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Dimanche soir, tous les danseurs ont ému et ont été émus. La quatrième saison de l’émission de danse de TVA offre une fois de plus de magnifiques moments chargés en émotions.

Onze troupes ou solistes sont montés sur l’immense scène de Révolution. Des visages connus, comme celui de Ann-Florence et Ophélie ou TNV, tentent encore une fois le tout pour le tout pour se rendre en finale.

Le premier duo, les soeurs Bégin, ont ouvert ce deuxième épisode d’auditions avec force, douceur et envoûtement. Elles ont fait l’unanimité auprès des maîtres. Connectées et tricotées serré, leur performance était tout simplement magnifique. Ann-Florence et Ophélie passent donc au face-à-face.

Sébastien, un jeune danseur de 17 ans d’Orléans, dans l’Est ontarien, a pour sa part proposé de puissants et impressionnants sauts dans lesquels l’esthétique des lignes était incroyable. Sa révolution hallucinante lui ouvre la porte vers les face-à-face.

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Joanne et Anton, un duo de Toronto à la splendide posture, ont été brillants et ensorcelants. Ils ont tenu les maîtres sur le bout de leur siège tout au long du numéro. Pour leur perfection et leurs prouesses. Et pour tout ça, ils passent eux aussi au face-à-face.

Glitch Control, un trio de popping a voulu être explosif et il l’a été. Seul bémol, on les voyait littéralement réfléchir à leurs mouvements. Leur impressionnante révolution et leur freestyle les amènent à la prochaine étape.

Isabelle, une véritable boîte à surprises, caresse le rêve de se trouver sur la scène de Révolution depuis le début de la première saison. Elle s’est laissée envahir par la musique tout en créant des angles incroyables. Elle aussi a charmé les maîtres par sa pureté. Un vrai bonheur de la regarder danser. Et ce n’est pas fini parce qu’elle s’en va au face-à-face.

Gabrielle a performé pour la première fois en solo. Charmante et mystérieuse, sa proposition était originale. Avec des déconstructions, des architectures intéressantes et des mouvements répétitifs, elle n’a pas réussi à convaincre tout le monde. Elle est la première de cet épisode à aller au ballottage.

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TNV, une troupe de la saison 3, était elle aussi de retour. Toujours avec un concept. Le sourire, le faux, celui qui se cache derrière la détresse; le jeu était mature et sincère. Entre hip-hop et contemporain, la troupe a pris beaucoup d’assurance depuis l’an dernier. L’équipe passe au face-à-face.

Émilie, 11 ans, a ému tout le monde. Par sa présence scénique, sa confiance et son jeune âge. Lydia Bouchard et Jean-Marc Généreux l’ont invité à revenir. On a déjà hâte de la revoir.

Jean-Michel et Joël ont voulu dénoncer la brutalité policière. Le duo a passé un message de révolte, mais un message puissant. Tout était dans la théâtralité et la musicalité. Les Twins n’ont pas totalement aimé, mais ils passent tout de même au ballottage.

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Clique, une troupe féminine, a tout donné. De waacking, à jazz à hip-hop, les maîtres n’ont rien eu à dire. Ils ont tous poussé la manette devant ce numéro énergique. Que dire de leur révolution? Rien de plus, sauf souligner leur souplesse incroyable. Elles s’en vont bien sûr au face-à-face.

Un silence a envahi le plateau de Révolution à la fin du numéro d’Amélie Albert. D’une grande fragilité, son immense technique était tout en finesse. Elle a charmé les maîtres malgré quelques points d’interrogation. Par chance, Lydia Bouchard a ramené ses collègues à la raison. Pas question de laisser partir un aussi grand talent.

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Soulignons également la grande écoute de Sarah-Jeanne Labrosse à qui les danseurs se confient sur leurs histoires douloureuses, partagent leurs plus grands rêves et racontent leurs plus belles aventures. Elle a toujours cette oreille attentive, comme une grande soeur, une meilleure amie, une confidente.

Dimanche prochain, place à la troisième ronde des auditions.

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