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Le MBAC entend bien poursuivre, sous la direction (intérimaire) d'Angela Cassie, le «travail de représentation et d’inclusion des diverses voix de nos communautés» amorcé depuis plusieurs années.

«Notre démarche de transformation vise non seulement à dynamiser nos expositions et notre collection, mais aussi à inciter une nouvelle génération de Canadiens à découvrir l’art et son pouvoir d’ouvrir les cœurs et les esprits», a déclaré M^me Cassie mardi 17 janvier, dans un communiqué destiné à rappeler la teneur des expositions actuellement à l'affiche, tout en levant un voile sur les prochaines.

En ce début d'année, l'institution muséale se réjouit d'ailleurs à l'éventualité de pouvoir accueillir «encore plus de visiteurs» qu'en 2022, qui avait pourtant été marquée par une fréquentation ayant dépassé «de 27%» ses prévisions initiales.

Au détour des salles d'exposition, les visiteurs peuvent notamment découvrir une installation vidéo signée John Akomfrah. Intitulée Vertigo Sea, cette œuvre «d’une beauté dévastatrice» juxtapose des séquences de chasse à la baleine et à l’ours polaire, des réfugiés juchés sur des radeaux et des corps d'esclaves entassés dans la cale d’un navire négrier.

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Mouvement. L’expressivité du corps dans l’art se poursuit également au MBA. Cette exposition, à l'affiche jusqu’au 26 février, célèbre «l’énergie expressive du corps humain» à travers différents médias (peinture, photographie, vidéo, etc.) tout en observant «les interactions» entre les êtres humains».

Neuf expositions et installations à venir

Au printemps, la façade sud du musée sera ornée d'une nouvelle œuvre monumentale signée Deanna Bowen, intitulée Les Canadiens noirs (après Cooke).

À travers son vécu et son histoire familiale, cette artiste canadienne évoquera «la place du Canada dans les histoires mondiales complexes du colonialisme, de la traite des esclaves et de la migration des Noirs». L’œuvre sera exposée dans le cadre du deuxième volet de l’initiative Femmes en tête.

Les expositions à venir incluront des œuvres d’artistes renommés, tels Stan Douglas, Nick Sikkuark ou l’artiste torontois Paul P., sans oublier Jean Paul Riopelle, à qui le musée consacrera (à partir du 27 octobre) une importante rétrospective. Celle-ci s'évertuera à «présenter Riopelle comme un expérimentateur et un innovateur infatigable ancré dans le monde contemporain». Elle s'inscrit dans le cadre des célébrations du centenaire de la naissance du peintre.

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À partir du 3 mars, Sans invitation: Les artistes canadiennes de la modernité» rendra hommage à des pionnières, cette «génération de femmes extraordinaires, peintres, photographes, tisseuses, perleuses et sculptrices» qui, voici un siècle, «ont ouvert de nouveaux horizons aux artistes féminines au Canada».

À l'automne 2023, les visiteurs pourront découvrir 2011 ≠ 1848», œuvre sérielle monumentale à travers laquelle Stan Douglas – «l’un des artistes contemporains les plus influents au pays», selon le MBAC – compare ces deux périodes.

Pour l'artiste, 1848 est une année d'espoirs et de libération, durant laquelle «les classes moyennes et ouvrières européennes se sont unies pour lutter contre le manque de libertés démocratiques, les restrictions imposées à la presse et la domination [de l'] élite aristocratique». Cette exposition avait été présentée l’an dernier dans le cadre de la 59^e Biennale de Venise...où elle a réussi à «attirer près de 70% des 800 000 visiteurs de l'événement», s'enorgueillit le musée, qui chapeaute le volet canadien de cette importante rencontre de l'art contemporain.

L'exposition Amor et Mors, consacrée Paul P., examinera ses influences tout en parlant d’esthétique, de désir et d'«histoires sociales queers».

Nick Sikkuark: Humour et horreur sera la première grande exposition rétrospective que le MBAC consacre à ce «grand artiste Inuit qui connut un succès discret, créant des dessins et des sculptures très imaginatifs». Du 17 novembre 2023 au 24 mars 2024, elle soulignera l’importance de Nick Sikkuark, à travers les voix de la communauté de Kugaaruk, au Nunavut, et des cercles d’art inuit, mais aussi sous la perspective du monde de l’art contemporain.

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À noter que le MBAC a profité des récents travaux annuels mentionnés ci-haut pour déplacer la billetterie vers l’entrée principale, répondant ainsi aux commentaires des visiteurs et du personnel.

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Un nouveau département autochtone

Le MBAC a profité de l'annonce de sa réouverture pour partager quelques «faits saillants» entourant sa saison précédente.

Le musée se réjouit notamment d'avoir mis sur pied le département Voies autochtones et décolonisation du MBAC.

Les rênes de cette nouvelle entité administrative ont été confiés au vice-président, Steven Loft, d'origine kanien'kehá : ka (mohawk) et à la directrice Michelle LaVallee, de descendance anishinaabe (ojibway). Deux nouvelles conservatrices associées se sont récemment jointes au département : Wahsontiio Cross et Jocelyn Piirainen.

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Renseignements: beaux-arts.ca

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