{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F239fd3f0-2156-4ce6-a22b-d437c53a180a.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Kenza Belhadi","source":"Le Droit"}],"channel":"Justice et faits divers","chapters":[{"position":0,"text":"

L’homicide de la femme, âgée de 64 ans au moment de sa mort, a été qualifié comme «un crime de grande brutalité» par la juge Catherine Mandeville. Un litige de paiement a provoqué le drame.

De nombreux facteurs aggravants ont été identifiés par le tribunal, dont l’âge de la victime, sa vulnérabilité, l’utilisation de deux armes différentes pour le meurtre, le nombre de coups infligés et l’outrage au cadavre.

«Le tribunal n’accorde aucun poids à ses excuses ou regrets manifestés en début d’audience et transmis via son avocate, car ils étaient faits de convenance, pour cocher la case des éléments pouvant aider à réduire la peine,» a prononcé la juge lors de sa décision.

L’homme, qui en est à son deuxième procès pour le même crime, pourra demander sa libération conditionnelle en 2027, alors qu’il est détenu depuis août 2013. Lors de son premier procès, il avait obtenu une sentence de 12 ans.

«La revue de la preuve faite sur la peine permet de conclure que le profil de l’accusé n’est certainement pas meilleur que celui présenté à la juge Di Salvo, laquelle avait entériné une période d’éligibilité de 12 ans, faisant l’objet d’une suggestion commune.»

Rappelons que la tenue d’un deuxième procès avait été ordonnée par la Cour d’appel en raison d’une déclaration incriminante obtenue par les forces de l’ordre, lors de l’interrogatoire.

La Couronne satisfaite

La décision de la juge est très satisfaisante, selon la Couronne, représentée par M^e Marie-Claude D’Aoust et M^e Andréanne Tremblay.

«On croit fortement que ça s’inscrit dans le courant jurisprudentiel. Également, ça représente la gravité du crime que M. Dussault a commis à l’endroit de M^me Lahaie [...] On parle d’un jeune homme qui s’est attaqué à une dame âgée, qui était dans une situation de vulnérabilité.»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Me Andréanne Tremblay à gauche et Me Marie-Claude D’Aoust à droite.","contentType":"image","credits":"Courtoisie","position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa6e1cca0-a4d9-4309-a9a6-8fba616b07f1.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"

Les deux parties s’étaient présentées devant le tribunal en février dernier pour proposer des peines pour libération conditionnelle à la juge Mandeville.

La Couronne avait demandé à ce que le coupable reçoive une sentence de 15 à 16 ans, alors que la défense avait plutôt suggéré 10 ans, en argumentant que Patrick Dussault s’était repris en main et qu’il avait un soutien familial.

«Le tribunal retient que contrairement à ce qui a été plaidé en 2016, l’accusé a poursuivi au sein des murs sa consommation de stupéfiants et ça a un tel niveau qu’il a fait une surdose, il a également participé à la contrebande. Les études qu’il déclarait avoir avancées, pour finir sa scolarisation, ne sont toujours pas terminées, six ans plus tard. Les progrès de l’accusé dans sa réhabilitation, entre 2016 et aujourd’hui, apparaissent plutôt minces, notamment au niveau de son impulsivité et de sa responsabilisation,» a indiqué la juge pour expliquer son jugement.

La victime poignardée et brûlée

Patrick Dussault s’est rendu à la résidence de la victime et a «réclamé d’être payé» pour des travaux qu’il dit avoir effectués dans le passé. Une fois sur place, elle lui aurait demandé de faire d’autres travaux de peinture et il aurait accepté.

Une altercation a alors éclaté entre le coupable et la victime, en raison du paiement manquant.

M^me Lahaie aurait, selon les dires de l’accusé, «fermé la porte sur son doigt et lui aurait donné un coup de pied ainsi qu’un coup de gallon de peinture au front.»

La juge a raconté que l’homme a plaidé la provocation et aurait alors poussé la victime au sol et «elle serait tombée la tête sur un pot de peinture.»

«L’accusé aurait pris le couteau et sans qu’il se rappelle de cet événement, qui est survenu dans ce qu’il dira être un «blackout», il aurait asséné plusieurs coups de couteau à la victime, dont un coup mortel.»

Selon les éléments d’autopsie, la victime avait un total de 18 plaies au haut du corps et à la tête, dont plus d’une dizaine provenant du couteau.

Deux jours plus tard, le meurtrier est retourné sur la scène du crime et «a répandu de l’essence dans la salle à lavage et directement sur divers items qu’il a placés sur le corps de la victime, avant d’y mettre feu.»

Le bas du corps de la victime n’a pas pu être analysé, puisqu’il était carbonisé.

Patrick Dussault avait plaidé coupable au chef d’incendie criminel lors de son premier procès et avait purgé sa peine, avant le début de son deuxième procès.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2023-03-16T19:54:52.895Z","externalIds":{"APPLE_NEWS":"f77fd741-21e4-4155-87ce-ad3841a9d8d0 / AAAAAAAAAAD//////////w== / 2023-03-16T20:21:11+00:00","arc":"VDQM7ZBTQVGYZFRZLGR4D2DZLI"},"firstPublicationDate":"2023-03-16T19:58:51.853Z","free":false,"id":"dc2c20ac96cd020c2ff72fe6fe46a2cf","lead":"Patrick Dussault devra purger 14 ans avant de pouvoir demander sa libération conditionnelle pour le meurtre de Diane Lahaie, survenu en 2013. L’homme qui a été reconnu coupable de meurtre au deuxième degré, a reçu sa peine de prison à vie jeudi, au palais de justice de Gatineau.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2023-03-16T20:20:41.657Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/justice-et-faits-divers"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"ma-region"}],"slug":"2023/03/16/14-ans-avant-que-patrick-dussault-puisse-demander-une-liberation-conditionnelle-dc2c20ac96cd020c2ff72fe6fe46a2cf","tags":["Crime & Tragedy"],"templateName":"article1","title":"14 ans avant que Patrick Dussault puisse demander une libération conditionnelle","type":"article","url":"global/contents/dc2c20ac96cd020c2ff72fe6fe46a2cf.json","visual":{"caption":{"fr":"Le meurtrier Patrick Dussault."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Facebook"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7d3c2dba-a31b-4cc7-afde-0fbd5bb5c2ff.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["actualites","actualites/justice-et-faits-divers"],"canonicalSiteCompositeKey":"ledroit/site","color":"#ff0000","displayedSection":{"color":"#ff0000","id":"221","key":"actualites/justice-et-faits-divers","name":"Justice et faits divers","position":2,"sectionId":"221","slug":"actualites/justice-et-faits-divers","url":"site/sections/actualites/justice-et-faits-divers.json","isRoot":false},"mainVisual":{"caption":"Le meurtrier Patrick Dussault.","contentType":"image","credits":"Facebook","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7d3c2dba-a31b-4cc7-afde-0fbd5bb5c2ff.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#ff0000","id":"220","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"220","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"subSection":{"color":"#ff0000","id":"221","key":"actualites/justice-et-faits-divers","name":"Justice et faits divers","position":2,"sectionId":"221","slug":"actualites/justice-et-faits-divers","url":"site/sections/actualites/justice-et-faits-divers.json","isRoot":false},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7d3c2dba-a31b-4cc7-afde-0fbd5bb5c2ff.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}