La première phase du système construite par le consortium Rideau Transit Group a été mise en service en septembre 2019. Elle comprend 12 stations réparties sur 12,5 km, soit du chemin Blair jusqu’au pré Tunney.
Le coût pour cette première phase a dépassé les 2 milliards de dollars et n’a pas été sans pépin. La ligne a été le théâtre de déraillements et de bris d’équipement, dont à des roues de trains, à des essieux et à des problèmes électriques.
«Engagement envers la population d’Ottawa»
«Nous avons pris un engagement envers la population d’Ottawa. Nous avons dit que nous trouverions pourquoi des problèmes sont survenus durant la construction et l’entretien du réseau de train léger sur rail et les façons d’éviter qu’ils se répètent à l’avenir. Je crois que nous y sommes parvenus», a déclaré dans un communiqué publié mercredi le commissaire responsable de l’enquête, le juge William Hourigan.
La Commission a tenu des audiences publiques sur les troubles de l’étape 1 du train léger du 13 juin au 7 juillet 2022, notamment sur l’approvisionnement, la livraison et l’exploitation du premier tronçon de la Ligne de la Confédération. Une quarantaine de témoins ont été entendus.
Lors des audiences, les avocats de la Commission ont notamment questionné les témoins sur les appels d’offres, sur la période de tests de l’été 2019 et sur des pressions politiques alléguées qui auraient été exercées sur des aspects du projet.