Après la réunion tenue dans une salle du cabinet de la mairie, un point de presse était prévu pour les médias, mais seul Mathieu Lacombe, député sortant de Papineau, s’est exprimé et a répondu aux questions au nom de ses collègues. 

«[Mme Bélisle] nous avait fait des demandes, à tous les candidats aux élections, dix demandes de la Ville de Gatineau. Ce sont des demandes dont on connaissait déjà l’existence, puisqu’on y a travaillé depuis quatre ans. Des sujets sérieux, importants, on pense à l’habitation, le logement, au rattrapage qu'on a à faire en santé, en études postsecondaires aussi. On lui a fourni un document avec des réponses. Elle était bien contente de ça, d’ailleurs semble-t-il qu’on est le seul parti à lui avoir fourni des réponses à tout ça par écrit dans un document formel.» 

M. Lacombe a souligné que les demandes de la municipalité sont des demandes «plus générales», qualifie-t-il, et s’est dit très ouvert à travailler avec la Ville sur ses dix requêtes si ses quatre collègues et lui sont élus ou réélus le 3 octobre prochain. 

Advenant que la CAQ ne réussisse pas son tour du chapeau de rafler tous les cinq comtés régionaux, Mathieu Lacombe a assuré que le rôle d’élu est de travailler pour que les enjeux avancent, peu importe le nombre de députés élus. «Mais je dois dire que si on pouvait ajouter Corinne [Canuel-Jolicoeur, candidate caquiste dans Pontiac] et Suzanne [Tremblay, candidate caquiste dans Hull] à notre équipe, on aurait encore plus de poids pour faire avancer ces projets-là, a-t-il affirmé. «Quand on chante tous la même chanson, quand on travaille tous dans la même équipe avec des efforts coordonnés, habituellement ça donne toujours de meilleurs résultats.»