
«Les animaux doivent rester», clame la MRC
«Si le monsieur n’écope que d’une amende en bout de ligne, on aura démantelé une entreprise au complet pour absolument rien», s’inquiétait Robert Lalonde. Le préfet rappelle que la municipalité a encaissé son lot d’infortunes au cours des dernières années avec les fermetures successives de l’entreprise Excelbois, du Groupement forestier Maskinongé-Lanaudière et du Café Édouard, sans compter l’incendie qui a touché l’entreprise Casaubon et Frères, il y aura bientôt un an.

«Saint-Édouard est une municipalité dévitalisée et il y a urgence», plaide Robert Lalonde. S’il excluait tout recours juridique pour mettre fin à la relocalisation des animaux, il en appelait néanmoins aux instances supérieures pour que cessent les opérations en cours. «J’allume une lumière pour dire “wow, arrêtez!” De ce que j’ai vu à la télévision, il n’y a aucun de ces animaux-là qui était rachitique», s’exclamait-il.
De son côté, Simon Allaire, député de Maskinongé, qualifiait «d’excellente» la nouvelle de l’arrêt du déplacement des animaux. Celui-ci dit avoir bien entendu la volonté des intervenants de la MRC de voir les animaux rester sur place et la «trouver remplie de sens», tout en spécifiant que cela implique de nombreuses considérations, dont certaines de nature budgétaire.
En route vers Montréal pour le conseil général de la Coalition avenir Québec, le député maintient que le dossier du zoo trône au sommet de son agenda et qu’il aura assurément des discussions avec ses collègues ministres. Il explique que l’enjeu touche trois ministères, soit celui des Forêts, de la Faune et des Parcs, celui de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, de même que celui de la Sécurité publique.