
Mort d’un bébé à Gatineau: l’accusée remise en liberté
Celle qui fait face à des accusations d’homicide involontaire et d’avoir fait disparaître le cadavre d’un enfant ira habiter à Montréal en attente de son procès.
La femme dans la jeune vingtaine devra résider chez sa soeur et ne pas se trouver seule avec un enfant de moins de six ans, sauf si les parents sont présents et au courant des accusations portées contre elle.
Si elle tombe à nouveau enceinte, elle devra avertir le sergent du Service de police de la Ville de Gatineau responsable du dossier, ainsi qu’un médecin.
La cour lui a aussi ordonné de ne pas posséder d’arme ni de drogue. Elle ne peut contacter les témoins au dossier et devra respecter un couvre-feu. Elle devra aussi consulter un médecin et un psychiatre.
Son avocate, Me Emmanuelle Béliveau, a précisé que sa cliente n’a pas de dépôt monétaire à déposer en garantie, car elle est étudiante et a un revenu très modeste.
Le cadavre du bébé en état de décomposition avancée a été découvert le 29 juin par un citoyen. La mort de l’enfant remonterait à plus d’un mois avant sa découverte, selon l’acte d’accusation.
Une ordonnance de non-publication a été imposée dans ce dossier pour éviter d’identifier l’accusée, qui n’a d’ailleurs aucun antécédent judiciaire.