
Devant cette rare unanimité entre les provinces et les territoires à propos des remises en liberté, M. Trudeau a néanmoins ajouté qu’il fallait aussi tenir compte des conséquences d’un éventuel changement de politique réglementant les libérations sous caution «en particulier pour les groupes autochtones ou minoritaires».
La race n’explique pas tout
CHRONIQUE / Un événement surprenant est arrivé cette semaine sur la scène politique canadienne. Faisant preuve d’une rare unanimité, les premiers ministres des dix provinces et trois territoires ont demandé au premier ministre Trudeau d’agir rapidement pour revoir les nouvelles politiques fédérales récemment adoptées pour les remises en liberté sous caution. Cette demande fait suite à la mort tragique d’un policier ontarien, l’agent Grzegorz Pierzchala, à la fin décembre, présumément abattu par un individu au passé criminel violent. Cet homme avait été arrêté pour une autre affaire, mais remis en liberté en attente de son procès, malgré la lourdeur des accusations pesant contre lui. Beaucoup se demandent pourquoi, à commencer par les premiers ministres provinciaux et territoriaux.
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