
Trudeau au Sénat mexicain: Redoublez d’efforts en matière d’égalité homme-femme
Dans un discours au Sénat mexicain, il a exhorté les élus à s’attaquer à ces deux enjeux pour lutter contre les tendances mondiales actuelles.
« L’isolationnisme s’installe dans trop de coins du monde, mais nos peuples ne doivent pas céder à la peur. Nous, en tant que dirigeants, ne devons pas céder à la peur », a déclaré M. Trudeau alors qu’approchait la fin de sa première visite officielle dans le pays.
« Notre défi consiste à faire en sorte que tout le monde profite de la croissance économique et nous le faisons en poursuivant une vision ambitieuse et progressiste de ce à quoi l’avenir peut ? et devrait ? ressembler. »
Trudeau a déclaré qu’il appréciait l’appui du Mexique à l’idée d’ajouter un chapitre sur l’égalité des sexes à un ALÉNA renégocié, mais en même temps, il a rencontré des responsables de la société civile pendant son séjour et a entendu des histoires sur le traitement inacceptable des femmes et des filles.
« La violence contre les femmes et les filles est répandue dans tous les aspects de la vie, des studios d’Hollywood aux places publiques numériques, dans nos parlements », a-t-il déclaré.
À l’heure actuelle, environ 37 pour cent des sénateurs mexicains sont des femmes, mais les règles entourant l’élection de l’an prochain exigeront que 50 pour cent des candidats soient des femmes.
« Je vous mets au défi, a dit Justin Trudeau, d’utiliser votre poste et votre pouvoir pour faire valoir fermement les droits des femmes et des filles au Mexique et dans le monde entier. »
M. Trudeau a reçu une ovation debout à la suite de ses propos et a encouragé non seulement les sénateurs, mais aussi les spectateurs présents dans la Chambre à faire de même.
La visite de Justin Trudeau à Mexico comprenait des rencontres avec le président mexicain au cours desquelles les deux dirigeants ont promis de demeurer à la table de négociation de l’ALÉNA, malgré la ligne dure adoptée par les États-Unis.
Vendredi, M. Trudeau a répété son message.
« Il ne peut pas y avoir d’Amérique du Nord forte sans un Mexique fort, un Canada fort et des États-Unis forts », a-t-il dit.
« Nous sommes des partenaires — nous tous. Et même face à l’imprévisibilité et au changement, nous devons nous en souvenir. »