Chronique|

La revanche par l’Histoire

Le Canada a rapatrié deux femmes du camp de détention al-Roj, en Syrie.

CHRONIQUE / On s’en souvient tous, de ces «impies» décapités en direct. De ces malheureux brûlés vifs dans des cages. De ces homosexuels défenestrés. Les exactions sans nom commises par l’État islamique (EI) souillaient de sang nos bulletins de nouvelles quotidiens. Soyons honnêtes: il est ardu d’avoir de l’empathie pour les Canadiens partis volontairement appuyer ces barbares et qui implorent aujourd’hui Ottawa de les rapatrier parce qu’ils souffrent de leurs mauvaises conditions de détention. La tentation est grande de les laisser croupir dans les camps malfamés de Syrie en guise de pénitence. Mais notre devoir envers l’Histoire nous oblige à changer d’approche.