S’attaquer au problème d’épuisement professionnel

Le travail est pratiquement devenu une activité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Proximité PME présente des contenus qui mettent en valeur des approches et pratiques, d’ici et d’ailleurs, à la fois innovantes et inspirantes. À surveiller le samedi: des cas d’entreprises du Québec qui s’illustrent sur des enjeux importants du monde des affaires. 

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Le travail est pratiquement devenu une activité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Avec l’avènement des nouvelles technologies, qui rendent les gestionnaires et employés joignables à peu près n’importe quand et n’importe où, particulièrement en ces temps de pandémie et de télétravail, il n’est pas surprenant de constater que beaucoup d’entre eux se sentent épuisés. Or, l’épuisement professionnel est un problème sérieux qui mérite toute l’attention des dirigeants et des employés, rappelle Claudine Mangen, professeure associée en organisations responsables à l’École de Gestion John Molson de l’Université Concordia, dans un texte publié dans l’édition canadienne de la publication numérique The Conversation.

Il importe d’abord de fixer des limites. Les gens ont besoin et y ont droit, malgré les diverses pressions qui les amènent à travailler plus. D’autant plus en période de pénurie de main-d’oeuvre. Ils doivent se reposer pour profiter d’une meilleure santé et qualité de vie. « Si vous avez droit à des vacances, prenez-les. Le même principe vaut pour les congés de maladie : si vous y avez droit, prenez-les afin de pouvoir aller mieux », conseille fortement Claudine Mangen.

Il faut aussi se prioriser en prenant soin de répondre à ces questions : pourquoi vous faites votre travail que souhaitez-vous en retirer ? Qu’êtes-vous prêt à sacrifier ? Quoi d’autre que le travail est crucial dans votre vie ? Les entreprises ne doivent pas négliger les risques liés à l’épuisement professionnel qui peuvent notamment conduire à une augmentation du taux de roulement du personnel et à une perte de revenus liée à une baisse de la productivité, conclut Claudine Mangen.

Pour en savoir plus : 5 ways to deal with burnout at work

En collaboration avec l’École d’Entrepreneurship de Beauce