Ça se passait mardi soir. La veille, il était rentré très tard de l’Angleterre. Plus précisément de Birmingham où il avait été un karatéka fort occupé.

L’athlète âgé de 26 ans a livré un total de 15 combats en trois jours dans deux compétitions différentes. Il a ramené deux médailles en plus d’un.... oeil au beurre noir.

«Les cicatrices sont bien là de mon dernier voyage. En plus de l’oeil au beurre noir, j’ai des bleus un peu partout sur le corps. Des fois dans le feu de l’action, tu oublies que tu manges de bons coups.»

La bonne nouvelle?

Rivest peut maintenant se reposer. À moins d’un revirement, il a terminé sa saison internationale qui l’a amené un peu partout, de l’Uruguay à l’Espagne en passant notamment par l’Égypte.

Le produit du club Beaudoin Karaté Gatineau a participé à cinq rendez-vous importants chez les moins de 75 kg, terminant sur le podium à deux reprises en plus de percer le top 5. «J’ai aussi atteint la ronde quart de finale à une étape de la Coupe du monde», souligne-t-il.

Ces résultats lui ont permis de poursuivre son ascension sur l’échiquier international. Il se pointe maintenant au 35^e rang mondial dans sa catégorie de poids.

«Mon meilleur classement depuis le début de ma carrière. Je n’ai jamais été aussi haut», se réjouit Nicholas Patrick Rivest.

Revenons sur sa dernière sortie sur les tatamis en sol anglais.

La première compétition disputée était les championnats du Commonwealth. Rivest a terminé septième au concours individuel, s’inclinant en quart de finale. Puis à l’épreuve par équipe, il a aidé l’équipe canadienne à obtenir le bronze, gagnant ses quatre combats.

Ce dernier a aussi participé à un championnat de clubs deux jours plus tard, accédant à la finale. Au passage, il a notamment eu raison du vice-champion en titre de l’Europe.

«Je suis très fier de ma performance dans cette compétition», avoue-t-il.

«Je me donne maintenant au moins deux semaines pour un bon repos. Ensuite, je vais recommencer le travail en vue de l’an prochain.»

Sa première compétition de 2023 aurait lieu en janvier en Grèce.

«À moins qu’une subvention sorte de nulle part pour me permettre de participer à une autre compétition d’ici la fin de l’année.»