Trois représentations sont à l’horaire, les 30-31 mars à 20h et le 1er avril à 16h, au Studio Azrieli, en compagnie de l’autrice du récit, Karina Pawlikowski, qui livrera son texte sur scène au côté de Julien Morissette, directeur artistique de Transistor Média, et concepteur et réalisateur de Là où la poussière se dépose.
Leur œuvre sonore plonge au cœur de l’intimité d’un ex-couple, à l’heure où, entre les deux anciens amants, la poussière est retombée. Le couple est ainsi en mesure de partager «la beauté» sereine qui s’installe «après» la rupture, et non pas seulement la douleur de la désunion ou les larmes qui coulent quand le foyer vacille.
Là où la poussière se dépose est bercée par la musique des sœurs McGarrigle et, «par la bande», celle de toute la famille Wainwright, ainsi que les mélodies d’Emmylou Harris, Linda Ronstadt et Nick Cave.
Karina Pawlikowski et Julien Morissette convoquent aussi Leonard Cohen, qu’ils paraphrasent: en pleine obscurité, «peut-être est-ce par la fissure que la lumière parvient à entrer?» interrogent-ils, façon d’éclairer les «brisures de couple» de petites notes plus légères.
L’œuvre porte en elle bien des questions: comment nos maisons se transforment-elles? Comment se réapproprier le nid après une rupture? Comment rebâtir ce sentiment de confort, cette sensation de «chez soi»?
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Mais l’œuvre transporte aussi avec elle les sons qui entourent et façonnent notre quotidien, les bribes de musique et les bruits du vivant, ici échantillonnés au milieu de «fragments poétiques» et de conversations «hyperréalistes et sensibles» autour de l’intimité, de la vie familiale et domestique.
Les deux co-créateurs sont épaulés par Patrice Dubois et Zoé Tremblay-Bianco (interprétation), Claire Seyller (conception des éclairages) Alexis Elina (Conception musicale) ainsi que François Larivière et Jean-Sébastien Côté, à la conception des environnements sonores.
«Dans un écrin scénique pensé pour reproduire les qualités d’écoute d’un studio d’enregistrement, notre esprit se balade à travers une maison intériorisée, qui n’est pas faite que d’espace, mais aussi de temps. La poussière se dépose sur les choses, on y trace de petits cœurs avec le doigt», soumet le TF du CNA en promettant «un grand ravissement pour les oreilles».
Trois représentations d’une durée de 75 minutes (sans entracte) chacune sont prévues les 30 et 31 mars à 20h et le 1er avril à 16h.
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