
Révélations de la GRC à propos de la tuerie en Nouvelle-Écosse
La GRC rapporte lundi que ces décalques ont été réalisés sans la permission du propriétaire du commerce. Tant ce dernier que la personne qui a réalisé les décalques coopèrent avec la police.
L’usage par l’assassin d’un véhicule qui ressemblait à une véritable auto-patrouille de la GRC lui a permis de brouiller les pistes pendant un certain temps.
La GRC ajoute que lorsque le tireur a quitté le secteur de Portapique le 18 avril, il était en possession de deux armes de poing semi-automatiques et de deux fusils semi-automatiques. L’une des armes provenait du Canada et la police croit que les autres armes retrouvées avaient été acquises aux États-Unis.
Il reste aux policiers à déterminer où et comment le tireur s’est procuré les armes.
D’autre part, la GRC croit que pour allumer plusieurs incendies lors de sa cavale meurtrière, le tireur a utilisé un accélérateur. D’après des déclarations de témoins, l’individu gardait une importante quantité d’essence dans sa propriété à Portapique.
500 témoins
La police fédérale ajoute que les enquêteurs ont parlé jusqu’ici avec 500 témoins et qu’ils poursuivent les entrevues à propos de cette tragédie. Ils cherchent à s’entretenir avec toute personne qui aurait pu avoir un conflit personnel ou professionnel avec le tireur.
La funeste cavale du tireur a duré 12 heures, sur une distance approximative de 90 kilomètres.