{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F427b4c0a-155d-4de3-ae0f-c8b7db8b4b1d.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"Québec","name":"Larry Hodgson","source":"Le Soleil"}],"channel":"Horticulture","chapters":[{"position":0,"text":"

La question est sur toutes les lèvres. Celles des employés des Mosaïcultures, des bénévoles, des visiteurs, des quidams dans la rue. Le chroniqueur du Soleil François Bourque l’avait déjà évoquée le 17 juin, dans sa chronique «La multiplication des fleurs et des touristes», avant même d’avoir vu la construction en question.

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C’est qu’après les Mosaïcultures de Québec, en cours jusqu’au 10 octobre et plus splendides que jamais, tout doit être démonté. Tout! C’est dans le contrat. Il n’y a pas d’exception.

Emblématique

Mais la pergola est déjà devenue, en quelques courts mois, le symbole même du lien des Mosaïcultures de Québec avec l’histoire de la ville de Québec, un élément historique retrouvé. Elle a été conçue spécifiquement pour le parc du Bois-de-Coulonge, selon les dimensions de l’empreinte d’un édifice fabuleux parti en fumée. La voir disparaître serait une perte tragique pour la ville de Québec et surtout pour le parc, où elle trône actuellement en reine.

L’histoire derrière la structure

Cette énorme structure joue un rôle primordial dans les Mosaïcultures Québec 2022, car elle fait le lien entre la longue histoire du site qu’est le parc du Bois-de-Coulonge, dont l’utilisation par les Européens date de 1637, et l’exposition du 21^e siècle. Mais pour savoir pourquoi, il faut comprendre qu’il manque au parc un élément clé, et ce, depuis plus d’un demi-siècle.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Beaucoup de gens se souviennent encore de la beauté de la résidence d’origine, Spencer Wood, au cœur du parc du Bois-de-Coulonge.","contentType":"image","credits":"Bibliothèque et Archives nationales du Québec","position":2,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7602f7e7-9b6d-40eb-8a97-7f242f6bfaeb.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":3,"text":"

En 1966, la résidence du lieutenant-gouverneur du Québec, au cœur du parc, et autour de laquelle le parc a été planifié, a été détruite dans un incendie. Le feu emporta le lieutenant-gouverneur lui-même, Paul Comtois, seule victime de la tragédie. À moins de compter la résidence vaste et fastueuse, lieu de nombreuses rencontres historiques, comme une victime aussi. La résidence ne fut jamais reconstruite, laissant ce magnifique domaine sans raison d’être. Depuis 56 ans, alors, le parc du Bois-de-Coulonge se cherche une vocation.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Un incendie ravage la résidence du lieutenant-gouverneur au parc du Bois-de-Coulonge, dans la nuit du 20 au 21 février 1966.","contentType":"image","credits":"Archives Le Soleil","position":4,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4a13399a-f86c-4d7d-b02b-5ddf587bcd0f.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":5,"text":"

Un beau parc… sans âme

L’incongruité de la situation est évidente à celui qui visite le parc du Bois-de-Coulonge en temps normal. Ce vaste parc a été bâti autour de… quelque chose qui n’existe plus. C’est comme on avait extrait son cœur. Depuis 1966, on pouvait même voir l’empreinte de l’édifice dessinée sur le sol. Et puis, il y avait ce grand escalier qui montait, montait… pour aboutir dans un espace essentiellement vide. Pourtant, il était conçu pour mettre la résidence en valeur. Quelle triste fin pour un parc autrefois réputé comme étant l’un des plus beaux du Nouveau Monde!

C’était une erreur de ne pas avoir reconstruit la résidence du lieutenant-gouverneur. C’est d’autant plus aberrant dans une ville comme Québec où l’histoire a toujours eu tant d’importance. C’est comme enlever le Château Frontenac au centre-ville en laissant un trou béant, puis de demander aux gens de faire semblant de ne pas remarquer son absence.

Un rappel historique réussi

Mais félicitations à Lise Cormier, vice-présidente exécutive et directrice générale de Mosaïcultures Internationales et à son équipe, d’avoir compris. En plaçant sa structure, la Pergola du lieutenant-gouverneur, au cœur du parc, sur l’empreinte même de la résidence disparue, on peut désormais saisir l’effet de la résidence manquante dans toute sa majesté!

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Installation de la Pergola du lieutenant-gouverneur, l’hiver dernier","contentType":"image","credits":"Mosaïcultures Internationales de Montréal","position":6,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc00e9176-c1d8-4d09-869f-f97d9140070c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":7,"text":"

Et ce n’est pas une construction légère! À 45 mètres de longueur, l’équivalent de cinq autobus scolaires, cette pièce extraordinaire a été conçue spécifiquement pour le parc. Actuellement couverte de plants de mosaïculture, elle représente une forme simplifiée de l’originale. Et elle domine le paysage comme le faisait la résidence d’origine.

Pourrait-on sauver la pergola?

Bien sûr! Quand on veut, on peut! La structure est architecturalement solide, faite pour durer un siècle. Si la Commission de la capitale nationale veut, il y a sûrement moyen de négocier.

Commençons par le début. Les citoyens veulent-ils sauver la pergola et redonner au parc du Bois-de-Coulonge la prestance qu’il mérite? Ou laisser le parc perdre encore son âme?

Je ne suis pas dans les secrets des dieux. J’ai même fait exprès pour ne pas poser de questions à ce sujet, pour laisser les choses évoluer. Je suis certain qu’il y a eu des discussions, mais je n’en sais pas plus.

Et ce n’est pas moi qui mènerai la bataille. Sans doute que je ne vivrai pas assez longtemps pour voir mon vœu de sa sauvegarde exaucé, car mes jours sont comptés. Mais j’espère que quelqu’un va bouger avant qu’on ne démonte la pergola et qu’il soit trop tard!

Ne manquez pas de visiter les Mosaïcultures au moins une dernière fois (il vous reste un mois!)… et sauvons la pergola!

*****

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Essayez d’imaginer plus de 200 sculptures vivantes assemblées dans le paysage vallonné du magnifique parc du Bois-de-Coulonge. On dirait que le site était fait pour recevoir une exposition de mosaïcultures.

Donner du temps

J’ai attendu moi-même quelque temps avant de visiter. Une exposition de plantes n’est jamais à son plus beau quand les végétaux sont fraîchement plantés… et les derniers furent plantés la veille de l’ouverture, le 24 juin! Il faut leur donner du temps. Mais là, après presque deux mois, tout est reparti et les floraisons ont bien repris.

Le temps froid et pluvieux a ralenti un peu la reprise au début. Par contre, la pluie abondante fait aussi en sorte que l’exposition utilise beaucoup moins d’eau que prévu.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La sculpture Mère-Terre est la plus connue, un symbole mondial des Mosaïcultures."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Rosemarie Sabor"},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7bec25ab-b408-4f82-a289-c312810e34de.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

Beauté et apprentissage

Il y a une quantité d’information à apprendre aussi, ce qui est parfait pour les curieux de tous âges. Les jeunes seront fascinés par les animaux en voie de disparition qu’on y présente, comme le fabuleux et menaçant dragon de Komodo, dont les yeux si réalistes semblent épier nos moindres mouvements. Les adultes trouveront les nombreux éléments historiques fascinants.

Chacun a sa sculpture mosaïque préférée. C’est la très grande Terre-Mère pour plusieurs, le symbole même des Mosaïcultures depuis le début de leur histoire il y a 22 ans. D’autres préfèrent la famille de girafes, dont une semble brouter un arbre du parc! Ou les lions rugissants, ou la baleine qui saute de l’eau.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Sculpture en mosaïque d’éléphant"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Rosemarie Sabor"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1d212e6d-d046-4109-ac3a-47cfa7147b72.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

Pour ma part, c’était la simple, mais majestueuse Pergola du lieutenant-gouverneur, une grande structure qui réplique l’ancienne résidence, détruite par le feu en 1966, et qui ne fut jamais reconstruite. Cette pergola fait revivre le Bois-de-Coulonge d’autrefois, oublié depuis maintenant 50 ans. Elle lui redonne ses lettres de noblesse et changera à jamais votre impression du parc qui fut, il n’y a pas si longtemps, un grand domaine de réputation mondiale.

Quelques secrets

J’ai pu faire la visite en compagnie de l’horticulteur en chef, Yves Vaillancourt, et j’ai appris plusieurs petits secrets que je partage avec vous, des complications que son équipe a rencontrées… et surmontées.

La grosse complication a été, tel que mentionné, le temps, beaucoup plus frais et pluvieux que prévu. Imaginez, trois jours avant l’ouverture, il faisait 9°C la nuit! C’est une température d’avril! Certaines plantes ont vite arrêté de fleurir (lantanas, scaevolas, etc.). D’autres, comme la lavande, ne fleuriront même pas cet été, faute de chaleur. Les bananiers sont restés nanifiés. Par contre, la vaste majorité des végétaux ont repris leur élan, ce qui explique la coloration actuelle, absolument extraordinaire.

L’effort de rendre hommage à la résistance des Ukrainiens avec la plantation massive de tournesols, leur fleur emblématique, est en bonne partie raté. Les nombreux écureuils du parc ravagent les plantes, cassant les tiges et volant les fleurs et les graines. Comme une armée de petits Russes, serais-je tenté de dire!

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La Pergola du lieutenant-gouverneur"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Mosaïcultures Internationales de Montréal"},"position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4823ac60-43eb-4710-8256-970f9071d811.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":6,"text":{"fr":"

Lors du transit de la structure du superbe Arbre-de-la-vie — haut de 16 m quand même — en sections de Laval à Québec, le transporteur, sans expérience avec les mosaïques de cette sorte, a abîmé irrémédiablement le système d’irrigation qui devait assurer l’arrosage automatisé. Comme résultat, cette énorme structure doit être arrosée par un horticulteur tenant un grand tuyau, à partir d’une plate-forme élévatrice, donc un peu comme vous auriez arrosé vos plants de tomate à la maison!

On n’a mis que trois plants de jacinthes d’eau dans le grand étang où batifolent les hippopotames. Quarante jours plus tard, la surface de l’eau en était déjà complètement couverte! Il faudrait sans doute de vrais hippopotames, qui les mangent avidement dans la nature, pour les contrôler.

Les plantations ont été, en bonne partie, faites non pas dans de la terre, mais dans des résidus qui témoignent de la vie d’autrefois : morceaux de poterie, têtes de pipe, argenterie, boutons, etc. Une véritable fouille archéologique!

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"L’une des sculptures les plus imposantes et sophistiquées, l’Arbre-de-la-vie, doit quand même être arrosée «à la mitaine»."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Rosemarie Sabor"},"position":7,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4e31cbf4-56f5-4eaa-8169-486085def248.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":8,"text":{"fr":"

Encore du temps pour visiter

Vous avez encore du temps pour visiter les Mosaïcultures Québec 2022! L’exposition restera ouverte jusqu’à l’Action de grâce, le 10 octobre. Elle est ouverte tous les jours de 10h à la tombée du jour.

Parc du Bois-de-Coulonge
1215, Grande Allée O, Québec
Tél.: 1 833 802-2022
Courriel: mosaicultures@billetteriealacarte.com
Info et achat de billets: mosaiculture.ca

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

*****

DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

LA TAILLE DES ÉPINES-VINETTES

J’ai neuf Berberis qui ont déjà presque 10 ans. Ils sont très gros et ont plusieurs branches séchées, surtout au centre et à l’extrémité. J’ai fait à trois d’entre eux une coupe très sévère, soit à 30 cm (12 pouces) du sol. Est-ce que je dois le faire pour tous les autres, car ils sont plantés en ligne? Est-ce que j’ai bien fait de faire une coupe aussi sévère?
— Sylvie Simard

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Plusieurs épines-vinettes ont un feuillage pourpre ou encore, jaune."},"contentType":"image","credits":{"fr":"123rf/maykal"},"position":11,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4c90f4cf-9d7f-4f65-9b9d-6bb5287a9dc8.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":12,"text":{"fr":"

L’épine-vinette (Berberis thunbergii) est un arbuste de culture facile. Comme la plupart des arbustes à feuilles caduques, on peut les tailler sévèrement et ils repoussent très rapidement. On appelle cela une taille de rajeunissement et elle aide à stimuler la plante à reprendre une belle forme. Donc, non, 30 cm n’est pas une taille si sévère. Même une taille à 5 cm aurait donné de bons résultats.

Par contre, puisque vos plantes sont en ligne et que l’œil humain aime chercher une certaine symétrie dans les choses qui sont alignées, logiquement oui, tailler les neuf spécimens à la même hauteur donnerait un effet plus ornemental.

PLANTE ANNUELLE À IDENTIFIER

J’aimerais beaucoup connaître le nom ainsi que les soins qu’on doit apporter à la plante sur cette photo. Cette plante faisait partie d’une jardinière de fleurs annuelles que j’ai achetée l’an passé. Je l’ai conservée dans mon sous-sol avec un peu d’arrosage à l’occasion et remise en terre au début de l’été. La voici qui commence à fleurir! Je l’aime beaucoup!
— Helene Beaumont

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Un lantana qui commence à fleurir."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Helene Beaumont"},"position":13,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F097f7417-783b-4991-9dbc-d8e1056790e4.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":14,"text":{"fr":"

Il s’agit d’un lantana (Lantana camara), un arbuste tropical souvent utilisé comme annuelle dans les régions froides. Mais ce n’est pas une annuelle, comme vous l’avez découvert. Si on le protège du gel en le cultivant à l’intérieur, le lantana peut survivre pendant de nombreuses années et revenir chaque été en produisant ces belles fleurs multicolores qui attirent les colibris et les papillons.

Pour une floraison maximale, offrez-lui un éclairage intense, soit le plein soleil ou un emplacement seulement légèrement ombragé, et un sol bien drainé. Il aime bien la chaleur aussi et fleurit souvent mieux dans les emplacements protégés des vents froids. Arrosez modérément, dès que le terreau est sec au toucher. Fertilisez en douceur tout au long de l’été, commençant dès que les premiers boutons floraux apparaissent. Surveillez quand même les pucerons, les araignées rouges et les aleurodes (mouches blanches) qui ont une affinité pour cette plante. Souvent, un jet d’eau suffit pour les chasser. Le feuillage rugueux et aromatique peut sentir bon, avec un arôme citronné ou mauvais quand on le frôle.

Curieusement, la plante est à la fois toxique et comestible. Les feuilles, les fleurs et les baies immatures sont toxiques, mais causent peu d’empoisonnements, car elles n’attirent ni les enfants ni les petits animaux. Les baies noires regroupées en boule sont comestibles et ressemblent à des mûres. Par contre, leur consommation n’est pas recommandée, car il y a toujours un risque de consommer des fruits immatures par accident, ce qui pourrait causer une indigestion. Beaucoup de lantanas sont cependant stériles et ne produisent pas de fruits, ce qui réduit de beaucoup le risque d’une consommation accidentelle.

Des questions svp!
Vous pouvez nous joindre par courriel à courrierjardinierparesseux@yahoo.com

ou par courrier à:
Le jardinier paresseux
Le Soleil
C.P. 1547, succ. Terminus
Québec (Québec) G1K 7J6

*****

"},"type":"paragraph"},{"position":15,"text":{"fr":"

ENTRETIEN DE LA SEMAINE

Supprimer les fleurs des fines herbes peut parfois stimuler une reprise de la production.
Quand les feuilles des oignons se couchent au sol, il est temps de récolter et sécher les bulbes.
Pour éviter le blanc sur les phlox, il suffit d’aller en pépinière vers la fin d’août et de choisir des spécimens dont le feuillage est encore en parfait état. Ces plantes sont naturellement résistantes à cette maladie.
Surveillez l’arrosage des plantes en contenant: plus la saison avance, plus elles ont besoin d’eau.

*****

"},"type":"paragraph"},{"position":16,"text":{"fr":"

CALENDRIER HORTICOLE

Vous cherchez des activités horticoles pour meubler vos temps libres? En voici pour les jours qui viennent.

Salon québécois des cactus et succulentes
Organisé par les Serres FJC Lavoie inc., le Salon québécois des cactus et succulentes se tiendra les 27 et 28 août, de 9h à 19h, au 1470, avenue des Perron à Laval. Il y aura une exposition de succulentes rares, des conférences, des ventes de plantes et de matériaux et plus encore. Responsable: Jean-Michel Tremblay, courriel: info@sqcs.ca, tél.: 1 438 525-6562

Formation en ligne
Lors de la formation «Les ravageurs et les maladies au potager», Lili Michaud vous enseigne comment prévenir et contrôler les dommages à vos légumes. Il s’agit d’une formation que vous pouvez suivre au moment qui vous convient et à votre rythme. Un document PDF accompagne la formation. Coût: 30$ + taxes. Info: lilimichaud.com

Pour toute activité horticole, écrivez-nous à courrierjardinierparesseux@yahoo.com.

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Voici quelques informations:

Les mosaïcultures sont des sculptures végétales. Chacune est couverte de centaines, voire de milliers de petites plantes vivantes qu’il faut entretenir. Voici le processus derrière la présentation publique.

Six à neuf mois avant l’exposition, une équipe de concepteurs s’affaire à planifier chaque sculpture. À partir de quelques esquisses, l’équipe développera un plan précis en 3D, calculant déjà non seulement l’apparence et les dimensions de l’œuvre, mais son assemblage, son poids, ses besoins en irrigation et beaucoup plus encore.

Puis l’équipe des structures se met en marche. La structure, habituellement faite de métal robuste, mais léger, doit être créée et perfectionnée. Elle est habituellement faite en sections qu’on peut facilement assembler, comme un meuble IKEA, même si le montage peut nécessiter une grue!

Les tubes qui assurent l’irrigation goutte à goutte sont aussi installés dans la structure.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Voici une sculpture de chimpanzé remplie de terreau. Il ne reste qu’à planter les plantes qui lui serviront de poils!"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Mosaïcultures Internationales "},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F487c2098-3627-46a2-ad43-306e26173ec4.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

Par la suite, les sections sont couvertes de géotextile robuste qui agit comme une coque. On verse du terreau dans la structure, en le tassant solidement. C’est un terreau spécialement développé à cette fin. Il retient bien l’eau, mais permet aussi la circulation d’air.

La plantation principale a lieu avant le montage final, dans une serre de la région. Et la plantation se fait de façon bien curieuse: avec un poinçon! On perce un trou dans le géotextile avec le poinçon et, dans le trou ainsi formé, on insère une toute petite plante enracinée, puis une autre et une autre. On suit le plan fait des mois auparavant. On peut le voir un peu comme un genre de pixélisation, mais avec des plantes plutôt que des points de couleur.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"On perce le géotextile avec un poinçon et glisse dans chaque trou la motte de racines d’une petite plante."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Mosaïcultures Internationales"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0d28f4f8-4ec9-4ad2-ae0c-bc49e92bf062.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

Après un bon arrosage, les sections désormais plantées passent quelques semaines en serre à se fortifier.

Ensuite, il faut transporter les structures au parc et les assembler. Voilà! Une nouvelle mosaïculture est née!

La préparation des plantes

En parallèle, il faut préparer les plants. Plus de 6 millions de plants servent dans les sculptures. Ils ont été produits sous contrat dans différentes serres de la région au cours du printemps. Quelques fournisseurs québécois expédient les boutures nécessaires, puis les serriculteurs les font enraciner dans de petits alvéoles de terreau. Chaque plant a donc une mini-motte de racines.

Quelles plantes utilise-t-on? La plupart du temps, des plantes basses au feuillage coloré. La majorité des plantes sont des variantes d’une seule plante: l’alternanthère ou ficoïde (Alternanthera spp.), qui offre une vaste gamme de variétés aux petites feuilles vertes, jaunes, rouges, orange, roses, pourpres ou blanches. Une autre plante couramment utilisée est la santoline grise (Santolina chamaecyparissus) ou verte (Santolina virens). Pour les emplacements plus secs, on préfère les succulentes (écheverias, joubarbes, sédums, séneçons, etc.) et pour le poil et les cheveux, les plantes graminiformes sont utilisées: carex, graminées, ophiopogons, etc.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"L’alternanthère (Alternanthera ficoidea), qui vient dans une foule de couleurs et de formes, est la plante la plus souvent utilisée en mosaïculture."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Krzysztof Golik, Wikimedia Common"},"position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fd6fe1da4-c495-4153-bd53-f5ac1bcb915b.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":6,"text":{"fr":"

Seulement dans les parterres, donc au sol, utilise-t-on des plantes à fleurs, comme les bégonias, les scaevolas et les impatientes, pour créer des tapis de couleur intense. Leur besoin d’attention constante afin d’assurer une floraison sans faille fait qu’elles ne conviennent pas trop à la culture sur une structure élevée exposée aux éléments.

L’entretien des mosaïques

Ce n’est pas tout de préparer les végétaux et de les installer sur la structure de la sculpture. Il faut aussi les maintenir en parfait état pendant 15 semaines!

L’irrigation est automatisée. Quand les sondes détectent que le terreau s’assèche, le système libère un peu d’eau. Juste assez pour mouiller le terreau, en fait, car l’événement veut être le plus écoresponsable possible. Tout est fait pour réduire au maximum l’évaporation et le ruissellement.

Il reste quand même certaines sections, notamment les extrémités minces des sculptures, qui demanderont à l’occasion un arrosage manuel supplémentaire.

La fertilisation se fait par injection d’un engrais liquide directement dans l’eau d’irrigation.

Maintenant, la taille. Quand vous visitez l’exposition, vous trouverez ici et là des jardiniers en train de tailler. Car il faut régulièrement venir égaliser les plantes, un peu comme on maintient une barbe, pour réduire leur développement et assurer une croissance égale. Comme les plantes réagissent à la taille en repoussant, c’est un travail qui ne cesse jamais.

Avec cette information en tête, vous serez mieux capable de comprendre le fonctionnement de ces fabuleuses sculptures vivantes que sont les mosaïcultures lors de votre visite aux Mosaïcultures Québec 2022!

Pour de l’information au sujet de l’exposition: mosaiculture.ca

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DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

INSECTE QUI S'ATTAQUE AU PIMBINA

«J’ai un pimbina d’une quinzaine d’années. Il a toujours été beau, sauf l’an dernier, où il a été littéralement dévoré par des larves, que je crois être des punaises. Ses feuilles sont devenues brunes et quasiment transparentes. Cette année, ça recommence… Il y a quelques fleurs seulement et quelques feuilles intactes. J’ai fait une potion avec du savon noir (5 c. à soupe pour un litre d’eau en vaporisateur) pour mes lys et les criocères semblent avoir déserté mes plants à ce jour. Puis-je utiliser la même potion?»
— Nicole Audy, La Tuque

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Il ne s’agit sûrement pas de pucerons, car ils ne dévorent pas les feuilles. À la place, ils s’installent sur les tiges et sucent la sève, ce qui fait jaunir et faner les feuilles, un problème très différent. Je crois plutôt que c’est la galéruque de la viorne (Pyrrhalta viburni). Ce coléoptère allongé, accidentellement importé d’Europe dans les années 1970, peut carrément squelettiser les feuilles, ne laissant que les nervures. Elle s’attaque principalement à la viorne boule-de-neige (Viburnum opulus ‘Roseum’), mais peut aussi faire des dégâts sur d’autres viornes, notamment sur la viorne trilobée (V. trilobata) qu’on appelle couramment pimbina. L’adulte est un petit coléoptère allongé brun de 5 mm de longueur qui perce quelques trous dans les feuilles. Par contre, ce sont les larves qui causent le gros des dégâts, consommant tout du limbe sauf les nervures. Habituellement, le dégât est surtout esthétique, mais s’il est répété année après année, l’arbuste peut en mourir. Les larves ressemblent à de petites chenilles jaune vert couvertes de points noirs et vivent surtout au revers des feuilles, hors de vue.

Votre traitement pourrait peut-être fonctionner, mais le savon noir tend à endommager les viornes. Il vaudrait mieux utiliser un savon insecticide, qui est un savon pur, sans les contaminants au savon noir, et n’endommage pas les feuilles quand on l’utilise d’après le mode d’emploi. De plus, le savon insecticide est biologique, plus efficace que le savon noir et coûte moins cher. Il faudrait répéter régulièrement, environ aux deux semaines, vous assurant d’atteindre le dessous des feuilles où les larves se cachent.

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EUPHORBE TRIGONE QUI DÉPÉRIT

«Dernièrement, j’ai changé le pot de mon cactus pour un autre un peu plus grand. Les tiges ont perdu toutes leurs mignonnes petites feuilles et voilà que leurs extrémités noircissent un peu. J’ai stoppé tout arrosage en espérant des jours meilleurs. Qu’en pensez-vous?»
— Louise L’Heureux, Québec

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Euphorbe trigone en bonne santé. Malgré les épines, ce n’est pas un cactus."},"contentType":"image","credits":{"fr":"123rf/natagolubnycha"},"position":11,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa8b50683-abdb-4347-aeba-9012d4b402d7.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":12,"text":{"fr":"

Votre cactus est en fait une euphorbe trigone (Euphorbia trigona), donc pas un cactus du tout, mais un membre de la vaste famille des euphorbes. Plusieurs ressemblent aux cactus, mais les deux ne sont pas apparentés. D’ailleurs, les cactus n’ont normalement pas de feuilles et cette plante en portait. Vous avez bien fait d’arrêter les arrosages, car je crains qu’elle souffre un peu de pourriture. D’ailleurs, quand vous rempotez une plante succulente comme un cactus ou une euphorbe, ne l’arrosez pas avant 2 ou 3 semaines, le temps que ses racines guérissent un peu de la transplantation. Je suggère d’arrêter les arrosages pendant au moins 6 semaines, puis de recommencer en douceur. Si la plante est en vie, elle produira bientôt de nouvelles tiges feuillues.

Des questions svp!
Vous pouvez nous joindre par courriel à courrierjardinierparesseux@yahoo.com

ou par courrier à:
Le jardinier paresseux
Le Soleil
C.P. 1547, succ. Terminus
Québec (Québec) G1K 7J6

*****

"},"type":"paragraph"},{"position":13,"text":{"fr":"

ENTRETIEN DE LA SEMAINE

Pour prévenir les maladies foliaires, essayez d’arroser vos plantes sans mouiller leur feuillage.
Si vous coupez régulièrement les mauvaises herbes au sol, elles s’épuiseront et finiront par disparaître. Cela cause moins de dommage au sol que le sarclage.
Les premières fleurs des cucurbitacées (courges, concombres et melons) sont toutes mâles. Il faut patienter un peu avant qu’apparaissent les premières fleurs femelles, celles qui donneront des fruits.
Quand vous arrosez, il faut humidifier toute la zone de racines de la plante. Ainsi, un arrosage lent une fois par semaine lui est beaucoup plus utile qu’un arrosage superficiel et vite fait même si vous le répétez tous les jours.

*****

"},"type":"paragraph"},{"position":14,"text":{"fr":"

CALENDRIER HORTICOLE

Vous cherchez des activités horticoles pour meubler vos temps libres? En voici quelques-unes pour les jours qui viennent.

Radio CKIA et Facebook Live
L’émission radiophonique et virtuelle Le jardinier paresseux avec Larry Hodgson est offerte gratuitement les mercredis à 10h à CKIA-FM 88,3 et sur facebook.com/JardinierParesseux.

Pour toute activité horticole, écrivez-nous à courrierjardinierparesseux@yahoo.com.

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RÉPONSES À VOS QUESTIONS

ÉRABLE ARGENTÉ VS ROCAILLE

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"L’érable argenté devient un arbre massif avec une vaste quantité de racines superficielles.","contentType":"image","credits":"Pko, Wikimedia Commons","position":10,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ffc63d18c-f2e1-4595-bfe5-4b2e71d9f67f.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":11,"text":"

Nous sommes aux prises avec un érable argenté qui a été planté assez près d’une rocaille. Mais nous nous sommes rendu compte au fil des années que l’arbre avec ses racines en surface mettait en péril nos plantations que nous devions changer année après année. Nous avons fait une rigole tout le long de la rocaille de quelques centimètres de profond, essayant par ce geste de détruire ou de couper toutes les racines qui s’étaient faufilées. Mais peine perdue, les racines de l’arbre continuent à se faufiler quand même, envahissant la rocaille. Y a-t-il une solution que nous pouvons envisager?
— Louise Gelly

L’érable argenté (Acer saccharinum) a effectivement la réputation de toute envahir avec ses nombreuses racines superficielles, mais les arrêter prendra plus qu’une simple rigole de quelques centimètres. Les experts utilisent souvent une barrière anti-racines de 75 cm de profondeur et faite de plastique épais qu’ils enfoncent dans le sol presque jusqu’au bord… et même là, les racines réussissent parfois à y passer si la terre dépasse la barrière quelque part, même seulement de 1 cm! Je ne pense pas que ce produit, populaire ailleurs dans le monde, soit même disponible au Québec, mais on en faire venir par la poste à partir d’Amazon ou autres sources. Et son installation nécessite passablement d’efforts physiques.

En attendant de contrôler les racines, la seule solution que je vois pour vous serait de placer des annuelles en pot sur la surface de la rocaille, en cachant leur pot avec une épaisse couche de paillis. Donnez à leur pot un petit quart de tour occasionnellement pour empêcher les racines d’érable d’y pénétrer. Vous aurez alors une plate-bande d’annuelles plutôt qu’une rocaille, mais au moins cela vous donnera de jolies fleurs!

D'HYDROPONIE À LA CULTURE AU JARDIN

Au début de l’été, j’ai acheté à l’épicerie des plants hydroponiques de fines herbes vivaces. Elles se portent toujours bien. Je les ai entretenues en ajoutant de l’eau par la base. Bientôt l’automne, j’aimerais savoir si je peux les mettre en terre.
— Madeleine Beaudoin

Probablement que oui, mais la transition est souvent un peu difficile. Plantez-les d’abord dans un pot de terreau humide, couvrant bien les racines de substrat. La plante réagit souvent mal au début à ce changement radical d’environnement et commence à faner, mais il suffit d’arroser souvent, tout en laissant tout surplus d’eau se drainer du pot, pour l’aider à s’acclimater et à reprendre sa forme. Les racines s’habitueront peu à peu à ce milieu plus sec et le flétrissement prendra ainsi fin. Vous pouvez alors les transplanter en pleine terre. Encore, il faudrait surveiller les arrosages attentivement au début : les changements d’environnement sont toujours une source de stress pour les plantes. Même si la fine herbe est «vivace», ça ne veut pas dire qu’elle est capable de supporter un hiver très froid. Pour plusieurs, il vaudrait mieux les protéger avec un épais paillis pour le premier hiver. Si tout va bien, toutefois, la plante sera encore en vie au printemps, prête à recommencer un nouveau cycle de croissance l’été prochain.

Des questions svp!
Vous pouvez nous joindre par courriel à courrierjardinierparesseux@yahoo.com

Ou par courrier à:
Le jardinier paresseux
Le Soleil
C.P. 1547, succ. Terminus
Québec (Québec) G1K 7J6

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ENTRETIEN DE LA SEMAINE

Vous pouvez diviser et déplacer les vivaces à floraison printanière et estivale à cette saison. Mieux vaut attendre le printemps, en revanche, pour celles qui vont bientôt fleurir.
Cueillez le maïs dès que les soies commencent à brunir.
Avant de rentrer les plantes d’intérieur, il peut être utile de les tailler ou de les rempoter.
La meilleure période de l’année pour poser ou semer un nouveau gazon est au mois de septembre.

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CALENDRIER HORTICOLE

Vous cherchez des activités horticoles pour meubler vos temps libres? En voici une pour les jours qui viennent.

La pollinisation
La Société d’horticulture et d’écologie de Portneuf invite la population à sa prochaine conférence, le dimanche 11 septembre à 13h, au Centre communautaire Le Ripierrois, 830, rue Principale, Rivière-à-Pierre, GAO 3A0. Louis St-Hilaire parlera de la pollinisation. Coût: 5$. Gratuit pour les membres et les résidents de Rivière-à-Pierre. Info: 418 285-2981

Portes ouvertes
La Société d’horticulture de Sainte-Foy vous invite à ses portes ouvertes, l’occasion idéale pour poser vos questions sur l’abonnement et vous inscrire. Elles se tiendront le mardi 13 septembre, de 19h30 à 21h, au Centre de glaces Intact Assurance, Local 124, 999, av. de Rochebelle, Québec. Info: France Doyon au 418 658-9844 et Facebook

Végétaux pour les espaces ombragés
La Société d’horticulture et d’écologie de Saint-Nicolas présente le mercredi 14 septembre, à 19h30, la conférence «Végétaux pour les espaces ombragés», avec Johane Boucher. L’activité aura lieu au Complexe aquatique multifonctionnel 1065, route des Rivières, Lévis. Coût: 7$ non-membre et 5$ étudiant et membre d’une société horticole. Réservation recommandée. Info: 418 831-4837, courriel shestnicolas@gmail.com ou site Web

Pour mettre les récoltes en pots
Lili Michaud offre deux formations en ligne qui vous permettront d’apprendre comment mettre les récoltes en pots de façon sécuritaire. Il s’agit de «La mise en conserve domestique» et de «La lactofermentation des légumes». Ces formations peuvent être suivies au moment qui vous convient et à votre rythme. Un document PDF accompagne les formations. Coût: 30$ + taxes par formation. Info: lilimichaud.com

Pour toute activité horticole, écrivez-nous à courrierjardinierparesseux@yahoo.com.

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