Chaleur accablante: une vingtaine d’écoles de l’Outaouais fermées mardi

La vingtaine d'écoles du Centre de services scolaire au Coeur-des-Vallées seront fermées mardi en raison de la chaleur accablante dans la région.

La situation était déjà survenue au printemps, voilà qu’elle survient cette fois en septembre: les écoles primaires et secondaires du Centre de services scolaire au Coeur-des-Vallées (CSSCV) seront fermées mardi pour cause de chaleur, car avec le facteur humidex, la température pourrait atteindre 42 degrés Celsius dans la région.


L’organisation, qui couvre le territoire à l’est de Gatineau (secteurs Buckingham et Masson-Angers) de même que la Petite-Nation, a annoncé la nouvelle sur son site web et les réseaux sociaux en fin de journée lundi. Les employés seront en mode télétravail.

Les centres de formation professionnelle et adulte demeurent cependant ouverts, a-t-on précisé.

Cette décision découle d’une politique en place depuis 2018 au CSSCV, qui stipule que lorsque les températures sont égales ou supérieures à 40°C, on se retrouve en situation de grand inconfort à l’intérieur des établissements et que dans ce contexte, on considère que les élèves ne sont pas dans un contexte pédagogique adéquat, sans compter que leur bien-être ainsi que celui du personnel est compromis. L’annonce est faite la veille en fonction de la prévision de la température la plus élevée sur son territoire.

«Deux journées pédagogiques sont prévues au calendrier scolaire pour être converties en journées de classe dans l’éventualité où le CSSCV ferme les écoles pour cause de chaleur accablante, la première en début d’année scolaire et la seconde vers la fin du mois de juin», indique la politique.

Rien n’a encore été décidé pour la journée de mercredi.

Statu quo ailleurs

Toutes les autres écoles de l’Outaouais et de la rive ontarienne demeurent ouvertes comme à l’habitude.

Le Centre de services scolaire des Draveurs (CSSD) a d’ailleurs de son côté cru bon d’en faire la précision sur le web.

«Il est cependant important de noter que les équipes-écoles peuvent mettre des mesures en place pour adapter les activités éducatives selon la température», indique-t-on.

Lundi, les températures ressenties ont atteint 38 avec le facteur humidex, mais il est prévu qu’elles atteignent 42 mardi et mercredi.

Pas de répit avant vendredi

La région de la capitale nationale est sous le coup d’un avertissement de chaleur depuis dimanche et cela pourrait durer jusqu’à jeudi.

Lundi, les températures ressenties ont atteint 38°C avec le facteur humidex, mais il est prévu qu’elles atteignent 42°C mardi et mercredi, avant de baisser graduellement à la fin de la semaine.

Le mercure franchit la barre psychologique des 30°C en septembre alors qu’étonnamment, cette marque n’a été atteinte qu’à neuf reprises depuis le début juin dans la région, dont aucune fois en août.

Environnement Canada précise dans son avertissement que mardi et mercredi devraient être le journées les plus chaudes de la semaine avec des maximums entre 30°C et 34°C de même que des minimums à peine sous la barre des 20°C, offrant peu de répit, une situation inhabituelle pour le début septembre.

Des records de chaleur pourraient tomber au cours des prochains jours. Pour les 5 et 6 septembre, les marques historiques à battre sont respectivement de 33,1°C et 31,7°C à Ottawa, un mercure atteint en 1983 et 1945.

«L’air très chaud et humide peut aussi occasionner une détérioration de la qualité de l’air et faire en sorte que la cote air santé approche de la catégorie de risque élevé », indique Environnement Canada. « La chaleur extrême affecte tout le monde. Les risques sont plus grands pour les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes souffrant de maladies chroniques et celles qui travaillent ou font de l’exercice à l’extérieur.»

On rappelle qu’il faut surveiller les effets des maladies causées par la chaleur, par exemple une enflure, les éruptions cutanées, des crampes, des évanouissements et un coup de chaleur ou épuisement subit. Il est recommandé de boire beaucoup d’eau, même avant de ressentir la soif et de faire des pauses plus fréquentes, surtout si on travaille à l’extérieur.