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Vans School of Blacksmithing offre des cours de fabrication de couteaux pour les débutants. Autant à l’atelier d’Ottawa qu’à celui de Hawkesbury, on se plonge dans l’univers de la forge et l’on repart à la maison avec un nouveau couteau de cuisine de notre création.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Depuis 2015, Joshua Van Noy se plaît à enseigner les rudiments de l’acier à ses élèves d’une journée.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Tout débute avec un cylindre en acier au carbone. Dépendamment du type de couteau désiré, on peut couper une partie du métal. On doit le chauffer à feu très chaud pour que l’acier devienne plus malléable. La méthode est différente aux deux ateliers. À Ottawa, dans le secteur Nepean, les méthodes sont plus modernes avec des fours et une presse alimentés au propane et par induction électromagnétique. À Hawkesbury, on explore la vieille méthode au charbon.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

3000°F

Au-dessus d’un petit feu, on fera brûler du charbon doux (houille). À l’aide d’un ventilateur, l’air va diriger la chaleur vers le charbon pour qu’il chauffe à 3000°F. La pièce d’acier sera mise en contact avec le charbon pour qu’il atteigne 2200 °F. Cette méthode est utilisée depuis plus de 2000 ans, souligne M. Van Noy.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Quand l’acier sort du feu, c’est le temps d’y cogner son marteau afin de l’aplatir. On répète ces deux étapes jusqu’à ce que la lame soit assez mince. Le but est de tracer la forme générale qu’aura notre couteau. Cela inclut la lame et le talon, c’est-à-dire la partie du métal qui rejoint le manche. La grande majorité de l’aiguisage de la lame se fait à ce stade-ci, à l’aide d’une roue d’affûtage électrique.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

Vient ensuite le processus du traitement thermique. Le carbone est chauffé à 1500 °F pour être refroidi rapidement dans un seau d’eau ou d’huile. À ce stade-ci, la lame devient très dure. On la chauffe par la suite pour qu’elle atteigne environ 380 °F. Cette manière permet d’enlever une partie de la martensite dans l’acier. C’est l’élément qui donne la solidité et le tranchant à la lame. Il est important d’en enlever, sinon le couteau brisera comme du vers.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

On procède maintenant à la finition de la lame en l’aiguisant à nouveau.

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

La dernière étape consiste à unir la lame et le manche. Nous pouvons décider de simplement placer le talon entre deux pièces de bois, donc il sera visible de l’extérieur, ou de le rentrer à l’intérieur du manche. Chez Vans School of Blacksmithing, on fournit des manches en noyer noir.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

De cette manière, vous pouvez concevoir et personnaliser votre prochain meilleur ami dans la cuisine!

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-07-29T14:30:13.536Z","externalIds":{"newscycle":"73512F5C-0B1B-420C-8081-AEF3EBFD32AF"},"firstPublicationDate":"2022-07-30T02:49:54.169Z","free":false,"id":"378fecea31e577caa3f4158c6f90e40c","lead":"Les artisans de la lame y mettent de nombreuses heures et travaillent dans des chaleurs très élevées. Sans avoir de l’expérience dans une forge, il est maintenant possible pour les gens de la région de la capitale fédérale de fabriquer leur propre couteau.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-08-01T17:16:10.130Z","publications":[{"canonical":true,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"actualite/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"arts"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"}],"slug":"2022/07/30/jouer-au-couteau-dans-la-forge-378fecea31e577caa3f4158c6f90e40c","tags":[],"templateName":"article1","title":"Jouer au couteau dans la forge","type":"article","url":"global/contents/378fecea31e577caa3f4158c6f90e40c.json","visual":{"caption":{"fr":"Le forgeron Spencer Farrell enseigne les rudiments de l’acier à ses élèves d’une journée à la Vans School of Blacksmithing qui offre des cours de fabrication de couteaux."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Droit, Etienne Ranger"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F52786bab-b146-4bde-ab02-b3a6d5fbb894.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Le forgeron Spencer Farrell enseigne les rudiments de l’acier à ses élèves d’une journée à la Vans School of Blacksmithing qui offre des cours de fabrication de couteaux.","contentType":"image","credits":"Le Droit, Etienne Ranger","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F52786bab-b146-4bde-ab02-b3a6d5fbb894.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F52786bab-b146-4bde-ab02-b3a6d5fbb894.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}},{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"cfontaine@ledroit.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F763331ba-b54f-450f-8b02-211c8b9b40a3.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"Ottawa-Gatineau","name":"Charles Fontaine","source":"IJL - Réseau.Presse - Le Droit"}],"channel":"Le Mag","chapters":[{"position":1,"text":{"fr":"

Le sous-chef du 1 Elgin, le restaurant du Centre national des Arts à Ottawa, Chris Commandant, possède plus de 60 couteaux. Et certains sont très rares, comme un de ses couteaux de chef japonais, fait entièrement à la main.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Lors de notre rencontre dans la salle à manger du restaurant, il débarque tout sourire avec sa mallette contenant une sélection de couteaux soigneusement choisie. Il étale même un trio de livres d’informations sur les différents types de couteaux. Nous avons affaire à un vrai connaisseur.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Sa passion a débuté avec le premier couteau japonais qu’il s’est procuré chez Knifewear à Ottawa. Le tranchant, la minceur et la légèreté de la lame l’ont impressionné. «Dès que tu en achètes un, tu ne peux pas sortir du trou!», lance-t-il.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Le voilà maintenant avec plus de 60 lames, de tous les types, pour toutes les utilisations en cuisine. Ce ne sont d’ailleurs pas que des objets de collection, il les utilise toutes.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Son plus précieux? C’est un couteau japonais de la marque Jiro complètement conçu à la main par un seul et même forgeron. M. Commandant a hérité du produit #2081, alors qu’il en existe seulement 3014. Il reçoit beaucoup d’offres pour ce couteau.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

«La première fois que je l’ai tenu dans ma main, j’ai ressenti que c’était une extension de ma main», dit-il du couteau à 2000$.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Arsenal en cuisine

Chaque membre de la cuisine possède et se procure son ensemble de couteaux, soutient le sous-chef. «Le couteau pour les chefs, c’est le bras droit. Et c’est important de bien traiter nos couteaux pour qu’ils durent longtemps. Les Japonais croient très fermement que lorsque l’on tient un couteau, une partie de nous et de notre âme se rend dans le couteau. Alors on doit bien traiter notre âme, comme notre couteau.»

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

Ce dernier arrive au travail avec quatre couteaux généralement. Un couteau de chef, un couteau d’office, un tranchant pour la viande crue (sujihiki) et un outil pour découper la volaille (honesuki).

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

Son matériel préféré? L’acier au carbone, sans hésitation. «Je traîne toujours des couteaux en acier inoxydable et je les utilise quand je suis pressé. Le carbone dure plus longtemps. Mais pour commencer [dans l’univers des couteaux], je dis aux gens de commencer avec une lame en acier inoxydable.»

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

Pour débuter

Pour ceux qui se sentent intimidés par l’offre abondante et les prix à trois chiffres de cet instrument, Chris Commandant suggère d’apprivoiser un couteau simple et fiable. Il nomme les marques MAC et Tojiro. «Quand on débute dans les couteaux, j’encourage les gens à ne pas nécessairement acheter le couteau le plus cher qui nous est offert. [...] Un bon couteau de chef pour commencer coûte entre 200 et 250$.»

"},"type":"paragraph"},{"position":11,"text":{"fr":"

Il avait d’ailleurs apporté avec lui un couteau de chef à 140$, toujours très tranchant, après 13 ans d’utilisation. Avec le prix des aliments qui augmentent, c’est encore plus important d’avoir de bon outil pour respecter la nourriture. «Vous allez bien traiter vos aliments avec un bon couteau. Vous n’allez pas écraser vos tomates quand vous les coupez», souligne-t-il.

"},"type":"paragraph"},{"position":12,"text":{"fr":"

Pour le choix de l’objet, c’est très personnel. «Tous les couteaux offrent une poignée différente. Certains ont un poids réparti différemment, certains sont plus épais, d’autres, plus minces, certains, coupent très finement comme un laser, alors que d’autres sont plus robustes. Mais tout réside dans ce qui se tient bien dans votre main. Tout est dans le sentiment qu’on a lorsqu’on le prend», explique le sous-chef.

"},"type":"paragraph"},{"position":13,"text":{"fr":"

Et lorsqu’il est entré en contact pour la première fois avec le couteau Jiro, le monde a semblé s’arrêter autour de lui.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-07-29T14:22:32.181Z","externalIds":{"newscycle":"2B21C916-AC0C-47EB-A697-85CF733F5D00"},"firstPublicationDate":"2022-07-30T02:49:54.171Z","free":false,"id":"b69f83aedf025d914c221327eea0ad1f","lead":"Les couteaux de cuisine sont pour la plupart des gens un simple outil de cuisine. Pour certains, c’est une véritable passion.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-07-29T14:53:30.406Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"},{"canonical":true,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2022/07/30/les-couteaux-dans-le-sang-b69f83aedf025d914c221327eea0ad1f","tags":[],"templateName":"article1","title":"Les couteaux dans le sang","type":"article","url":"global/contents/b69f83aedf025d914c221327eea0ad1f.json","visual":{"caption":{"fr":"Le sous-chef du 1 Elgin, Chris Commandant, possède plus de 60 couteaux."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Droit, Etienne Ranger"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F529564dc-6766-46a7-861d-40436ffdf766.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Le sous-chef du 1 Elgin, Chris Commandant, possède plus de 60 couteaux.","contentType":"image","credits":"Le Droit, Etienne Ranger","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F529564dc-6766-46a7-861d-40436ffdf766.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F529564dc-6766-46a7-861d-40436ffdf766.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":0,"type":"content_block","photos":[]},{"position":1,"text":"

Lorsqu’on entre au magasin Kakushin à Gatineau ou bien chez Knifewear à Ottawa, on remarque immédiatement le grand éventail de styles de couteaux ainsi que la beauté visuelle que cet instrument peut dégager.

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En tant qu’initié, le choix du bon couteau semble une tâche ardue. On se sent plus en confiance en jasant avec des passionnés comme Mike Sirek, propriétaire de Kakushin, et Alex Dufort, gérant de Knifewear Ottawa.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":3,"text":"

Importance d’un couteau de qualité

Pourquoi s’équiper d’un couteau à plus de 150$ quand on peut s’en procurer un à 20$?

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":4,"text":"

«C’est quelque chose qui va durer à vie. N’importe quel couteau d’ici va durer à vie si tu en prends soin. Il faut bien l’aiguiser et ne pas le mettre au lave-vaisselle», explique Alex Dufort, un ancien cuisinier du restaurant Union 613.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":5,"text":"

«Je me souviendrai toujours de la première journée où j’ai acheté un couteau d’ici. Je suis arrivé au travail et j’ai terminé ma préparation [d’aliments] une vingtaine de minutes plus tôt qu’à l’habitude», ajoute-t-il.

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Choisir le bon

Il est important de prendre son temps pour sélectionner le couteau approprié et selon nos besoins.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":7,"text":"

«Moi, ça m’a pris trois heures à choisir mon premier couteau. Il faut vraiment regarder toutes les options et les particularités», insiste M. Dufort.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":8,"text":"

Les magasins de spécialité mettent une planche à découper et des aliments à votre disposition pour tester les couteaux.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Alex Dufort, gérant de Knifewear Ottawa","contentType":"image","credits":"Le Droit, Patrick Woodbury","position":9,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb54c9d3c-2ba2-48f7-8181-a2d2e5ba2138.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":10,"text":"

«L’important c’est, peu importe le budget des gens, que le couteau se tienne bien dans la main. Quand il est confortable, tu vas l’aimer et tu seras en confiance. [...] Il faut avoir une connexion avec le couteau. C’est comme avec les voitures. Même si tu trouves un camion très beau, si tu n’es pas à l’aise pour le conduire, ça ne fonctionne pas», explique M. Sirek.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":11,"text":"

Le gérant de Knifewear est du même avis. «Je fais l’analogie de la paire de souliers. Tu veux aimer le look. En premier, il faut que le couteau soit confortable, ensuite, tu dois aimer l’apparence. Après ça, on regarde le niveau d’entretien.»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":12,"text":"

L’ensemble parfait

Fini les blocs de 12 couteaux, dit Mike Sirek. «Des gens arrivent ici et me demandent un kit de couteaux. En leur posant des questions, ils se rendent compte qu’ils n’en utilisent que deux ou trois parmi les 12.»

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":13,"text":"

Les deux experts s’accordent pour dire qu’on n’a pas besoin de plus de deux ou trois couteaux dans une cuisine domestique. On débute avec un couteau de chef, qui peut réaliser 90% des tâches avec sa taille moyenne. Ensuite, le couteau d’office, plus petit, devient utile pour couper les petits aliments avec une plus grande précision. Pour une personne qui cuisine beaucoup, on peut finalement explorer les couteaux de spécialité, comme les couteaux à pain, les lames pour trancher la viande ou le poisson cru (sujihiki) ou même un hachoir à légumes (nakiri).

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Matériel

La plupart des couteaux présents dans les cuisines domestiques sont constitués d’une lame en acier inoxydable. Ce matériel est pratique puisqu’on peut le laisser sur le comptoir pendant qu’on cuisine et le laver plus tard. Il ne rouillera pas, contrairement à la lame en acier au carbone.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":15,"text":"

Toutefois, cette sorte de métal offre un tranchant plus performant. Quand on cuisine avec un couteau en carbone, on doit le traiter aux petits oignons. Il faut rincer et essuyer la lame après chaque utilisation, même en plein milieu de la préparation d’un plat. Sinon, la lame va rouiller.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":16,"text":"

La meilleure option selon Alex Dufort est une lame en carbone avec un habillage en acier inoxydable. Dans cette situation, seulement la partie tranchante de la lame est en carbone.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":17,"text":"

Entretien

L’affutage doit se faire avant chaque utilisation ou quelques fois par semaine à l’aide d’un fusil d’affutage en céramique, et non en métal. «Ça ramène le fil de la lame. La queue de rat ramène la lame de manière droite», mentionne Mike Sirek.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":18,"text":"

Ensuite, l’aiguisage sur pierre est essentiel pour garder son couteau performant pendant longtemps. «Je suggère d’aiguiser son couteau une à deux fois par année, même s’il coupe encore. Il faut s’assurer de refaire un beau côté, de ne pas stresser la lame et de lui redonner un bon tranchant. Souvent les gens attendent trop longtemps, parce que le couteau coupe encore un peu, mais il commence à se détériorer. Je n’attends jamais plus qu’un an [avant de l’aiguiser]», poursuit-il.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":19,"text":"

Budget

Chez Knifewar, on peut se procurer un couteau à 50$ comme un investissement à 4500$. À quel point doit-on dépenser? «Pour deux couteaux, on peut avoir quelque chose de bien à 200$, mais les options sont plus limitées. Entre 150 et 400$, tu peux vraiment avoir un bon set», souligne Alex Dufort.

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L’expertise du Japon

Les forgerons et forgeronnes du Japon sont reconnus pour produire les meilleurs couteaux. Ils les confectionnent à la main et mettent tout leur coeur et leurs efforts dans la lame, explique Alex Dufort.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":21,"text":"

«Ils sont beaucoup plus durs, beaucoup plus minces et plus fragiles que la majorité des autres couteaux. Pour couper des fruits et des légumes, ça rend le travail vraiment plus facile. À la fin d’une journée de travail, tu as beaucoup moins mal au poignet et à la main. C’est le fun aussi d’avoir quelque chose qui est fait à la main», mentionne le gérant du magasin qui ne vend presque uniquement des couteaux japonais, dont 80 à 85% sont fabriqués à la main.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":22,"text":"

«Ils sont très uniques. Ils n’exportent pas leurs métaux et ils les gardent pour eux. [Le Japon], c’est 700 ans de tradition et d’expériences dans les couteaux. Il n’y a pas beaucoup de monde qui puisse les battre dans la qualité de la lame. Les artisans sont très fiers de leur travail, ils partagent leurs histoires.»

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Kakushin offre pour sa part des couteaux provenant d’un peu partout dans le monde.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":24,"text":"

La grandeur, la répartition du poids, l’apparence, le manche, le matériel et l’utilité sont tous des critères à tenir en compte lors de l’achat d’un couteau. Heureusement que des passionnés sont là pour nous guider. Mais au final, c’est la relation avec le couteau qui importe, telle une baguette d’Harry Potter.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2022-07-29T14:39:32.299Z","externalIds":{"newscycle":"A6F5E8EB-C2B5-43DB-B590-08E2120F87B1"},"firstPublicationDate":"2022-07-30T02:49:54.167Z","free":false,"id":"af1c760b098043538a2f9d5e3351994d","lead":"Le couteau est un outil primordial dans une cuisine. Il en existe de toutes les sortes et pour tous les budgets. Les prix de ces instruments, qui peuvent être considérés comme une œuvre d’art, peuvent être intimidants. Mais s’il y a un item de notre cuisine où l’on devrait sortir notre portefeuille, c’est le couteau.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-07-29T14:54:07.744Z","publications":[{"canonical":true,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"le-mag"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2022/07/30/trouver-sa-baguette-magique-af1c760b098043538a2f9d5e3351994d","tags":["Food & Drink","Business, Finance, & Economics","Performing Arts"],"templateName":"article1","title":"Trouver sa baguette magique","type":"article","url":"global/contents/af1c760b098043538a2f9d5e3351994d.json","visual":{"caption":{"fr":"Mike Sirek, propriétaire du magasin Kakushin, à Gatineau"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Le Droit, Patrick Woodbury"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F48cb7551-0d4a-42f8-9f55-c00c4df6d2d6.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"adTargetSectionKeys":["le-mag"],"canonicalSiteCompositeKey":"ledroit/undefined","color":"#ff5b2b","displayedSection":{"color":"#ff5b2b","id":"271","key":"le-mag","name":"Le Mag","position":2,"sectionId":"271","slug":"le-mag","url":"site/sections/le-mag.json","isRoot":true},"mainVisual":{"caption":"Mike Sirek, propriétaire du magasin Kakushin, à Gatineau","contentType":"image","credits":"Le Droit, Patrick Woodbury","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F48cb7551-0d4a-42f8-9f55-c00c4df6d2d6.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"section":{"color":"#ff5b2b","id":"271","key":"le-mag","name":"Le Mag","position":2,"sectionId":"271","slug":"le-mag","url":"site/sections/le-mag.json","isRoot":true},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F48cb7551-0d4a-42f8-9f55-c00c4df6d2d6.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}