Le grand patron de Brigil a confirmé, mercredi, qu’il étudiait présentement une offre d’achat qu’il présenterait formellement au propriétaire des lieux, Robert Bourassa. « L’information est bonne, a-t-il lancé. On est en due diligence présentement. L’achat n’est pas encore confirmé. On pourrait toujours se retirer. Le processus pourrait être long, comme il pourrait être rapide. »
Ce n’est pas d’hier que M. Desjardins a un œil sur l’ancien Café Henry Burger devenu aujourd’hui la Papaye verte.
Une première offre d’achat avait été faite autour de 2013.
Elle était cependant conditionnelle à ce que le conseil municipal de Gatineau accepte le projet Place des peuples. Les élus ont finalement refusé le projet à l’automne 2018.
Brigil a ensuite abandonné son option d’achat. Selon nos informations, M. Bourassa demandait à l’époque 1,9 million $.
M. Bourassa, âgé de 73 ans, avait ensuite retiré son immeuble du marché. Il a confirmé au Droit avoir récemment remis en vente le 69, rue Laurier et être actuellement impliqué dans un processus qui pourrait mener à sa vente.
Le terrain est englobé dans le périmètre de protection patrimoniale mis en place par la Ville de Gatineau, il y a un an. M. Bourassa n’a cependant pas souhaité commenter la situation davantage.
Projet vague
« Je ne suis pas en mesure de commenter les conditions de la situation actuelle, a-t-il dit. Ce sont des discussions confidentielles. J’ai 73 ans et il est temps que je me débarrasse de ça parce que c’est un édifice qui est de plus en plus difficile à entretenir pour moi. »
Gilles Desjardins est demeuré aussi très vague quant à ses futures intentions pour le 69, rue Laurier.
« J’aime ma ville et ma région, a-t-il dit. J’ai plein d’idées et de rêves. Ce qu’on ferait de cet endroit dépendra du futur. »