
Le commissaire à la vie privée présente le «droit à l'oubli» canadien
Le Bureau du commissaire à la protection de la vie privée reconnaît que ses propositions ressemblent quelque peu aux règles sur le «droit à l’oubli» adoptées en Europe, mais il souligne qu’il existe déjà certaines protections dans les lois actuelles au Canada.
Par exemple, une loi fédérale sur la vie privée couvrant le secteur privé encadre la désindexation - qui permet de retirer le lien, mais de laisser le contenu dans la base de données - et la suppression de certains contenus sur internet.
Le rapport indique que les Canadiens devraient pouvoir supprimer facilement des informations qu’ils ont partagées sur eux-mêmes sur les médias sociaux et qu’ils ont le droit de contester des données illégales, incorrectes, incomplètes ou désuètes.
Le commissaire à la protection de la vie privée, Daniel Therrien, recommande également au Parlement de mener une enquête sur cet enjeu, pour que les élus confirment que le Canada assure un bon équilibre entre la vie privée et la liberté d’information.