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Ce spectacle poético-théâtral baigné de science-fiction réunit les voix des poètes Alexandre Dostie, Marjolaine Beauchamp, JF No et Maude V. Veilleux – lesquels ont signé les textes de cette «dystopie éclatée et déroutante» concoctée en partenariat avec le Théâtre du Trillium.

Création originale, On a pas mangé de framboises depuis 1266 jours est l’adaptation scénique de l'œuvre sonore «futuriste et protéiforme» qu'avaient réalisée Mathieu Renaud et Pierre-Luc Clément.

Ces deux créateurs assurent d'ailleurs la direction artistique et musicale de cette version scénique présentée, en grande première dans le petit Espace René-Prévost (ERP), à raison de deux représentations prévues à 16 h puis 20 h, le 10 septembre.

Le spectacle allie poésie musique et science-fiction, sur fond de téléchargement des consciences dans un monde virtuel.

L'œuvre s’inspire tant du cinéma et du radio-roman de fiction des années 1950, que de la musique actuelle et du théâtre contemporain, fait valoir la Maison des arts littéraires.

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Quatre interprètes – «la crème des poètes du Québec, de jeunes voix très puissantes, qui portent loin», souligne la responsable des communications de la MAL et du Salon du livre de l'Outaouais, Lisanne Rheault-Leblanc – feront vivre au public «une aventure qui chamboule les genres».

OVNI malté

«C'est vraiment une aventure, une expérience hors de l'ordinaire, un OVNI» que cette pièce, s'exclame-t-elle. Dans On a pas mangé de framboises depuis 1266 jours, on se permet même l'audace de «renverser la scénographie» traditionnelle, en installant quelques spectateurs directement sur l'espace scénique (ce qui fera monter la capacité d'accueil de l'ERP à 54 places).

Elle mentionne également qu'une seconde installation sonore, ainsi que de la bière aux framboises brassée par Les Brasseurs du Temps, attendent les visiteurs dans le hall d'entrée du Centre culturel Jacques-Auger, où niche l'Espace René-Prévost (sis au 39, rue Leduc, dans le secteur du Vieux Hull).

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On a pas mangé de framboises met en scène deux développeurs en neuroscience ayant découvert comment téléverser la conscience d'un être humain dans les univers virtuels.

Ce couple de scientifiques est incarné par la poétesse montréalaise Maude V. Veilleux et le poète et musicien gatinois JF No. Elle, «femme froide et amoureuse des machines», télécharge son esprit dans le monde intangible des terra-octets, tandis que lui, «mari mégalomane», resté derrière ses consoles, offre à des millions d'individus la possibilité «d’échanger leurs vies mortelles contre une éternité sans corps».

Ce dernier ne sera pas physiquement sur scène, mais on pourra le voir et l'entendre par le truchement de l'informatique et des projections audiovisuelles (la conception vidéo est signée Katerine Dennie-Marcoux).

Un autre couple leur donne la réplique, celui-là composé par la poétesse et dramaturge Marjolaine Beauchamp et le poète et cinéaste trifluvien Alexandre Dostie. La première tient le rôle d'une mère de famille; le second, celui de son conjoint, un cowboy un peu tête brûlée.

À quatre voix, il proposent une «singulière lecture de l’avenir».

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Renseignements et billets : MAL (SLO)

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Lui, à jamais

La saison de la MAL se poursuivra samedi 24 septembre, avec un second spectacle, Lui à jamais, quant à lui présenté au Cabaret La Basoche (à 19h30).

Lui à jamais réunira sur scène les auteur.e.s Céline De Guise, Jean Boisjoli et Louise Dupré, qui ont mis leurs plumes agiles au service d’un «échange» nourri par leurs œuvres respectives.

À partir d'Un aller simple (un texte que Céline De Guise, initiatrice du projet, vient de publier à compte d'auteur), de Théo à jamais (éditions Héliotrope), de Louise Dupré et de Moi, Sam. Elle, Janis (David) de Jean Boisjoli, le trio s'apprête à «dialoguer sur des thèmes plutôt sombres ou douloureux, tels la mort, le féminicide ou l'abandon, expose Lisanne Rheault-Leblanc.

Cette « lecture croisée» s'articulera autour d'une question : «Comment réagir quand on se trouve face à la mort?» Leur «dialogue à trois voix» sera rehaussé mélodiquement et visuellement. Louise Poirier y ajoutera quelques «touches musicales», tandis que Raymond Aubin aura préparé un assemblage de photos d’archives.

Les livres seront disponible pour achat sur place.

Cinq spectacle cet automne

La saison automnale de la Maison des arts littéraires sera constitué de cinq spectacles à saveur littéraires, plus une activité de médiation, rappelle Lisanne Rheault-Leblanc.

«Un automne très, très cool, s'en vient», fait valoir la responsable des communications et du marketing du SLO et de la MAL. Elle ajoute que c'est le bon moment pour s'abonner aux activités, dans la mesure où les cartes de membre de la MAL donnent droit aux «bracelets passeport» que propose le SLO.

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