L’instauration du service est le fruit d’une entente entre la Ville de Gatineau et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais.

Les membres du SSIG offrent le service de premier intervenant médical depuis 2002, mais le service de niveau 1, comme la réanimation cardiorespiratoire ou une intervention auprès d’une personne victime d’une allergie sévère, leur permettra d’être mieux encadrés pour les services à la population.

«On sera plus performants au niveau de la qualité des soins aux citoyens», a résumé jeudi le directeur du SSIG, Denis Doucet, jeudi, lors d’un point de presse des autorités sur l’instauration du service.

«C’était un souhait des pompiers d’intégrer le niveau de service de premier répondant», a-t-il aussi précisé.

Rapidité d’intervention

Les pompiers de Gatineau arrivent sur les lieux d’une urgence vitale en moyenne en un peu plus de cinq minutes étant donné la situation géographique des casernes. Or, l’objectif est de stabiliser l’état d’une personne et, le cas échéant, de débuter dans les plus courts délais des manoeuvres de réanimation en attendant l’arrivée des paramédics.

«Chaque minute compte, a lancé Frédéric Parizeau, responsable du dossier des services préhospitaliers au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO). Si l’équipe des premiers répondants des pompiers arrive deux, trois ou cinq minutes à l’avance, ça peut augmenter la survie d’un usager de 50%. Ces minutes-là sont très importantes».

Les quelque 293 pompiers de Gatineau recevront au cours des prochaines semaines une mise à jour des acquis par des professionnels de la santé. Une grande partie de la formation qui leur sera offerte portera notamment sur la coordination des soins ainsi que sur la structure de chaîne de survie à travers avec les différents partenaires, soit les pompiers, les ambulanciers, les policiers et les hôpitaux dans la réception aux urgences.

L’ajustement du rôle des pompiers «est directement en lien avec la mission du SSIG qui est, à toute heure du jour ou lors de nos interventions de secours et lors de l’application de mesures préventives, d’offrir des milieux de vie hautement sécuritaire à la population gatinoise», a souligné M. Doucet.