Retour au bureau

Tous les fonctionnaires du gouvernement du Canada qui ne sont pas vaccinés contre la COVID-19 pourront reprendre leurs fonctions que ce soit au bureau ou en télétravail.

Nous sommes à un mois du retour au bureau et ce que nous entendons des membres de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) n’est pas prometteur…


Ils nous font part d’énormes défis de productivité, de santé, de sécurité et de bien-être des employés. Les bureaux ne sont pas prêts. Il y a un manque d’équipement et une pénurie de postes de travail.

Est-ce ainsi que Mona Fortier s’attend à ce que nous fournissions le meilleur des services? Assis sur le plancher ou au comptoir de la salle à manger?

Imposer un retour au bureau pendant la saison du rhume et de la grippe, pendant une pandémie, dans des espaces de travail partagés, continue d’être un problème de santé et de sécurité au travail.

Aussi, imaginez la pression du retour au bureau sur les travailleurs et leurs familles: c’est énorme. La pandémie a eu des conséquences à long terme sur la santé de tous. On demande à la génération d’aidants naturels de se déplacer au centre-ville, de se garer, de tenter sa chance avec les transports en commun, de courir et de chercher un endroit pour travailler, de désinfecter ses propres postes de travail, de transporter son équipement ergonomique aller et retour, puis de se précipiter à la maison pour s’occuper des enfants et des ainés.

Nous ne demandons pas de travailler à domicile pour toujours. Nous voulons simplement nous assurer que tout retour au bureau est négocié de manière transparente

Avec les votes de grève en cours, nous verrons si l’augmentation des coûts de la vie et les frustrations liées au retour au bureau renforceront la résolution des membres de l’AFPC pour que leurs salaires suivent l’inflation.

D’aucuns ont dit que nos revendications salariales sont «exagérées», mais certains de nos membres gagnent aussi peu que 41 000$ par année ou doivent se rendre dans les banques alimentaires. Compte tenu de la hausse du coût de la vie, l’offre honteuse de 2% que ce gouvernement offre est essentiellement une réduction de salaire.

Les membres de l’AFPC et les Canadiens méritent mieux.

Alex Silas, président capitale nationale à l’AFPC