Sébastien Pierroz lance son 2e roman à Ottawa

Le journaliste Sébastien Pierroz, spécialiste de la politique et de la francophonie franco-ontarienne, a publié le polar «Deux heures avant la fin de l’été», son deuxième roman de fiction.

Le journaliste et observateur de la scène politique franco-ontarienne, Sébastien Pierroz, était de passage à la Librairie du Soleil d’Ottawa, jeudi 16 mars, pour y lancer son deuxième roman, «Deux heures avant la fin de l’été».


Producteur de ONFR+, la plateforme numérique du Groupe Média TFO, et collaborateur du quotidien Le Droit, où il signe des chroniques régulières, Sébastien Pierroz a mis de côté son champ de spécialisation, la politique et la culture francophone ontariennes, pour se lancer dans l’écriture d’un «polar» ayant pour décor les Alpes françaises, son berceau.

L’action se déroule dans un petit village montagnard de Savoie, où Damien, qui y a grandi, mais qui à présent vit et travaille à Londres, revient pour assister aux funérailles de son grand-père. Ce village est depuis longtemps marqué par le meurtre d’une jeune fille, survenu à l’été 1976. Un coupable avait été désigné à l’époque, sans toutefois que les circonstances du meurtre eurent été complètement élucidées. On avait fait porter le chapeau à un immigrant algérien.

Le journaliste Sébastien Pierroz, spécialiste de la politique et de la francophonie franco-ontariennes, a publié le polar «Deux heures avant la fin de l’été», son deuxième roman de fiction.

Mais la sœur de Damien est décédée quelque 25 ans plus tard, dans des circonstances qu’il juge plus suspectes qu’accidentelles. Il va alors établir des liens existant entre le décès de sa sœur et le tragédie de 1976, et se laisser convaincre que le drame cache de vilaines vérités étouffées par certains villageois. À la recherche de réponses, il entreprend de gratter ces secrets de village, épaulé dans sa quête par son frère Adrien et par une journaliste franco-ontarienne Cristina.

Avec Deux heures avant la fin de l’été, paru le 21 février aux Éditions David, Sébastien Pierroz aborde le racisme ordinaire de la France profonde, tout en s’intéressant en filigrane à «la désindustrialisation et les effets pervers de la mondialisation», fait valoir son éditeur.

L’auteur a profité de ce lancement pour participer à une séance de dédicaces.

La veille, mercredi 15 mars, Sébastien Pierroz était l’invité de La croisée des mots, série de lectures, entrevues et discussions virtuelles avec le public organisée par l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF).

Au fil de cette rencontre animée par Hugues Beaudoin-Dumouchel, M. Pierroz a pu lever un voile sur ses sources d’inspiration, et partager sa passion pour l’écriture tant littéraire que journalistique.

Dans les dernières semaines, il a participé au Salon du livre de l’Outaouais (SLO) et celui de Toronto.

Le premier roman de Sébastien Pierroz, Entre parenthèses, était paru en 2016 aux Éditions Prise de parole. L’action se déroulait d’abord à Ottawa, avant de devenir un road trip à travers le Canada, cap vers l’Ouest.

Lui-même immigrant de première génération, Sébastien Pierroz est arrivé au Canada en 2009.

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Renseignements: Éditions David