Un automne occupé attend Provost et les Gee Gees

Cassandra Provost, attaquante de l’équipe de soccer féminin des Gee Gees d’Ottawa.

Cette redoutable attaquante d’Acton Vale se trouvait dans la mire de l’équipe de soccer féminin des Gee Gees d’Ottawa depuis son adolescence.


«L’équipe m’avait approché une première fois quand j’avais 15 ans», a confié Cassandra Provost, mardi, avant un entraînement au complexe sportif Minto.

L’étudiante-athlète en comptabilité dispute sa deuxième saison dans le gris et grenat. Elle devait faire ses débuts en 2020, mais la pandémie a changé la donne.



Provost trône au sommet des marqueuses de la conférence ontarienne à mi-chemin de la présente saison régulière.

La jeune femme âgée maintenant de 20 ans a déjà six buts en cinq parties. Elle avait touché la cible à sept occasions en neuf matches l’automne précédent.

«Marquer, c’est toujours ce que j’ai fait depuis que je joue au soccer. Ce n’est pas un début de saison plus fort qu’un autre. Mais ça aide que nous ayons une bonne équipe. Nous jouons bien ensemble», a-t-elle souligné.

Provost excelle, les Gee Gees aussi. La formation dirigée par Steve Johnson montre une fiche de 3-1-1. Elle est classée cinquième au pays et tentera de se qualifier en vue des championnats canadiens pour une 15e fois dans son histoire.



«Au début, je voulais aller étudier et jouer aux États-Unis. Mais là-bas, la priorité est le sport avant les études», a relaté Provost au sujet de sa décision de rejoindre les Gee Gees en 2020.

Puis elle s’était rappelé cette discussion avec un dirigeant de l’Université d’Ottawa, quelques années auparavant.

«On m’avait beaucoup parlé du programme en me disant que si jamais j’étais intéressée par l’équipe, les Gee Gees seraient très intéressés aussi à moi», a-t-elle expliqué.

Cassandra Provost est étudiante en comptabilité et en est à sa sa deuxième saison dans l'uniforme gris et grenat

«C’est une très bonne école ici. Et le soccer est d’un très haut niveau. Les Gee Gees ont toujours une bonne équipe, d’une année à l’autre. Ils recrutent bien. Et les filles s’entendent bien. Il y a une belle ambiance. Et quand tu as du plaisir à jouer, ça va habituellement bien aller pour toi sur le terrain.»

Provost s’est pointé en grande forme à Ottawa à la fin de l’été. Elle avait passé quelques mois dans la Première Ligue de soccer du Québec, marquant huit buts dans l’uniforme de l’AS Laval.

«Tu ne te fatigues jamais de ça», a-t-elle dit de déjouer les gardiens adverses.



«Ça reste le fun. Mais le niveau de jeu était différent. Tu affrontes des joueuses plus âgées qui possèdent aussi plus d’expérience. C’est un peu plus technique.»

Beaucoup de travail attend Provost et les Gee Gees dans les prochaines semaines. En fait, c’est carrément un horaire de fou.

En plus de se taper le reste du calendrier régulier universitaire ontarien, une partie de l’équipe se dirigera vers le Mexique pour un tournoi international. Elle doit y participer en tant que championne du monde universitaire en titre.

Puis tôt en 2023, ce sera place aux championnats du monde prévus en Chine où les Gee Gees tenteront de répéter leur exploit de 2019.

À travers tout ça, il y a cet objectif de se qualifier en vue des championnats canadiens et offrir une troisième conquête à l’Université d’Ottawa.

«Je ne suis pas trop stressée pour le reste de l’année. Nous avons quelques petits problèmes de communication à arranger sur le terrain et tout ira bien pour l’équipe.»

Des problèmes normaux quand un club compte six à sept recrues dans ses rangs. Le temps finit par arranger les choses.

Le prochain test des Gee Gees aura lieu ce samedi à Ottawa contre les Ridgebacks d’Ontario Tech (1-4-0).