Vétéran de la scène punk-rock outaouaise, la formation Aarsen roule sa bosse depuis 2006.
L’été dernier, cinq nouvelles chansons étaient gravées sur un CD et l’avenir s’annonce toujours aussi prometteur pour le groupe gatinois.
C’est sur scène que le groupe se révèle le plus, mais ses efforts en studio sont remarquables. Une production de qualité et un travail sérieux collent à la peau des membres du groupe lorsqu’enfermé entre quatre murs et entourés de micros.
Le dernier EP, Satellites, en est la preuve. Les cinq chansons du mini-album — Living Dead, Voices, Satellites, In Time et Gates — n’ont rien à envier à ce qui est fait par des artistes de renom. La pièce titre, Satellites, a véritablement un potentiel international, de même que l’agressive Gates.
La discographie d’Aarsen s’étale sur 10 ans. Better Late than Never fut le premier effort du groupe en 2008. Il a été suivi de Lost In Transmission en 2011, Home en 2013 et finalement Satellites en 2017. Plusieurs vidéoclips ont aussi été tirés des chansons du band au fil des années.
Les compositions du groupe se définissent par une énergie palpable, des riffs élaborés et des mélodies accrocheuses qui s’harmonisent autant dans des sonorités lourdes que des pièces plus « délicates ».
« On ne veut pas être pris dans un seul style de musique, de confier le bassiste et membre fondateur Mathieu Saintonge. On se donne toute la liberté possible quand on compose. »
Outre Mathieu, le groupe compte quatre autres membres dont les cofondateurs Matt Joanisse, voix principale, et le guitariste Justin Saintonge. Le batteur Jérémie Poirier et le guitariste Bryan Nunn complètent le quintette.