La Red Bull est définitivement dans une catégorie à part cette année, d’autant plus que Verstappen est en véritable mission pour démontrer qu’il a l’étoffe d’un champion du monde, après son sacre controversé de 2021. Le Néerlandais a littéralement survolé le rapide circuit de Spa-Francorchamps, avec la pole position samedi en qualifications et la victoire dimanche en course, même s’il s’élançait de la 14e position, en raison de pénalités pour changement de moteur.
Verstappen, en symbiose avec sa Red Bull, a outrageusement dominé la compétition. Survolant le rapide circuit belge aux longues lignes droites, le champion du monde en titre a remonté rapidement le peloton, comme si les adversaires étaient dans une catégorie inférieure de véhicules !
Son coéquipier, Sergio Perez, a pris la deuxième place sur le podium, complété par Carlos Sainz, au volant de sa Ferrari. Le Championnat du monde des pilotes et des constructeurs est dans la poche pour Verstappen et Red Bull... à moins d’une catastrophe, ce qui est très peu probable.
Fin de semaine de course à oublier pour Lewis Hamilton (Mercedes), qui a connu, selon ses dires, sa pire séance de qualifications en 10 ans. Ce dernier a d’ailleurs abandonné dès le premier tour de la course, à la suite d’un contact avec Fernando Alonso (Alpine). Cet accrochage fut sans conséquence pour Alonso, qui a terminé cinquième, tout juste devant Charles Leclerc (Ferrari).
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Stoll hors des points
Les temps de Lance Stroll (Aston Martin) lors des séances d’essais libres laissaient présager de belles choses pour le Montréalais, mais en qualifications, il n’a pas été en mesure de passer à la Q2. En raison des nombreuses pénalités motrices décernées, Stoll s’élançait de la neuvième place. Il n’a pu faire mieux que la 11e position, tandis que son coéquipier, Sebastian Vettel, a encore conclu dans les points, avec une 8e place.
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La saga Piastri
Les trois semaines de vacances ont été le théâtre de nombreux rebondissements en coulisse, à commencer par l’annonce du transfert chez Aston Martin du vétéran Fernando Alonso. Le départ du pilote espagnol semble avoir pris par surprise Alpine, qui a publié rapidement un communiqué de presse annonçant la promotion d’Oscar Piastri à titre de pilote titulaire pour la saison 2023.
Quelques heures plus tard, le pilote australien a réagi sur Twitter avec une déclaration pour le moins surprenante : « Je vois que, sans mon accord, Alpine F1 a publié un communiqué de presse en fin d’après-midi, indiquant que je roulerai pour eux l’an prochain. C’est faux, je n’ai pas signé de contrat avec Alpine pour 2023. Je ne roulerai pas pour Alpine l’an prochain. »
Ce dernier, qui bénéficie du soutien de Renault-Alpine depuis la saison 2019, est pourtant sous contrat avec l’écurie française pour la saison 2023, avec une option sur 2024.
Cette déclaration surprise cachait en fait une entente secrète avec McLaren pour la saison 2023 alors qu’en théorie, le prolongement d’Alonso chez Alpine était supposément dans la poche, ne laissant aucun baquet à Piastri la saison prochaine. Le transfert surprise d’Alonso chez Aston Martin est donc venu changer la donne et a provoqué un certain malaise dans les paddocks, alors que certaines écuries investissent des sommes colossales dans le développement de jeunes talents à travers des filières. D’autres, comme McLaren, n’ont pas de programme de développement.
Cette saga verra son dénouement cette semaine, alors que l’affaire sera entendue au Conseil de reconnaissance des contrats de la FIA, mais peu importe le verdict, elle marquera un point tournant dans la gestion des contrats des jeunes pilotes dans les filières de développement.
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Départ de Ricciardo
Avec la supposée signature de Piastri chez McLaren, les jours de Daniel Ricciardo sont comptés au sein de l’écurie britannique. Ce dernier n’a jamais su s’adapter à la voiture.
Ce coup de poker de McLaren pourrait donc laisser un siège libre la saison prochaine advenant une victoire d’Alpine à la suite l’audience.
Porsche et Audi en F1
Porsche et Audi, deux marques du groupe Volkswagen, feront leur entrée en F1 à titre de motoristes pour la saison 2026. Bien que les deux entreprises fassent partie du même consortium, elles feront bande à part, concevant toutes deux des motorisations bien distinctes.
Audi fera son entrée en F1 dès l’an prochain, avec une participation de 25,% dans l’écurie Sauber, qui s’affranchit par le fait même d’Alfa Romeo. Cette participation grimpera à 75 % en 2026, alors que l’actuel actionnaire principal, Finn Rausing, conservera 25 % des parts.
Pour ce qui est de Porsche, une entente avec Red Bull est imminente, et celle-ci inclurait une participation de 50 % de Red Bull Technology, mais rien n’est confirmé pour le moment.
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Réglementation des moteurs 2026
La réglementation des moteurs qui entrera en vigueur pour la saison 2026 est le point décisif de l’arrivée d’Audi et de Porsche en F1. Une limitation des coûts de développement sera implantée au même moment.
Voici les grandes lignes de cette réglementation:
1- Utilisation d’un carburant entièrement durable
Toutes les composantes du carburant devront provenir de sources durables non issues de l’agroalimentaire. Par exemple, l’éthanol produit à partir de maïs sera interdit. La F1 deviendra un gros laboratoire pour les fournisseurs de carburants, qui devront se tourner vers les déchets municipaux, le captage de carbone et la biomasse. De cette manière, la F1 abandonne complètement l’utilisation des combustibles fossiles et offre une seconde vie au moteur à combustion. Les voitures devront embarquer moins de carburant, passant de 100 kg à 70 kg pour une course.
2- Abandon du MGU-H
L’abandon du complexe système de récupération de chaleur du turbocompresseur était un point majeur dans la négociation avec le groupe Volkswagen, qui ne voulait rien savoir de cette technologie inutile pour les voitures de tous les jours. Cette coûteuse technologie disparaîtra au terme de la saison 2025.
3- Système de récupération d’énergie plus performant
Le système qui permet de récupérer l’énergie du freinage pour la stocker dans des batteries, afin d’être utilisée pour augmenter la puissance de l’unité motrice, passera d’une puissance de 120 kW à 350 kW, en 2026. En espérant que le son des voitures ne devienne pas aussi ennuyant que la Formule E...
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