Le secret le moins bien gardé, pour une visite pas trop onéreuse, est le British Museum. On ne fait pas moins cher. Il est complètement gratuit. Et on n’y est pas chiche sur la collection : cinq étages et plus de 70 salles d’exposition. On peut y passer la journée, même si on se lassera peut-être de tous ces objets issus des quatre coins du monde. Le British Museum, c’est l’Égypte ancienne et ses momies, la Grèce et la Rome antiques, avec des statues, des vases et des sculptures, l’Asie avec ses céramiques et ses pierres précieuses, les reliques de la Mésopotamie et plus encore. Surtout, c’est la Pierre de Rosette, celle-là même qui a permis de déchiffrer les hiéroglyphes.
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S’il est gratuit, le musée exige tout de même que tous ses visiteurs se soumettent au détecteur de métal et à la fouille de leur sac à dos. Il y a donc forcément une file d’attente à l’entrée, qu’on ait réservé nos billets ou pas. Pour les plus pressés ou les moins patients, comme moi, un plan de l’édifice comporte une liste des objets incontournables. À défaut de tout voir, ces 12 articles de grande valeur méritent à eux seuls la visite.
Parmi ces incontournables, les figurines de Lewis, datant du 12e siècle, qui font partie du plus célèbre jeu d’échecs du monde. Des sculptures du Parthénon sont aussi exposées. Dans le même sens, difficile d’ignorer les sarcophages et les rayons X qui nous permettent de voir l’état de conservation des momies à l’intérieur.
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Une tournée des parcs
Les parcs sont aussi des lieux de rencontre très prisés des Londoniens, qui y occupent les moindres recoins. Green Park, par beau temps, est rempli de randonneurs qui se reposent en mangeant une crème glacée ou une gaufre. À un jet de pierre, on peut observer Buckingham Palace ou s’aventurer dans le parc St. James, autour du petit lac du même nom.
Dans le quartier de Greenwich, le parc Greenwich, où on peut traverser le célèbre méridien, est relativement calme et idéal pour prendre un bain de soleil. On y trouve l’observatoire royal, qui ne vaut pas le prix du billet à moins d’être un grand passionné d’astronomie, et le National Maritime Museum, gratuit. Le Greenwich Market est petit et agréable, et il permet de calmer notre faim à la bonne franquette. On peut ensuite rentrer au centre-ville avec un bateau-taxi, ce qui permet d’observer Londres d’un autre point de vue.
Toujours dans les parcs, Soho Square vibrait d’un achalandage monstre à l’heure du lunch, tellement qu’il était difficile d’y trouver un endroit pour se poser. Quelques stands de cuisine de rue, à proximité, permettent en été de trouver des mets de partout pour toutes les faims. Soho, c’est aussi le quartier gai de Londres, où les drapeaux arc-en-ciel flottent sans retenue. On en fait rapidement le tour, comme du secteur achalandé de Carnaby, où l’art de rue et les boutiques retiennent l’attention.
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Camden Market
Mon coup de cœur demeure néanmoins Camden Market, où on peut se promener longtemps, longtemps, longtemps, sans rien acheter, en étant continuellement ébloui. De la station de métro Camden Town, on peut remonter la rue Camden High en portant une attention particulière aux façades des commerces. La boutique de chaussures Quarter a orné sa devanture... d’une énorme chaussure. Namaste, avec ses motifs multicolores, est ornée d’une tête d’éléphant. Une grande roue de bonbons et une façade complète de lunettes rouges s’ajoutent au panorama.
Pour le côté moderne, le marché de Buck Street donne l’impression d’être composé de conteneurs empilés les uns sur les autres.
Toute cette fantaisie mène au marché de Camden, où les curieux s’agglutinent près d’une statue d’Amy Winehouse ou visitent la boutique de bonbons d’Hans et Gretel.
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Je ne suis pas certain que je me remettrai de mon passage à la boutique underground Cyberdog, dont l’entrée est gardée par des androïdes géants. On y trouve des vêtements futuristes pour amateurs de raves et de musique électro. Pas certain que tous les articles y sont pour toute la famille non plus. On s’y engouffre en descendant un escalier roulant et en se laissant envelopper par une musique rythmée assourdissante. Les lumières y sont tamisées et les vêtements fluorescents y sont tout à coup mis en évidence. Plus on descend des étages, plus les vêtements paraissent inusités.
Si je n’y ai rien acheté, j’en suis quand même ressorti avec d’étranges images en mémoire.
Reste encore la promenade le long de la Tamise, de jour comme de soir, qui offre des points de vue agréables sur les bâtiments classiques ou modernes que Londres peut offrir. La ville illuminée prend un tout autre visage, comme le Tower Bridge, qu’il vaut la peine de traverser tant de clarté que dans l’obscurité. Le secret, en un mot : flâner!
Pour les petits, ou les grands enfants, un détour par la gare King’s Cross permettra de prendre une photo à la fameuse plateforme 9 3/4 des films d’Harry Potter.