Originaire de Rockland et membre actif de l’ACFO depuis 2017, le nouveau président occupait jusque-là le poste de trésorier au sein de l’organisation.  

Épris de culture, il produit et anime le balado Assis Devant, qui revient sur l’histoire de l’Ontario français. 

M. Barrette est également gestionnaire de l’animation culturelle au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario.  

Moins de 24 heures après son élection, le nouveau président qui a eu pour concurrent le candidat Daniel Groleau Landy, explique n’est pas être «tant que ça» surpris par son élection. 

«Dans la grande majorité de cas très favorables, maintenir une continuité et une stabilité organisationnelle c’est bien. Je me considérais quand même en très bonne posture pour occuper le poste de président sachant que je connaissais très bien les dossiers. Je connais très bien les enjeux de l’organisme et je suis aussi conscient des orientations que l’organisme s’est données au cours de dernières années», affirme-t-il.  

Dans la continuité 

D’ailleurs, le nouveau président est formel. Son mandat sera celui de la continuité.  

M. Barrette explique par conséquent vouloir rejoindre au maximum les différentes communautés francophones de la capitale fédérale. Allant des personnes de la communauté LGBTQ2S+ aux Autochtones, en plus des autres minorités visibles, en autres. 

«On a remarqué avec les dernières données de Statistique Canada que le poids de la francophonie diminuait un peu partout à l’échelle du pays. Donc, c’est plus important que jamais d’être présent dans les communautés francophones pour célébrer cette belle francophonie-là», lance-t-il.  

Pour y arriver, le nouveau président souhaite poursuive avec des projets tels qu’Ottawa bilingue, organiser plus de consultations avec la population francophone, inviter les gens à se rencontrer autour des 5 à 7, et «créer des projets sur mesure». 

«On a eu un projet récemment qui répondait aux besoins de la communauté LGBTQ2S+ et on veut continuer avec ça. C’est vraiment de créer des opportunités. Peu importe le type de francophone tu es, tu auras une activité qui répond au besoin de ta communauté», explique-t-il.  

Sortir des sentiers battus

Éric Barrette a également l’ambition de faire sortir l’ACFO des sentiers battus. «L’ACFO représente l’ensemble des francophones d’Ottawa. C’est donc un défi pour l’ACFO depuis toujours, de ne pas seulement se concentrer dans les secteurs naturellement francophones comme Vanier ou Orléans. Mais de répondre aux francophones de l’est à l’ouest du territoire. Il y a des francophones dans les quatre coins de la ville. On doit être en mesure de répondre et représenter l’ensemble de ces francophones-là», conclut-il.