
Le «dédommagement Phénix» sera imposable
L’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) a confirmé la nouvelle jeudi à ses membres. Le syndicat s’est opposé à l’imposition de cette somme, répétant qu’il s’agissait d’un dédommagement et non d’un revenu d’emploi. L’AFPC qualifie cette décision du gouvernement de «scandaleuse».
«Le Conseil du Trésor n’a fourni aucune explication pour justifier sa décision, dit l’AFPC, dans son communiqué.
«Corriger le tir»
Le président national de l’AFCP, Chris Aylward, croit que le gouvernement a encore le temps de faire marche arrière et d’annuler le caractère imposable des sommes qui doivent être versées d’ici le 3 mars.
«Il est encore temps pour le gouvernement de corriger le tir, a déclaré M. Aylward. Un dédommagement, ce n’est pas imposable. C’est pourquoi nous demandons aux ministres concernés d’intervenir immédiatement pour régler la situation.»
Le syndicat a demandé ses membres d’écrire leur mécontentement au président du Conseil du Trésor et à la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Anita Anand.
«Une insulte»
Le syndicat a négocié ses derniers mois pour obtenir un dédommagement pour «stress, exaspération, douleur et souffrance» liés aux retards et aux mauvais fonctionnements du service de paie.
«C’est une insulte aux dizaines de milliers de membres de l’AFPC qui souffrent depuis des années à cause de Phénix et qui, malgré tout, ont travaillé sans relâche durant la pandémie pour venir en aide à des millions de Canadiens et Canadiennes», a rajouté Chris Aylward.