Gatineau: la CCN fait volte-face et permet la patinoire
La CCN a confirmé, en fin d’après-midi que pour «des raisons exceptionnelles liées à la pandémie» la petite patinoire allait être tolérée cet hiver. Les citoyens ont fait une demande d’autorisation officielle à l’organisme fédéral qui l’a immédiatement accepté.
La porte-parole de l’Association des Voisins du Plein-Air, Magdalena Bober, est convaincue que la pression exercée par la publication d’un article du Droit, plus tôt vendredi, a forcé la CCN à changer son fusil d’épaule.
«On nous a informés de façon verbale et j’aurai la confirmation très bientôt dans une lettre officielle, mais nos enfants pourront patiner sur la patinoire cet hiver, dit-elle. La seule chose que la CCN nous demande c’est de collaborer avec elle au printemps lorsque viendra le temps de démanteler notre installation. Nous sommes très heureux de ce dénouement. Nous avons vraiment fait ça pour les enfants.»
Solution rapide
La porte-parole de la CCN, Valérie Dufour a ajouté que son organisation était heureuse d’avoir pu trouver une solution rapidement dans ce dossier.
«Notre objectif, quand on a lancé notre saison hivernale était d’offrir plus de sentiers hivernaux et plus d’activités aux gens des deux côtés de la rive parce qu’on sait que c’est important pour la santé mentale et physique d’aller jouer dehors en temps normal, et encore plus durant la pandémie», a-t-elle indiqué.

Plus tôt dans la journée, Le Droit rapportait que quelques pères de famille du quartier des Hautes-Plaines se sont fait ordonner, jeudi, par la CCN de détruire une petite patinoire qu’ils avaient aménagée sur un terrain vague à proximité de leur résidence.
L’organisme fédéral précisait alors que les citoyens n’avaient pas d’autorisation pour aménager cette patinoire et qu’une telle installation ne pouvait être aménagée sur ce terrain. L’intransigeance de la CCN a vivement irrité le voisinage du secteur des rues du Plein-Air et de la Comptine. La situation a poussé la conseillère du quartier, Isabelle N. Miron, à intervenir pour demander un minimum de flexibilité de la part de l’organisme propriétaire.