
Enjeu éthique sur des Allumettières: des élus songent à interpeller la Commission municipale du Québec
Ces élus ne sont pas encore convaincus de devoir aller jusque-là, note la conseillère Louise Boudrias. «Je souhaite d’abord qu’on puisse avoir une discussion à la table du conseil, avec le maire et tous les conseillers, dit-elle. Ensuite, on prendra une décision.»
En résumé, plusieurs élus indépendants souhaitent présumer de la bonne foi du maire et de son personnel dans cette affaire, mais à leur avis, trop de questions demeurent sans réponse. «Le maire peut bien nous présenter un avis juridique montrant que tout est correct, mais comme on a pu le lire, cet avis est entièrement basé sur sa version des faits. Je ne crois pas que ce soit suffisant pour tirer un trait sur cette affaire. Je crois qu’une enquête de la CMQ permettrait d’aller au fond des choses.»
«Même logique»
Mme Boudrias rappelle que M. Pedneaud-Jobin a toujours été très strict sur les questions d’éthique et d’intégrité. «Il a envoyé des dossiers à l’Unité permanente anticorruption, demandé des avis juridiques dans d’autres dossiers, rappelle-t-elle. Je crois que la même logique doit maintenant s’appliquer à lui et à son personnel. S’ils n’ont rien à cacher, ça ne devrait pas être un problème.»
M. Pedneaud-Jobin s’est retrouvé sur la défensive, mardi, dans le dossier des expropriations sur le boulevard des Allumettières parce qu’un employé de son cabinet a donné une information de nature privée à un promoteur immobilier proche du parti Action Gatineau.
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