«Il y a eu de très bons chiffres [quotidiennement] comparables aux années précédentes, précise la porte-parole du Bluesfest, Annie Boucher. Il y a eu des soirées plus fortes que d’autres.»
Cette série de dix jours de spectacles aura aussi été témoin de rencontres générationnelles empreintes d’une nostalgie qui perdure. Uniquement pour le retour d’Alanis Morissette, 25 000 personnes ont vibré au son de l’un des meilleurs albums de rock alternatif des années 1990, Jagged Little Pill, qui devait fêter ses 25 ans en 2020.
Sa voix incomparable avait été précédée par Garbage, autre puissant symbole musical des années 1990. Le sentiment nostalgique s’est aussi emparé des festivaliers avec Sarah McLachlan, qui a ouvert le bal, mais aussi avec le groupe post-grunge Three Days Grace qui s’est fait connaître au début des années 2000 avec I Hate Everything About You.
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Les amateurs de punk, hardcore et de mosh pit n’ont pas été sans reste avec Millencolin, Sum 41 et Alexisonfire où 15 000 se sont réunis pour voir ces groupes aussi issus des années 1990 ou début 2000. Sans compter TLC et Ja Rule, samedi dernier.
L’explosif Rage Against the Machine à lui seul a attiré 30 000 personnes, vendredi soir.
Avec ces têtes d’affiche imposantes qui ont suscité l’admiration d’une foule dépourvue de grands moments de musique depuis deux ans, Annie Boucher est sans équivoque; les artistes ont offert une véritable communion avec leur public, plus qu’heureux d’être, eux aussi, de retour sur scène.
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«C’est magnifique de voir le niveau d’excitation des groupes. Il y a un élément de partage et d’engouement avec les artistes. Ç’a fait vraiment intime. Même s’il y a 30 000 personnes, comme avec Rage, on sent qu’on est là pour eux et qu’ils sont là pour nous.»
Avec les trois scènes extérieures et celle située à l’intérieur, le Bluesfest offre aussi une visibilité importante pour les artistes de la région d’Ottawa-Gatineau, mais aussi pour les artistes autochtones.
«Il y avait plus de femmes, plus d’artistes qui représentaient la diversité culturelle, dont les autochtones. Ç’a été important de diversifier le son et la programmation», souligne Annie Boucher qui avoue déjà avoir hâte à la prochaine édition.