Le directeur général Shawn Burke espère nommer son nouvel homme de confiance bien avant Noël. Il a demandé et reçu la permission dans les derniers jours de discuter avec des employés sous contrat avec d’autres organisations.
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«Maintenant que le match de la coupe Grey a été disputé, nous pouvons entamer le processus d’embauche. Nous avons identifié les candidats qui nous intéressent. Nous avons demandé les permissions nécessaires», a-t-il relaté, mardi après-midi, au Droit.
Burke confirme qu’il veut «ratisser large pour plusieurs raisons».
«Je dois à tout le monde dans l’organisation de prendre la meilleure décision possible, a-t-il dit. Et ce sera le premier entraîneur-chef que j’embauche. Je veux m’assurer que je trouve le bon pour notre équipe. Je veux donc apprendre à connaître les candidats.»
Embauché en décembre 2021, Burke a hérité de Paul LaPolice en tant que coach à Ottawa. Il a été contraint de le congédier au début du mois d’octobre alors que le Rouge et Noir a subi une 11e défaite en 14 parties.
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Bob Dyce a pris la relève sur une base intérimaire. Le coordonnateur des unités spéciales sera interviewé dans les prochains jours, a confirmé le DG.
C’est le seul nom confirmé parmi les candidats.
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En coulisses à travers la LCF, on s’attend à ce que le Rouge et Noir discute avec l’ancien entraîneur-chef des Alouettes, Khari Jones, le coordonnateur défensif des Tiger-Cats, Mark Washington, et le coordonnateur des unités spéciales des Stampeders, Mark Kilam. Il ne serait pas surprenant que l’équipe tende une perche à l’entraîneur-chef des Gee Gees, Marcel Bellefeuille, qui a déjà dirigé à Hamilton en plus d’occuper différents postes ailleurs dans le circuit dans les deux dernières décennies. De plus, il s’agit d’un produit local.
Ce qu’on sait?
Burke a indiqué qu’il tient à ce que le prochain entraîneur-chef de son équipe possède de l’expérience de la LCF. «Je n’ai pas de préférence de quel côté du ballon», précise-t-il.
«Je veux une personne organisée qui amènera du leadership. Une personne qui communiquera bien nos valeurs et notre culture d’équipe en plus de les mettre à l’avant-plan sur une base quotidienne dans nos activités. La personne devra aussi être en mesure d’assembler un solide personnel d’entraîneurs. Tu es aussi bon que les gens avec lesquels tu t’entoures. Ces gens devront être d’excellents enseignants.»
Ce n’est pas tout.
«Je veux un entraîneur-chef qui possède d’excellentes connaissances de la LCF et qui sera capable de prendre des décisions durant les parties.»
Ce fut une des choses que les partisans reprochaient à LaPolice. Sa prise de décision a laissé à désirer à plusieurs reprises durant des matches serrés que ce soit le choix ou non d’un temps d’arrêt ou la sélection de jeux à des moments cruciaux.
Shawn Burke a précisé qu’il y a «un bon mélange» de candidats ayant de l’expérience comme entraîneur-chef et d’autres «qui n’ont pas été entraîneurs-chefs auparavant».
Durant cet entretien avec Le Droit, il a été question aussi des négociations avec les nombreux joueurs qui pourront devenir autonomes en février prochain. Nommé joueur défensif par excellence dans la LCF, Lorenzo Mauldin fait partie de ceux qui auront besoin d’un nouveau contrat.
Aucun pourparler n’a été entamé jusqu’ici avec ces joueurs. Dans le passé, l’organisation avait pris l’habitude de prolonger des contrats en novembre ou décembre.
«Ça commencera tôt en décembre quand nous aurons un nouvel entraîneur-chef en place. La personne choisie aura son mot à dire quand viendra le temps d’assembler notre alignement. Avec tout le talent que nous avons, je m’attends à ce que la personne veule au retour de certains joueurs. J’en ai parlé aux joueurs lors de nos rencontres individuelles de fin de saison.»