Son avocate a confirmé la nouvelle mais a refusé de la commenter ou de préciser les motifs de l’appel, rapporte Radio-Canada. La mère de l’accusé, qui a toujours prôné le maintien en détention de son fils, n’a pas voulu s’exprimer non plus.
La CLC avait indiqué le 24 avril dernier qu’il était trop tôt pour permettre à l’homme de 35 ans de bénéficier d’une libération conditionnelle ou de séjourner en maison de transition.
Elle estimait qu’il n’avait pas «intégré toutes les notions requises» qui auraient pu justifier sa libération, bien qu’il ait fait des progrès dans sa compréhension des gestes qui l’ont mené à séquestrer sa fille de sept ans, en avril 2019, contribuant ainsi à sa mort.
«La Commission constate que vous n’êtes toujours pas en mesure d’expliquer la violence que vous avez choisi de déployer à l’endroit de votre fille», avait indiqué la CLC.
«Vous comprenez que les décisions que vous avez prises au moment des événements étaient irrationnelles et inacceptables, mais n’êtes pas en mesure d’aller plus loin dans votre réflexion.»
L’homme qui ne peut être identifié a jusqu’ici purgé 16 mois de sa peine, à laquelle six mois ont été retranchés en raison du temps passé en détention avant son procès.
Une nouvelle audience pour sa libération se tiendra en novembre prochain, soit six mois avant sa libération d’office.
La CLC pourrait ordonner un réexamen de son dossier avant cette prochaine date si elle juge les motifs d’appel suffisants.
Il avait plaidé coupable à une accusation de séquestration, alors que son ex-conjointe, aujourd’hui âgée de 39 ans, a été condamnée à la prison à vie pour meurtre non prémédité.
Elle aurait mis du ruban adhésif sur le nez et la bouche de la fillette, provoquant sa mort par suffocation. Elle ne sera pas admissible à une libération conditionnelle avant 13 ans.