Gatineau est à la recherche de cinq nouveaux directeurs

Dès cette semaine, la Ville procédera à l’affichage de ces postes dont certains sont appelés à transformer l’organisation, a expliqué, lundi matin, le directeur général, Simon Rousseau.

La Ville de Gatineau lance une grande séduction afin de trouver cinq nouveaux directeurs clés au sein de son administration. 


Dès cette semaine, la Ville procédera à l’affichage de ces postes dont certains sont appelés à transformer l’organisation, a expliqué, lundi matin, le directeur général, Simon Rousseau. Ainsi, Gatineau est à la recherche d’un directeur à la performance organisationnelle et intelligence d’affaires, un directeur de l’approvisionnement responsable et un directeur de l’interaction citoyenne. Elle cherchera aussi à pourvoir le poste de directeur aux affaires juridiques qui est vacant depuis près d’un an, ainsi que le poste de directeur du service des communications que quittera Jean Boileau d’ici quelques jours. 

«On croit que ces postes vont provoquer un effet domino, qu’ils vont donner un élan assez rapidement à l’organisation, a indiqué M. Rousseau. On réfléchit avec le service des communications à une campagne promotionnelle d’envergure, voire nationale, qui va permettre de positionner Gatineau comme employeur de choix. On n’hésitera pas à être sur des plateformes auxquelles on n’est pas habitué. […] Il faut aller ailleurs, dans d’autres régions. On va interpeller des gestionnaires du secteur privé, on va s’annoncer dans des revues spécialisées pour faire connaître que Gatineau a des postes d’envergure à offrir.»

Compétiteur féroce

Évidemment, avec le gouvernement fédéral dans sa cour, Gatineau continue de faire face à un compétiteur féroce en matière de recrutement de main-d’oeuvre. Simon Rousseau a noté qu’une procureur de la Ville a récemment accepté un poste au fédéral dont la rémunération atteint 185 000$ par année. «On n’aura jamais les moyens de payer une avocate à ce prix-là, a-t-il précisé. Mais travailler dans une ville, c’est concret. On pense à une chose la veille et le lendemain on la met en oeuvre. On veut aussi être un lieu de travail moderne. On ne peut plus demander à quelqu’un de venir au bureau cinq jours par semaine. On est très ouvert aux modes de travail plus actuels.»

Il n’y a d’ailleurs aucune ville au Québec de la taille de Gatineau qui accueillera, d’ici 10 ans, un nouvel hôpital régional de 600 lits, un nouveau lien de transport structurant électrique et un complexe sportif de près de 200 millions de dollars, a insisté le directeur général. «Pour quelqu’un qui a le goût d’être dans l’action, il n’y a aucune autre ville de notre taille au Québec qui peut offrir tout ça, a-t-il dit. C’est assez remarquable.»

La nouvelle structure organisationnelle de la Ville de Gatineau permettant la création de ces nouveaux postes a été adoptée par le conseil municipal le 18 octobre dernier.