat bike, ont grandi en popularité avec la pandémie. Ce sport relativement récent a attiré de nombreux adeptes dans les dernières années. Dans l’Est ontarien, la forêt Larose de Prescott-Russell est le terrain de jeu pour le cyclisme, et même des séances de thérapie !

Connaissez-vous le travail du grand photographe canadien Edward Burtynsky, qui documente l’impact de l’activité humaine sur la Terre avec des photos où la poésie rencontre souvent les plus percutants des développements ? Parmi les centaines d’images que deux de nos photographes Simon Séguin-Bertrand et Patrick Woodbury nous livrent chaque année, nous en avons choisi quelques-unes  rappellant le travail du grand artiste, toutes prises dans notre région, qui marquent avec une beauté parfois paradoxale l’emprise du développement sur notre environnement.

L’été dernier, je suis entrée dans la célèbre - oui, oui ! - bijouterie Pommier à Cornwall, aussi appelée le Birks local, pour remplacer la pile de ma montre, pas pour acquérir or, diamants ou émeraudes, mais le propriétaire, André Pommier, a remarqué que j’avais une brûlure sur la main qui refusait de guérir.

CHRONIQUE / La saison de Noël est bel et bien arrivée. Les décorations s’illuminent, les cadeaux s’emballent, les menus se préparent et, évidemment, les sapins se garnissent de lumières scintillantes. 

Depuis 2007, la Fondation Forêt Boucher s’active à mettre en valeur ce parc forestier de 400 acres du secteur Aylmer de Gatineau. Son conseiller en commmunications, marketing et philanthropie, Patrick Voyer, a bien voulu répondre à nos questions.