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En une saison, le club est passé de la cave au sommet du classement de la Première ligue canadienne de soccer (CPL), remportant ainsi le premier trophée de son histoire. Il a tassé les champions en titre en demi-finale en évoluant devant 8428 spectateurs contre le Pacific FC à la Place TD.

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La fièvre du soccer s’est emparée de la région d’Ottawa/Gatineau. En finale, 14 992 spectateurs espéraient vivre un moment historique, mais le Forge FC de Hamilton a confirmé sa suprématie dans la CPL en remportant un troisième titre en quatre ans avec une victoire sans équivoque de 2-0 contre l’Atlético.

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La déception était palpable sur le visage des joueurs après la rencontre dimanche soir devant une foule record. Deux jours plus tard, la douleur demeurait vive, mais le président-directeur général du club a eu le temps de faire le vide. Avec le recul, il demeure extrêmement fier des pas de géants effectués par son club en 2022.

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«Nous avons peut-être perdu la finale, mais nous avons gagné 15 000 nouveaux partisans qui sont venus nous appuyer en reconnaissance pour le travail accompli», a lancé Fernando Lopez lors de la journée où les joueurs sont venus vider leurs casiers mardi à la Place TD.

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Pour la première fois de son histoire de quatre ans, la CPL a octroyé un trophée aux champions de sa saison régulière de 28 matches. À ce chapitre, l’Atlético a été le club le plus constant de la ligue. Le second trophée, celui des séries, nécessitait du succès réparti sur trois matches.

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«Avant la finale, nous venions de traverser une séquence de 11 matches sans défaite», ajoute Lopez.

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Fraîchement décoré du titre de l’entraîneur-chef de l’année dans la CPL, Carlos Gonzalez était assis à ses côtés et il a saisi la balle au bond.

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«Cette année, il y a eu deux champions. Le Forge a reçu le trophée pour ses accomplissements en séries. Nous avons reçu le trophée qui récompensait l’équipe qui a fait le meilleur travail pendant neuf mois.»

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L’Atlético connaissait la force de frappe du Forge FC en finale. Cette équipe a tellement de joueurs talentueux qu’elle pouvait se permettre de faire une rotation de joueurs durant la saison régulière. Dans les séries, quand l’entraîneur-chef Bobby Smyrtiotis déploie son alignement «A», le Forge est bien difficile à arrêter.

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La finale était à la portée de la main de l’Atlético. Pour la première fois en trois ans, les Ottaviens avaient réussi à vaincre Hamilton en saison régulière. Ils l’ont fait sur la route de surcroit. Ils pouvaient rêver à leur cerise sur le gâteau, mais ce sera partie remise.

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Plus affamé

Fernando Lopez philosophait même un peu mardi. Une victoire aurait été quasiment trop belle pour être vraie.

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«Si nous avions atteint l’objectif de gagner le championnat des séries en seulement trois ans, ça aurait paru trop facile! Ce revers va nous permettre de rester affamés. Pour moi, c’est une motivation supplémentaire. Le travail n’est pas complet.»

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N’empêche, les choses ont changé rapidement pour l’Atlético. À pareille date l’an dernier, Lopez faisait son mea culpa après une saison où son club avait pris le dernier rang. Il disait avoir appris des leçons et qu’il allait permettre à son club de se qualifier pour les séries. À ce chapitre, il a plus que réussi.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Fernando Lopez est encore plus affamé en vue de la saison 2023 après avoir vu la finale de la CPL lui glisser entre les doigts.","contentType":"image","credits":"Le Droit, Patrick Woodbury ","position":13,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe817410b-9ebc-41b5-8d17-f59b384434dd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":14,"text":"

«Si nous étions assis ici au début de la saison et que m’aviez dit que nous serions dans la finale de la CPL avec un record d’assistance après avoir gagné le championnat de la saison régulière, je l’aurais pris. C’est sûr que voulions gagner la finale, mais nous avons plusieurs raisons d’être fiers.»

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Similitudes avec le Fury

Les similitudes entre le club finaliste du Fury de 2015 et l’Atlético de 2022 ont été nombreuses cette saison, ne serait-ce que par leur style de jeu axé sur la défense compacte et une contre-attaque dynamique. En 2015, Marc Dos Santos avait reçu le titre de l’entraîneur-chef de l’année dans la NASL. En 2022, Carlos Gonzalez a hérité du même titre dans la CPL.

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Les deux clubs se sont inclinés en finale de leurs ligues respectives, mais cette fois, le club de soccer professionnel d’Ottawa n’aura probablement pas à attendre sept ans avant d’avoir à retourner en finale.

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Après 2015, Marc Dos Santos était allé travailler dans la MLS. Son départ avait entraîné un exode de joueurs. La saison prochaine, Carlos Gonzalez sera de retour pour la deuxième année de son contrat de deux ans.

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La saison 2023 sera une continuité de 2022, mais l’équipe voudrait modifier quelque peu son style de jeu pour être plus spectaculaire.

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«J’ai maintenant toute une saison morte pour nous préparer à la prochaine saison. Nous faisons du sport professionnel et le but, c’est de gagner. Nous avions des outils pour avoir du succès cette année. Nous avons fait de notre mieux avec ce que nous avions. L’année prochaine, nous aurons sûrement plus d’outils pour recréer les mêmes résultats ou en faire encore plus.»

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Le sport professionnel étant ce qu’il est, il y aura immanquablement du mouvement chez les joueurs, mais il y a une chose qui ne changera pas pour Carlos Gonzalez.

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«Ce qui est vraiment important, c’est que nous avons créé une identité avec ce club. C’est difficile à faire en si peu de temps. À chaque match, cette identité nous permet de nous montrer sous notre meilleur jour. L’identité commence avec un état d’esprit. C’est une façon de penser. C’est une ambition, un engagement. Ce sont les piliers d’une identité d’équipe. Après, nous transportons cette identité sur le terrain pour aller chercher la meilleure performance possible. Cet état d’esprit amène de la versatilité, nécessaire pour gagner de différentes façons.»

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Améliorations à faire

Après la saison 2021, Fernando Lopez avait indiqué que les faiblesses du club étaient tellement évidentes qu’elles allaient être faciles à corriger. Après avoir gagné le championnat de la saison régulière, on pourrait penser qu’il sera plus difficile d’améliorer le club.

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Erreur, dit le PDG.

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«Vous serez surpris. Il reste encore beaucoup de choses à améliorer à tous les niveaux. On étudie même la possibilité de rassembler nos joueurs ici en janvier pour que la saison morte soit moins longue. On pourrait s’impliquer ici dans la communauté avant de partir pour notre camp d’entraînement en Espagne», a confié Lopez.

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L’Atlético a performer au-delà des attentes en 2022, mais la grande famille de l’Atlético de Madrid est difficile à rassasier. Voilà qui devrait donner le goût aux partisans de revenir en grand nombre en 2023.

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