
L'éviction d'Amanda Proulx n'a pu être évitée
Au petit matin, une douzaine de manifestants se sont postés à l’entrée du bâtiment où se trouve l’appartement de Mme Proulx pour tenter d’empêcher son expulsion, selon un porte-parole de l’organisation progressiste Horizon Ottawa, Sam Hersh.
«Ce n’est pas le résultat que l’on voulait, déplore M. Hersh. Le but, c’était d’éviter l’éviction. Nous avons essayé de négocier un plan de paiement avec le propriétaire, mais il était contre nos propositions.»
«Il faisait très froid dehors, ce n’était pas une bonne journée pour ça, ajoute le porte-parole d’Horizon Ottawa. Une journée comme ça démontre la nécessité d’avoir plus de logements abordables.»

Sam Hersh déplore l’inaction des élus locaux qui ont le logement sous leur juridiction — le conseiller municipal de Beacon Hill-Cyrville, Tim Tierney, et la députée provinciale d’Ottawa-Vanier, Lucille Collard — dans le dossier d’Amanda Proulx. Avec leur aide, il estime que l’éviction aurait pu être évitée.
Rappelons que Mme Proulx a pris du retard dans le paiement de son loyer puisqu’elle a dû quitter son emploi l’an dernier pour prendre soin de son fiancé, invalide après deux crises cardiaques. Son conjoint est décédé en novembre, la veille d’une audience devant la Commission de la location immobilière.
Selon M. Hersh, l’argent amassé par Amanda Proulx sur la plateforme GoFundMe pour faciliter les négociations avec le propriétaire de son appartement servira à aider la veuve dans sa recherche d’un nouveau logement. Pour l’instant, l’ex-proche-aidante s’est installée dans un hôtel d’Ottawa pour éviter de passer la nuit au froid.
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