
Le Hull-Volant intéressé par le Stade Pierre-Lafontaine
Le président de l’organisme, Marco Daigle, précise que les discussions avec la Ville à cet effet sont encore au stade embryonnaire et que de nombreuses analyses de part et d’autre seront nécessaires avant de conclure à la pertinence d’un partenariat. Il estime toutefois que le jeu en vaut la chandelle.
«Notre organisation existe depuis 1932, rappelle-t-il. On cherche des façons de poursuivre notre mission et continuer d’être un acteur important dans le sport à Gatineau. On se demande si le Stade Pierre-Lafontaine ne pourrait pas servir encore quelques années. Si la Ville n’en veut plus, nous pourrions peut-être l’opérer un certain temps, louer des heures de glaces, diversifier nos revenus et ainsi pouvoir continuer de contribuer en redonnant à notre communauté sportive.»

À l’origine, le plan de déploiement des arénas de la Ville de Gatineau prévoyait que l’ouverture des trois nouvelles glaces communautaires du Centre Slush Puppie signifiait la fermeture et la démolition des arénas Beaudry, Baribeau, Campeau et Robert-Guertin. Le Stade Pierre-Lafontaine devait suivre. «On a fait une première approche avec la Ville, mais on n’est pas allé au fond des choses. On a surtout voulu lever le drapeau pour dire qu’on serait peut-être intéressé. Il faudrait toutefois savoir ce que ça représenterait comme coûts pour notre organisme, pour la Ville, et voir si une entente peut être possible et profitable pour les deux camps. Il y a peut-être quelque chose à faire avec ce vieil aréna encore quelques années. Si ce n’est pas pour l’utilisation de la glace, peut-être que ça pourrait servir pour le deck-hockey.»
Le président de la Commission des loisirs, des sports et du développement des communautés, Martin Lajeunesse, a confirmé, vendredi, que des organismes ont approché la Ville de Gatineau pour s’enquérir du plan à venir avec les vieux arénas. Il confirme que l’Association du Hull-Volant s’est montrée intéressée, mais il ajoute lui aussi que de nombreuses analyses devront être faites avant de poursuivre les discussions.
«L’objectif que nous nous sommes fixé est de démolir les arénas vétustes et revendre les terrains pour financer la construction ou l’achat de terrains pour les nouveaux complexes multiglaces que nous souhaitons avoir sur le territoire, explique-t-il. Si nous faisons des ententes avec des organismes, ça voudrait dire des revenus de moins pour la Ville. Ça doit être analysé. Certains terrains valent plus cher que d’autres. Ça aussi c’est à vérifier. Il faudrait aussi savoir ce que ça représenterait comme dépenses pour la Ville de maintenir des arénas vétustes encore un certain temps. Quelle serait notre responsabilité dans ce genre de partenariat? Nous sommes ouverts à discuter avec les organismes intéressés. Certains voudraient obtenir juste la coquille sans avoir besoin de la glace. La Ville doit demeurer ouverte aux opportunités, mais une analyse sérieuse devra être faite avant de pouvoir s’avancer.»