Des machines militaires en démonstration au Musée canadien de la guerre

Depuis quelques années, le Musée canadien de la guerre propose une série de démonstrations de machines ayant servi aux forces armées canadiennes. Après une brève pause en 2021, l’événement «Machines militaires la collection en action» est de retour pour une expérience sensorielle qui s’annonce inédite.  

Depuis quelques années, le Musée canadien de la guerre propose une série de démonstrations de machines ayant servi aux forces armées canadiennes. Après une brève pause en 2021, l’événement «Machines militaires la collection en action» est de retour pour une expérience sensorielle qui s’annonce inédite.  


Dès ce jeudi, les visiteurs peuvent se rendre aux plaines LeBreton pour observer le M113A3 T-LAV, un véhicule blindé de transport du personnel, utilisé par le Canada de 1965 à 2005. Le gros engin est équipé d’une tourelle DLIR Grizzly d’un mètre, avec un système d’amélioration de la protection intégré, en plus d’un système modernisé de lance-grenades à plusieurs canons et de contrôle de tir.  

Autre vedette de l’événement, un camion Ford prototype CMP, utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de l’un des cinq premiers véhicules produits par le géant américain Ford. 

«Les voitures de la Seconde Guerre mondiale sont un peu difficiles à conduire parce qu’elles sont manuelles. Celles qui sont un peu plus récentes comme les M113 sont faciles puisqu’elles sont automatiques. Mais elles sont toutes excitantes à conduire, à cause de leur caractère historique», explique Erin Monette, agent d’acquisition et documentation du Musée canadien de la guerre. 

En somme, c’est une dizaine de véhicules qui sont généralement exposés dans le musée qui se retrouvent en démonstrations du jeudi au dimanche à 10h, 12h et 14h. «C’est une façon de montrer notre exposition de véhicules et la technologie militaire qui est dans notre grande galerie LeBreton et finalement d’offrir une expérience ultra sensorielle à nos visiteurs. Cet événement nous permet de les sortir, de les entendre vibrer et même sentir l’odeur du gaz», commente France Thérien, spécialiste en apprentissage au Musée canadien de la guerre. 

Premier succès 

Aux premières heures du lancement, l’événement est d'ores et déjà un succès, soutient Mme Thérien. Près de 150 visiteurs ont fait le déplacement dans la matinée de jeudi.

«Ce que les gens apprécient vraiment c’est cette expérience multisensorielle. Nous sommes un musée alors souvent nos objets sont statiques et derrière la vitrine. Mais cette fois, on peut vraiment les voir bouger comme ils ont été conçus. Après chaque séance de démonstration, le public est invité à discuter avec les membres du personnel afin d’en savoir plus sur l’ensemble de la collection.»