Un marché de la revente plus calme et un rebond de l’immigration avec le ralentissement de la pandémie rendent plus difficile et plus coûteuse la recherche d’un logement, disent-ils.
Meaghan Hines, étudiante à l’Université de Waterloo, en Ontario, a passé des mois à chercher un toit, mais, après avoir remis un dépôt et signé un bail, elle a découvert que le propriétaire avait accepté trop de locataires.
Mme Hines a recommencé sa recherche, mais a trouvé le marché encore plus effervescent, alors elle s’est installée dans un logement non meublé du même propriétaire qui coûtait 100 $ de plus par mois et était plus loin du campus.
Umme Mohsin, étudiante à l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, a eu du mal à trouver une location l’année dernière, lorsqu’elle a déménagé du Bangladesh à Halifax, et a depuis remarqué que d’autres étudiants internationaux étaient confrontés à des tarifs encore plus élevés.
Le site web Rentals.ca indique que le loyer moyen pour tous les types de propriétés au Canada était de 1934 $ en juillet, soit une augmentation de 10,4 % par rapport à l’année dernière, et seulement 20 $ de moins que le sommet prépandémique de 1954 $ en septembre 2019.