{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0d57dd2d-4933-44f9-aab3-e02c622e6707.jpeg&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"sbeaupuy@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb749411b-0cd5-4db1-a200-b4afed2e0e1a.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Solveig Beaupuy","source":"Le Quotidien"}],"channel":"Actualités","chapters":[{"position":0,"text":"

Tortue serpentine

Pas plus tard qu’en juillet dernier, des citoyens du Lac-Saint-Jean ont eu la surprise de trouver une imposante tortue serpentine de près de neuf kilos sur le stationnement d’une résidence de Labrecque.

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La présence de tortues serpentines au Québec n’est pas exceptionnelle, mais elles sont plutôt rares au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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Une tortue similaire d’une dizaine de kilos avait été retrouvée en 2004 dans la région. Elle était ensuite réapparue neuf ans après, près de la centrale hydroélectrique de Rio Tinto, à Shipshaw.

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Les agents du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP) avaient alors installé un émetteur sur la tortue pour tenter d’en apprendre davantage sur cette espèce. Affectueusement surnommée Rio, elle a malheureusement été retrouvée morte en 2014, probablement à cause du froid.

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Sanglier

Il y a quelques années, en 2017, un pêcheur de Dolbeau-Mistassini a eu l’occasion d’apercevoir de très près un sanglier sauvage. Cette espèce exotique, très commune en Europe, est envahissante et c’est aussi l’une des plus nuisibles au monde.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Les sangliers sont des animaux envahissants et nuisibles pour les cultures des agriculteurs.","contentType":"image","credits":"COURTOISIE","position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F729fb32e-c9b5-42db-b489-b3a146604618.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"

Les sangliers se reproduisent rapidement et peuvent causer de nombreux dégâts, autant sur les propriétés privées que dans l’écosystème. Le MFFP a dû intervenir plusieurs fois par le passé pour éradiquer des groupes de sangliers isolés qui se reproduisaient à l’état sauvage. Des opérations d’éradication ont d’ailleurs été menées l’année dernière dans le Centre-du-Québec.

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« Les citoyens sont amenés à rapporter au ministère les signalements des sangliers, car ils peuvent causer des dommages importants aux agriculteurs en détruisant leurs cultures, par exemple », explique Olivier Morissette, professeur en sciences halieutiques à l’UQAC.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Un requin du Groenland âgé de 234 ans a été extirpé des eaux du Saguenay en 2006.","contentType":"image","credits":"ARCHIVES LE PROGRÈS, JEANNOT LÉVESQUE","position":8,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4317e94e-ea1c-42c4-8a2e-cfe42700fd72.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":9,"text":"

Il indique qu’en règle générale, les sangliers qu’on peut observer dans la région se sont bien souvent échappés d’un élevage. Le MFFP met aussi en cause les libérations illégales de sangliers par des particuliers pour s’adonner à la chasse.

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Des oiseaux plutôt rares

Le Québec devient une terre d’accueil pour de plus en plus de perdrix choukar, un petit oiseau dodu originaire d’Eurasie introduit à grande échelle en Amérique du Nord en 1950 pour la chasse. Les données du Recensement des oiseaux de Noël laissent entendre que la population de cet oiseau, aux belles couleurs rougeâtres et au masque noir, a diminué de façon importante depuis le début des années 70. Environ une quarantaine de spécimens ont été aperçus au Québec depuis 1978, notamment dans la région de Montréal.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Les pélicans d’Amérique qui arrivent dans la région sont probablement victimes d’un problème d’orientation.","contentType":"image","credits":"TIRÉE DE FACEBOOK, CLUB DES ORNITHOLOGUES AMATEURS DU SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN.","position":11,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F474e778e-99d3-4517-b3f3-939a134da576.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":12,"text":"

Des perdrix choukar ont également été aperçues en 2013 à Chicoutimi. Depuis un an environ, les citoyens de Saguenay publient de plus en plus de photos de perdrix choukar sur la page Facebook du Club des ornithologues amateurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean. La dernière observation en date remonte à quelques jours.

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En 2013, la région a également accueilli un pélican d’Amérique venu voguer sur la rivière Saguenay, ainsi que deux autres individus, aperçus en 2016 au Grand Marais de Métabetchouan et à l’embouchure du ruisseau Grandmont à Saint-Gédéon.

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Habituellement, ces grands oiseaux blancs au bec imposant se retrouvent davantage au sud-ouest du Canada et aux États-Unis. Des problèmes d’orientation pourraient être à l’origine de leur égarement au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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Monstres marins

Requins du Groenland, flétans gigantesques et morues hors normes peuplent les fonds marins du Saguenay-Lac-Saint-Jean et constituent parfois des prises impressionnantes qui marquent les annales de la pêche.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"L’année dernière, un flétan d’Atlantique de 156 livres a été pêché dans la région.","contentType":"image","credits":"COURTOISIE","position":16,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F3588e2e4-6d4b-41f6-85e2-0bdad1585886.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":17,"text":"

En janvier 2006, une pêcheuse avait remonté un requin du Groenland dans le secteur de Sainte-Rose-du-Nord. Selon les expertises, il était âgé d’environ 234 ans, mesurait près de neuf pieds de long et pesait pas moins de 506 livres. Un autre requin du Groenland avait été capturé en 2008, toujours à Sainte-Rose-du-Nord.

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L’année dernière, Pêches et Océans Canada menait un projet scientifique pour étudier les flétans d’Atlantique. Un projet auquel ont pris part le Musée du Fjord, Contact Nature et Promotion Pêche. Au terme de la saison de pêche blanche, un seul flétan avait été pêché. Il était aussi grand qu’un homme adulte et pesait près de 156 livres.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Une morue de 42,5 livres et d’une longueur de 49 pouces a fait le bonheur d’un pêcheur à L’Anse-Saint-Jean, il y a quelques mois.","contentType":"image","credits":"COURTOISIE","position":19,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe6bb7f77-4372-4780-8849-a4cf4abb3904.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":20,"text":"

En 2016, Charles Gagnon-Brassard avait mené un combat pendant deux longues heures avant de pouvoir remonter une bête de 150 livres. Deux hivers plus tard, un autre flétan de 175 livres avait été pêché dans les eaux du Saguenay.

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De nombreuses morues aux dimensions monstrueuses ont aussi été pêchées dans la région. En 2018, un spécimen de près de 53 livres avait été extirpé des eaux de La Baie. Plus récemment, un autre pêcheur a réalisé une belle prise en sortant une morue de 42,5 livres et de 49 pouces de long à L’Anse-Saint-Jean.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"En 2018, une morue de près de 53 livres a été sortie des eaux de La Baie.","contentType":"image","credits":"COURTOISIE","position":22,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F14687217-da5c-4201-866e-d081ddf403b3.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":23,"text":"

Espèces envahissantes

De plus en plus d’espèces animales sont relâchées dans un écosystème qui n’est pas le leur, par exemple les poissons rouges. De nombreux citoyens décident de les relâcher dans la nature, soit parce qu’ils sont malades et que finir dans les toilettes est une fin trop cruelle pour eux, soit parce que les gens veulent tout simplement s’en débarrasser.

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Grand ami des aquariophiles, il l’est en revanche un peu moins avec les autres espèces de poissons endémiques de la région.

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En 2015, des résidants du lac Fillion, dans le secteur de Shipshaw, avaient déclaré au Quotidien que leur plan d’eau était envahi par les poissons rouges. « Une fois que le poisson rouge est introduit, on perd de 50 % à 70 % de la productivité du plan d’eau, car une compétition alimentaire s’installe et les autres espèces n’arrivent plus à se nourrir », avait expliqué Amélie Bérubé, biologiste.

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Deux autres espèces piscicoles ont commencé à envahir les eaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, soit le crapet-soleil et l’achigan à petite bouche. Le premier a été repéré pour la première fois dans la rivière des Ha ! Ha ! et pourrait provenir d’un ensemencement illégal au lac à la Poche, alors que le second a également été introduit illégalement dans le lac des Habitants, à Labrecque. Ces deux espèces peuvent avoir des effets néfastes sur la biodiversité des rivières et des plans d’eau.

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« L’introduction d’espèces animales ne date pas d’hier, commente Oliver Morissette. Dans les années 1800-1900, c’était très à la mode d’introduire de nouvelles espèces, mais aujourd’hui, les mentalités ont pas mal évolué et on a bien compris que ça peut avoir des conséquences négatives. »

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contents":[{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"mmeunier@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F52cf4554-9b35-47a2-8509-4614b6416626.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Mickaël Meunier","source":"Le Quotidien"}],"channel":"Actualités","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

« Ma première réaction, ç’a été de dire : ‘‘ Ben, voyons donc ! Ça ne se peut pas une tortue grosse de même ici ! ’’ Elle était énorme », raconte d’entrée de jeu la jeune résidante de Labrecque, au Lac-Saint-Jean.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"En images : la remise à l'eau de la tortue"},"contentType":"jw","credits":{"fr":"COURTOISIE"},"monetizationEnabled":true,"position":1,"thumbnailUrl":"https://cdn.jwplayer.com/thumbs/AP7dI270-1280.jpg","type":"video","url":"https://cdn.jwplayer.com/manifests/AP7dI270.m3u8","videoUrl":"https://cdn.jwplayer.com/manifests/AP7dI270.m3u8"},{"position":2,"text":{"fr":"

C’est initialement un ami des voisins des Boulianne qui a trouvé l’animal, jeudi, devant une voiture garée dans le stationnement résidentiel. « Ils l’avaient mise dans un bac, question qu’elle ne se sauve pas. J’ai pensé que ce serait dangereux pour elle. J’ai pris l’initiative de la remettre à l’eau », raconte-t-elle.

Quelques minutes avant midi, vendredi, celle qui habite la rue Principale à Labrecque a donc procédé à la remise à l’eau de la tortue. « C’est une de mes tantes qui m’a confirmé que c’était la bonne chose à faire. Par après, j’ai contacté le Zoo sauvage de Saint-Félicien, question de savoir si j’avais fait la bonne chose, et ils m’ont confirmé que c’était la meilleure des choses qu’elle retourne à l’eau. Ça m’a rassurée », ajoute Joanie Boulianne.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"COURTOISIE"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1bb47452-44a8-4956-9834-b2257a5d46d9.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"COURTOISIE"},"position":4,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F9f39f8d5-bcd6-4922-9ae7-255747130644.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":5,"text":{"fr":"

Selon l’information contenue sur le site de l’Encyclopédie canadienne quant au territoire habituel de l’espèce, le Saguenay–Lac-Saint-Jean se trouve à être sur la limite nord de son habitat naturel. La tortue serpentine est présente de l’est des Rocheuses, aux États-Unis, jusqu’en Nouvelle-Écosse, et ce, en passant par le sud du Québec.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"TIRÉE D'INTERNET, ENCYCLOPÉDIE CANADIENNE"},"position":6,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F846a5d47-3852-4c8b-a79a-974d2838f904.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}],"creationDate":"2022-07-26T00:09:12.585Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2022-07-26T01:35:13.855Z","free":false,"id":"dd148d5c148c8d0f1ba5994876d3668f","lead":"Joanie Boulianne a eu toute une surprise, vendredi matin, quand son grand-père Claude l’a invitée à sortir dehors pour le rejoindre. 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C'est incroyable qu'on ait attendu plus de 40 ans pour que la marina de Chicoutimi soit dotée d'une rampe de mise à l'eau sécuritaire et conforme permettant la mise à l'eau des bateaux à marée basse."},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"La ville de Saguenay devra en effet se pencher sur la question de l'accessibilité à l'eau de la rivière Saguenay dans les prochaines années alors que les activités de pêche sportive s'intensifieront avec la présence du bar rayé, la pêche des poissons de fond en période estivale et la possibilité à l'avenir de pêcher de façon artisanale le crabe et la crevette dans le Saguenay."},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"Le président de l'arrondissement de Chicoutimi et candidat à la mairie de Saguenay lors des prochaines élections municipales prévues en novembre, Jacques Fortin, a d'ailleurs fait l'annonce d'un projet d'une rampe de mise à l'eau dans l'arrondissement de La Baie pour faciliter l'accès aux pêcheurs sportifs. Il faudra aussi d'autres commodités comme des espaces pour nettoyer les embarcations, des espaces de stationnement et un pavillon d'accueil."},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"Le développement de la pêche sportive sur la rivière Saguenay devra passer par des accès faciles avec des aires de stationnement et des stations de nettoyage des embarcations pour éviter la prolifération d'espèces envahissantes dans les lacs et les rivières. Le conseiller Jean-Yves Provencher qui représente les citoyens du territoire de l'ancienne municipalité de Canton-Tremblay avait déjà proposé la construction d'une rampe de mise à l'eau dans le secteur de la rue Gauthier aux limites de la municipalité de Saint-Fulgence, mais l'idée a été abandonnée, tout comme le projet d'une rampe de mise à l'eau dans le secteur des Terres rompues en bordure du Saguenay sur la rive nord."},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"Des sangliers sauvages au lac"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"Un pêcheur du Chemin Bowater à Dolbeau-Mistassini près du secteur Caribou, Mario Lamontagne, a pris en photo un sanglier sauvage qu'il a aperçu la semaine dernière en bordure du chemin forestier. «C'est la première fois que je vois ça. Je me suis approché, il était à environ 1000 pieds, je me demandais de quoi il s'agissait. Il s'est approché à 20pieds du véhicule avant que je le prenne en photo», a raconté le témoin."},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"Il faut espérer que la région ne connaîtra pas le même phénomène que le centre du Québec qui est aux prises avec des sangliers dans leurs forêts sauvages. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a d'ailleurs repris récemment ses actions de contrôle de sangliers sauvages."},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"«On comprend donc que les opérations de contrôle entreprises en 2016 avaient été interrompues sans avoir atteint les succès attendus. La Fédération des chasseurs et pêcheurs réitère donc sa demande faite l'année dernière d'intégrer l'aide des chasseurs aux actions de contrôle plutôt que de se baser sur des solutions trop scientifiques», signal l'organisme dans un communiqué."},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"En 2016, la FédéCP avait suggéré au MFFP d'offrir aux chasseurs l'opportunité d'aider au contrôle des sangliers sauvages. «Le ministère l'avait alors informé qu'il préconisait des stratégies intensives d'éradication, réalisées par des professionnels à l'aide de matériel spécialisé. Selon le ministère, la chasse, si elle était permise, ne risquait que de contribuer au problème en inculquant la peur de l'humain aux bêtes, ce qui complexifierait leur contrôle. Mais, pour éviter de laisser la situation se détériorer, ne vaudrait-il pas mieux utiliser les chasseurs dans des stratégies moins complexes, mais continues?», indique la fédération."},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"Pour ce qui est de la situation de cette bête dans la région, il faudra attendre le retour de vacances des biologistes pour connaître l'état de la situation. Sur le site du ministère, on fait état d'une espèce qui se reproduit très rapidement. «Les sangliers sont les grands mammifères les plus prolifiques au monde. Dans des conditions optimales, les laies peuvent se reproduire dès l'âge de 6 mois et avoir deux portées de 2 à 8 (et parfois 12) marcassins tous les 12 à 15 mois. Les laies plus massives produisent habituellement davantage de petits par portée. Chaque gestation dure 3 mois, 3 semaines et 3 jours et les marcassins sont allaités pendant 3 à 4 mois. Le sanglier connaît très peu de prédateurs. Ainsi, un groupe d'individus peut tripler en un an», peut-on lire sur la fiche descriptive de la bête."},"type":"paragraph"},{"position":11,"text":{"fr":"Fermeture d'un ponceau sur les monts Valin"},"type":"paragraph"},{"position":12,"text":{"fr":"Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs nous informe qu'il procède à la fermeture temporaire d'un ponceau situé au kilomètre 25 du chemin principal (R0200) sur la Zec Martin-Valin. La circulation sera détournée sur des routes secondaires. Du 21 au 25 août inclusivement, le remplacement complet du ponceau rendra la route temporairement impraticable. Une signalisation a été installée sur place afin d'orienter les usagers de ce secteur fréquenté des monts Valin vers une voie de contournement dont l'utilisation est limitée. La voie de contournement sera uniquement praticable par des véhicules munis de traction intégrale, adaptés aux chemins forestiers, utilitaires sport ou camions. Pour des raisons de sécurité, il est fortement déconseillé de tenter d'emprunter cette voie à bord d'un véhicule conçu pour la circulation urbaine, indique le ministère sur sa page Facebook."},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2017-08-19T04:00:00.000Z","externalIds":{"WCM_ARTICLE_ID":"5125754"},"firstPublicationDate":"2017-08-19T04:00:00.000Z","free":true,"id":"ebe4cd097e6b6715326b222c9b298cdb","lead":"CHRONIQUE / Lors des grandes marées du mois d'octobre, les travaux pour la réfection de la rampe de mise à l'eau de la marina de Chicoutimi devraient être exécutés pour enfin permettre aux bateaux d'avoir accès à la rivière Saguenay à marée basse comme à marée haute.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2017-08-19T04:00:02.000Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"sports/chasse-et-peche"}],"slug":"2017/08/19/rendre-le-saguenay-accessible-ebe4cd097e6b6715326b222c9b298cdb","tags":[],"templateName":"article3","title":"Rendre le Saguenay accessible","type":"article","url":"global/contents/ebe4cd097e6b6715326b222c9b298cdb.json","visual":{"caption":{"fr":"Un sanglier sauvage a été pris en photo la semaine dernière en bordure du chemin forestier Bowater à Dolbeau-Mistassini dans le secteur Caribou."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Courtoisie Mario Lamontagne"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F6dab574b-0405-4b95-b8e0-4be73f6ef3c6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Un sanglier sauvage a été pris en photo la semaine dernière en bordure du chemin forestier Bowater à Dolbeau-Mistassini dans le secteur Caribou.","contentType":"image","credits":"Courtoisie Mario Lamontagne","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F6dab574b-0405-4b95-b8e0-4be73f6ef3c6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F6dab574b-0405-4b95-b8e0-4be73f6ef3c6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}},{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F05800559-245d-422e-948f-8811d6c1e574.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"prainville@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F18ff54a3-77b5-4a59-9137-00d85d3ff16a.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Patricia Rainville","source":"Le Quotidien","twitter":"MlleRainville"}],"channel":"Actualités","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Les fameux requins du Saguenay

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

Le Saguenay est connu pour regorger de créatures, dont des requins du Groenland.

Le 28 janvier 2006, une pêcheuse a capturé un immense requin dans le secteur de Sainte-Rose-du-Nord. Selon les expertises réalisées, le requin du Groenland, qui mesurait neuf pieds et pesait pas moins de 506 livres, était âgé d’environ 234 ans. La bête se trouvait à 680 pieds au fond du Saguenay lorsqu’elle a été pêchée.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Un énorme requin du Groenland a été capturé à Sainte-Rose- du-Nord, en 2008."},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN"},"position":2,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F79648b3d-aebf-400a-a416-7b89f373a451.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":3,"text":{"fr":"

L’histoire a fait le tour du Québec, et même au-delà !

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Quelques années plus tard, à l’hiver 2008, un autre requin a été capturé à Sainte-Rose-du-Nord. C’est un couple de Saint-Gédéon qui a eu la surprise de sortir la bête des eaux. Un combat qui a duré près de deux heures, ont raconté les pêcheurs à l’époque.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Fait intéressant, on pêchait en moyenne un requin aux dix ans dans les eaux du Saguenay. Le chroniqueur chasse et pêche du Quotidien et du Progrès, Roger Blackburn, avait d’ailleurs relevé les dernières prises dans un texte paru en 2005 dans Le Progrès, un an avant celle du requin de Sainte-Rose-du-Nord. Il remémorait qu’un requin avait notamment été pêché en 1995 à L’Anse-Saint-Jean.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

Dans un autre texte signé plus récemment par le chroniqueur, on apprenait que 29 requins ont été extirpés des eaux du Saguenay depuis 1886.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Des aiguillats à La Baie et À Saint-Fulgence

Si aucun requin du Groenland n’a été capturé au cours des dernières années dans les eaux du Saguenay, un pêcheur a eu toute une surprise, le 18 janvier 2015, lorsqu’il a sorti de l’eau un aiguillat commun, une espèce de requin jamais vue jusqu’ici dans le Saguenay. Il s’agit d’un plus petit requin. Il a été remis à l’eau rapidement, comme la loi l’oblige. Le spécimen a tout de même pu être identifié par la biologiste du Musée de Fjord de La Baie, Myriam Coulombe, grâce à une photographie.

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

À l’hiver 2018, un autre aiguillat commun a été capturé, cette fois sur les glaces de Saint-Fulgence.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

Des flétans monstres

C’est bien connu, les flétans peuvent atteindre des tailles immenses. Chaque année, des monstres sont capturés sur les glaces du Saguenay. Si la pêche au flétan atlantique n’est pas permise, plusieurs pêcheurs ont pu immortaliser leur prise avant de la remettre à l’eau, au cours des dernières années. Ç’a été le cas le 20 février 2016, lorsque Charles Gagnon Brassard a livré un combat contre une bête de 150 livres, en compagnie de son père et de son frère. Le pêcheur s’en souvient comme si c’était hier.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Des flétans immenses ont marqué les saisons de pêche blanche au fil des ans, sur les glaces du Saguenay."},"contentType":"image","credits":{"fr":"COURTOISIE"},"position":10,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff4169ecb-96c6-4699-92d7-7238cd2857ad.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"caption":{"fr":"Charles Gagnon Brassard a pêché ce flétan géant le 20 février 2016."},"contentType":"image","credits":{"fr":"COURTOISIE"},"position":11,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F9e46f110-3597-4961-b8c0-635a06c28950.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":12,"text":{"fr":"

« Trois jours plus tôt, nous en avions échappé un. Mon père me disait qu’on avait raté le poisson de notre vie ! », raconte Charles Gagnon Brassard, en entrevue avec Le Progrès.

"},"type":"paragraph"},{"position":13,"text":{"fr":"

À cette époque, l’homme ignorait que des flétans aussi immenses vivaient dans le Saguenay. « Au début, on pensait que c’était peut-être un requin. Ç’a pris deux heures le sortir de l’eau ! C’était tellement lourd qu’on a dû le sortir à trois, à bras, mon père, mon frère et moi. Je vais m’en rappeler toute ma vie ! », raconte le pêcheur, qui a ensuite été contacté par des médias des quatre coins du pays.

"},"type":"paragraph"},{"position":14,"text":{"fr":"

Il s’agissait d’un des plus gros flétans capturés sur la baie des Ha ! Ha ! depuis longtemps.

"},"type":"paragraph"},{"position":15,"text":{"fr":"

Quelques années plus tard, à l’hiver 2018, un autre flétan monstre a été extirpé des eaux du Saguenay. On raconte qu’il a fallu percer cinq trous pour réussir à sortir la bête, qui frôlait les 175 livres.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La pêche aux poissons de fond est lancée, mais l’embarquement des cabanes n’est toujours pas permis."},"contentType":"image","credits":{"fr":"LE PROGRÈS, ROCKET LAVOIE"},"position":16,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4ac46e3c-6f7f-4fac-b8cb-21ef9e681b1c.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":17,"text":{"fr":"

D’ailleurs, la saison 2022 risque d’être propice aux prises monstres. En effet, plusieurs pêcheurs participent à un programme scientifique de Pêches et Océans Canada visant à dresser un portrait de la population du flétan atlantique dans le Saguenay. Un total de 100 flétans pourront être pêchés en toute légalité, cet hiver. Préparez-vous donc à voir plusieurs trophées de pêche !

"},"type":"paragraph"},{"position":18,"text":{"fr":"

Des morues géantes !

Difficile de dire qui a pêché la plus grosse morue du Saguenay. Plusieurs histoires de pêche ont été véhiculées au cours des décennies. Plus récemment, un pêcheur aguerri a sorti une morue de 53 livres des eaux de La Baie. Bien qu’il s’agisse d’une prise non négligeable, l’expert en la matière, Rémi Aubin, affirme « avoir déjà vu plus gros ».

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Cette morue de 53 livres a été une prise record pour celui qui l’a capturée, à l’hiver 2018."},"contentType":"image","credits":{},"position":19,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7d2fff87-ba37-4280-84f3-3746bb4c111a.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":20,"text":{"fr":"

Si la morue de 53 livres n’est pas un record en général, elle l’a été pour celui qui l’a eue au bout de sa ligne. À l’époque, l’homme a affirmé au Quotidien qu’elle serait empaillée, histoire d’en garder le souvenir.

"},"type":"paragraph"},{"position":21,"text":{"fr":"

Et aussi du crabe

Des crabes des neiges ont aussi été pêchés accidentellement dans les eaux du Saguenay, au cours des dernières années. Le propriétaire du commerce Accomodation des 21, Rémi Aubin, en a d’ailleurs pêché un de belle taille, il y a quelques années, à La Baie. La crevette serait aussi présente en abondance dans les eaux du fjord. Toutefois, la pêche de ces deux espèces n’est pas permise sur le Saguenay.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-01-07T22:28:54.643Z","externalIds":{"newscycle":"D3785100-3226-401A-B63F-2A3C975318F8"},"firstPublicationDate":"2022-01-09T08:00:00.000Z","free":false,"id":"61bd810f46b2bd8ebebbab9b8e69bf39","lead":"Si l’hiver saguenéen rime avec quelque chose, c’est bien avec la pêche blanche. Les villages sur glace caractérisent la saison froide, de Sainte-Rose-du-Nord à L’Anse-Saint-Jean, en passant par Saint-Fulgence et bien sûr par La Baie. Alors que la pêche au poisson de fond débutait à minuit samedi sur les glaces du Saguenay – attention, l’embarquement des cabanes n’y est toujours pas permis –, Le Progrès a ressorti quelques histoires de pêche qui ont marqué l’imaginaire au cours des dernières décennies. Des histoires dont certains se souviendront toute leur vie.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-01-09T14:44:33.927Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"actualite/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2022/01/09/le-saguenay-et-ses-histoires-de-peche-miraculeuse-61bd810f46b2bd8ebebbab9b8e69bf39","tags":[],"templateName":"article1","title":"Le Saguenay et ses histoires de pêche miraculeuse","type":"article","url":"global/contents/61bd810f46b2bd8ebebbab9b8e69bf39.json","visual":{"caption":{"fr":"Les requins pêchés dans le Saguenay ont toujours attiré l’attention des médias."},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1076a424-9105-46f1-8b1d-7c9510c48fc2.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Les requins pêchés dans le Saguenay ont toujours attiré l’attention des médias.","contentType":"image","credits":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1076a424-9105-46f1-8b1d-7c9510c48fc2.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1076a424-9105-46f1-8b1d-7c9510c48fc2.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}},{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F63c387b1-1c78-40bc-8548-e71e3cfc700b.png&width=1024&stripmeta=true","description":{"fr":"Chroniqueur"},"email":"rblackburn@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ffaf014c7-3e82-459a-9a2d-576183a27b1f.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Roger Blackburn","source":"Le Quotidien","twitter":"RBlackburn2"}],"channel":"Sports","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Un lac, ce n’est pas un aquarium. On ne peut pas y mettre des poissons rouges comme on le fait dans nos jardins d’eau. Un lac, ça fait partie d’un bassin versant, et ça communique avec des rivières et des ruisseaux, pour ultimement se jeter dans la mer. Chaque plan d’eau est un habitat faunique particulier où vivent des espèces naturelles, indigènes.

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

Les loups et les poules vivent dans la nature, mais chacun dans son coin. Si vous décidez d’ensemencer des loups dans un poulailler, c’est terminé pour les poules. C’est la même chose pour les espèces envahissantes aquatiques, qui occupent un habitat sans laisser de place aux autres.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Sensibilisation pour l’achigan

Le bureau régional du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a publié de l’information sur sa page Facebook, cette semaine, afin de rappeler les règles concernant la pêche à l’achigan au Saguenay–Lac-Saint-Jean. C’est quand même étonnant de lire dans une publication du ministère que « les captures à la pêche sportive d’achigan à petite bouche sont de plus en plus nombreuses dans les eaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean ».

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Un pêcheur sportif a publié une photo de sa capture, le mois dernier, et les biologistes du ministère ont confirmé à mon collègue Louis Tremblay, dans un article du Quotidien au début du mois de juillet, la présence d’achigans à petite bouche dans le lac des Habitants, à Labrecque, en 2014, et le fait qu’il a maintenant colonisé le bassin du Saguenay.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

La publication du MFFP rapporte également que dans la zone 28, qui regroupe l’ensemble des lacs de pêche de la région, l’achigan fait partie des « autres espèces » et qu’il n’y a pas de limite de prises. Les périodes autorisées pour la pêche varient selon les secteurs. Dans la zone 21, qui comprend entre autres la rivière Saguenay, du pont Dubuc jusqu’à son embouchure, l’achigan a une limite de prises et de possession de six, et les périodes de pêche varient selon les secteurs.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Voici un achigan à petite bouche pêché dans la rivière Petite Décharge, à Alma."},"contentType":"image","credits":{"fr":"TIRÉE DE FACEBOOK, JÉRÉMY HUNTER"},"position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa9270893-6a2a-4dd8-846a-303742dddf96.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":6,"text":{"fr":"

La note du ministère poursuit en disant que « l’achigan à petite bouche n’était pas présent historiquement dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Son introduction récente peut porter préjudice aux populations indigènes, particulièrement les salmonidés. Il est donc recommandé DE NE PAS PRATIQUER LA REMISE À L’EAU lorsque vous capturez un achigan et de consommer les prises ou de les donner pour consommation ».

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

L’achigan à petite bouche atteint sa maturité sexuelle vers 3 à 5 ans pour le mâle et vers 4 à 6 ans pour la femelle. Cette dernière peut pondre entre 5000 et 14 000 oeufs. Le mâle protège les oeufs et les alevins des divers prédateurs.

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

Il est difficile d’imaginer les impacts de ces nouvelles espèces, mais on sait déjà que la truite de mer – omble de fontaine anadrome, qui vit en eau salée et migre en eau douce pour vivre en rivière et se reproduire – est très sensible à la présence d’autres poissons dans son territoire.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

Pas de réponse pour le crapet-soleil

Le spécialiste de la pêche, président de l’organisme Promotion Pêche et directeur du Comité du bassin versant de La Baie, Rémi Aubin, a partagé sur les réseaux sociaux une photo d’un crapet-soleil capturé dans la rivière Ha ! Ha ! ces derniers jours. J’ai confirmé la capture avec le pêcheur en question.

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

« Un malheur n’arrive jamais seul. Voici l’exemple de l’introduction d’un poisson envahissant par l’homme. Il y a une dizaine d’années, un pêcheur me rapporte avoir capturé un crapet-soleil au lac à la Poche par accident. Quelques années plus tard, ce poisson a envahi à une vitesse foudroyante le lac Riel, le lac Rond et les étangs du rang Saint-Charles, en passant par le ruisseau. Là, j’ai reçu la nouvelle que je craignais le plus : ce poisson est maintenant rendu dans la rivière Ha ! Ha !. Pas besoin d’être un spécialiste pour comprendre que son introduction dans le milieu aura des conséquences irréversibles sur les espèces indigènes. »

"},"type":"paragraph"},{"position":11,"text":{"fr":"

On se demande, Rémi Aubin et moi, si le crapet-soleil a rejoint la rivière Ha ! Ha ! à partir du ruisseau Roy. L’espèce peut-elle survivre en eau saumâtre ? Quand les communications du MFFP me permettront de parler avec la biologiste, je lui poserai la question.

"},"type":"paragraph"},{"position":12,"text":{"fr":"

La femelle crapet-soleil pond entre 1500 et 3000 oeufs. Le mâle protège les oeufs et les alevins. L’éclosion survient après seulement trois jours. Au cours d’une même saison, le mâle peut se reproduire plusieurs fois dans le même nid, avec la même femelle ou des femelles différentes. Plusieurs femelles peuvent frayer simultanément dans le même nid, indique une fiche d’information du MFFP.

"},"type":"paragraph"},{"position":13,"text":{"fr":"

Le MFFP rappelle donc à ceux qui veulent se créer un lac de pêche qu’il est interdit d’introduire une espèce aquatique dans une région ou un milieu aquatique où elle n’est pas indigène et où vivent des poissons. L’introduction de nouvelles espèces peut provoquer des conséquences écologiques majeures.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2021-09-03T17:10:47.583Z","externalIds":{"newscycle":"7E87B8F3-BC1A-4982-8312-F90017808667"},"firstPublicationDate":"2021-09-05T07:00:00.000Z","free":false,"id":"d18129ce8c506f6880fef75865f3ba55","lead":"Au cours des 15 dernières années, trois nouvelles espèces de poissons ont été introduites dans le Saguenay par l’intervention humaine. Le bar rayé, par un programme de réintroduction des gouvernements, est arrivé par le fleuve Saint-Laurent ; l’achigan à petite bouche commence à coloniser le Saguenay après avoir été introduit illégalement dans le lac des Habitants, à Labrecque ; et plus récemment, un crapet-soleil a été pêché dans la rivière des Ha ! Ha ! et pourrait provenir d’un ensemencement illégal au lac à la Poche, aussi à La Baie.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2021-09-05T08:00:19.223Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"sports/chasse-et-peche"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"sports"}],"slug":"2021/09/05/au-tour-du-crapet-soleil-de-menacer-le-saguenay-d18129ce8c506f6880fef75865f3ba55","tags":[],"templateName":"article_columnist","title":"Au tour du crapet-soleil de menacer le Saguenay","type":"article","url":"global/contents/d18129ce8c506f6880fef75865f3ba55.json","visual":{"caption":{"fr":"Voilà une pêche qui confirme la présence du crapet-soleil dans la rivière Ha ! Ha !."},"contentType":"image","credits":{"fr":"TIRÉE DE FACEBOOK, SÉBASTIEN ROY"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F52e53293-64a2-4943-934d-b71ae3875914.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Voilà une pêche qui confirme la présence du crapet-soleil dans la rivière Ha ! 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Imaginez le ravage ! L'introduction d'une espèce dans la nature est une forme de pollution qui perturbe la biodiversité. Parlez-en aux résidents du lac Fillion, dans le secteur de Shipshaw. En effet, leur plan d'eau est envahi depuis plusieurs années par des poissons rouges. Le lac Fillion n'est pas le seul à être envahi par cette espèce. « Une fois que le poisson rouge est introduit, on perd de 50 % à 70 % de la productivité du plan d'eau, car une compétition alimentaire s'installe et les autres espèces n'arrivent plus à se nourrir », explique Amélie Bérubé, biologiste."},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"Et, une fois que le fléau s'est installé, il est pratiquement impossible de dépolluer le lac. « On peut faire des barrages pour éviter que le poisson non indigène ait accès aux autres plans d'eau, sans toutefois nuire aux autres espèces. On peut aussi éliminer tous les poissons pour remettre le poisson d'origine. Les poissons rouges, très résistants, demandent une concentration cinq fois plus élevée pour arriver à la tuer. Cette méthode prend beaucoup de conditions et c'est très dispendieux », ajoute la biologiste qui constate que plusieurs lacs au Québec sont pris avec ce problème."},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"En plus d'avoir un impact sur la faune et la flore du lac, les conséquences peuvent être catastrophiques pour l'industrie de la pêche. C'est ce qui est arrivé avec la barbote brune dans le lac Saint-Jean et le meunier noir dans les lacs des monts Valin. « Le meunier a été introduit à l'époque où l'on pouvait appâter avec des poissons vivants », précise madame Bérubé. Mais, depuis une trentaine d'années, le seul poisson accepté pour appâter l'hiver est l'éperlan mort. « Concernant la barbote, son introduction est moins claire. On dit que c'est peut-être quelqu'un qui les maintenait dans un petit bassin d'eau qui aurait débordé », poursuit Amélie Bérubé. En effet, la mode des jardins d'eau comporte quelques risques. Les gens grossissent leur bassin artificiel, ne savent plus quoi faire des poissons en hiver et les débordements sont aussi fréquents."},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"Si vous ne voulez plus vos poissons rouges, affichez-les sur les réseaux sociaux dans des groupes d'animaux à donner qui comptent des milliers de membres. Essayez de trouver quelqu'un pour les garder en captivité ou appelez à l'endroit où vous les avez achetés. L'euthanasie est même préférable que de les mettre en nature."},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2015-09-13T09:00:00.000Z","externalIds":{"WCM_ARTICLE_ID":"4900051"},"firstPublicationDate":"2015-09-13T09:00:00.000Z","free":true,"id":"df0ee2820548b75f5ce405a925276d40","lead":"« Mes poissons ne ''feelaient'' pas. Je ne savais pas quoi faire et je trouvais ça cruel de les jeter dans la toilette. J'ai pensé leur donner leur liberté. C'est pourquoi je songe à aller les mener dans un lac », nous confie une amoureuse des animaux. Voici une idée banale qui peut avoir de graves conséquences...","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2015-09-13T09:00:02.000Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"le-mag/libreados"}],"slug":"2015/09/13/des-poissons-rouges-qui-font-des-ravages-df0ee2820548b75f5ce405a925276d40","tags":[],"templateName":"article3","title":"Des poissons rouges qui font des ravages","type":"article","url":"global/contents/df0ee2820548b75f5ce405a925276d40.json","visual":{"caption":{"fr":"Depuis huit ans, Guylaine Tremblay prend soin de son bassin extérieur situé au chalet familial à Saint-Charles-de-Bourget. Certaines de ses carpes japonaises font 18 pouces. 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