Récit semi-autobiographique, The Fabelmans plonge dans la propre enfance de Steven Spielberg, entre mésentente parentale, brimades antisémites et exploration du 7ème art. Ce long-métrage très personnel, présenté en avant-première dans la métropole canadienne, sortira officiellement en novembre.
Après avoir reçu un tonnerre d’applaudissements lors de la présentation mondiale au TIFF le week-end dernier, il en a décroché dimanche le prix du public, principal trophée remis lors du festival canadien qui, à la différence de Cannes, Berlin ou Venise, ne compte pas de compétition officielle. C’est toutefois le premier festival de cinéma d’Amérique du Nord et de fait est toujours vu comme une rampe de lancement pour les Oscars.
«Comme je le disais sur scène l’autre soir, je suis vraiment heureux d’avoir amené ce film à Toronto», a réagi dans un communiqué le réalisateur de 75 ans, considéré comme un des plus grands réalisateurs vivant d’Hollywood, avec à son actif des classiques comme Les Dents de la Mer ou E.T..
Basé sur son enfance en Arizona, ce drame sur le passage à l’âge adulte explore les secrets de famille d’un jeune homme passionné de cinéma, et met notamment en scène Michelle Williams, Paul Dano, et Seth Rogen.
Semi-autobiographique, le film suit le jeune Sammy Fabelman et sa famille. Les parallèles avec la vie de Spielberg apparaissent clairement. Comme lui, la famille Fabelman déménage du New Jersey en Arizona puis en Californie et Sammy tombe amoureux du cinéma, se perfectionnant avec l’aide de ses amis et inventant des techniques pour la caméra.
«J’utilisais vraiment de la colle et de la salive, essayant de trouver comment faire tenir les choses ensemble», s’est-il souvenu. Le film reprend beaucoup des films amateurs qu’il avait réalisés adolescent.