C’est dans le but avoué de souligner le militantisme et les réalisations de cette commissaire en cheffe des eaux de la Nation anichinabée, que le Musée met en vitrine cette exposition qui se tiendra jusqu’au 8 janvier.
Originaire de la Première Nation de Wiikwemkoong, sur l’ile Manitoulin en Ontario, Autumn Peltier est rapidement arrivée à la conclusion que le droit à l’eau n’était pas un état de fait pour tous.
Alors qu’elle était âgée de huit ans, Autumn Peltier a assisté à une cérémonie dans la Première Nation de Serpent River, en Ontario, et a vu des panneaux d’avis d’ébullition de l’eau dans cette communauté.
Cela l’a incité à se battre pour le droit à l’eau potable, salubre et propre, à la fois dans les réserves situées sur le territoire du Canada et dans le monde en développement.
En 2016, âgée de seulement 12 ans et portée par son activisme, elle a participé à un échange très médiatisé avec le premier ministre Justin Trudeau, lors duquel elle a demandé de «protéger les eaux» contre le développement des pipelines.
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Inspirée par sa mère
Le militantisme d’Autumn s’inspire des enseignements de sa communauté, en particulier ceux de sa mère et de sa grand-tante, Josephine Mandamin, une militante autochtone du droit à l’eau dans la région des Grands Lacs et la protectrice en cheffe de l’eau de la Nation anichinabée jusqu’à sa mort, en 2019. Après le décès de sa grand-tante, le Conseil de la Nation anichinabé a choisi Autumn pour lui succéder à titre de protectrice du droit à l’eau et de commissaire en cheffe des eaux de la Nation.
Cette année, elle a figuré parmi les trois finalistes au Prix international de la Paix des enfants, une première pour une Canadienne.
Le Musée propose au public d’en apprendre plus sur cette jeune autochtone et pour y arriver, on mettra en vedette des objets liés à son plaidoyer international, dont la robe qu’elle a portée lors de son allocution devant l’Assemblée générale des Nations Unies, en mars 2018.
L’expo est présentée dans le corridor des Expositions spéciales du Musée et les objets seront ensuite présentés dans la salle de l’Histoire canadienne.
Pour plus d’informations, on peut consulter le site web du Musée.