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Mais le plus grand impact de l’arrivée de l’ancien capitaine des Flyers de Philadelphie pendant une décennie, c’est dans le vestiaire qu’il devrait être ressenti.

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Le capitaine Brady Tkachuk et son adjoint principal Thomas Chabot vont pouvoir profiter pleinement de son expérience acquise au fil de 14 saisons dans le circuit Bettman.

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«Je suis vraiment excité de son arrivée. J’ai discuté avec lui (vendredi) et il avait vraiment l’air content d’avoir signé avec nous et de revenir chez lui. On va vraiment bénéficier de son expérience et il va vraiment aider tout notre groupe à lever notre jeu d’un cran», a commenté Chabot dans un échanges de textos avec Le Droit.

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À cet optimisme, il faut ajouter celui qui est généré par le contrat à long terme (huit ans, 63,6 millions de dollars) signé jeudi par le centre Josh Norris, meilleur buteur du club la saison dernière avec ses 35 filets.

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Chabot, à qui il reste six saisons à son pacte de huit ans pour 8 M$/saison, se réjouissait tout autant de voir ce membre du jeune noyau du club s’engager à long terme, comme Brady Tkachuk l’a fait l’an dernier après avoir raté le camp d’entraînement cependant. «Vraiment content de voir ça, c’est un gros morceau qui est réglé pour longtemps», a-t-il ajouté.

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Maintenant, il reste à voir si Pierre Dorion pourra trouver le défenseur droitier recherché pour prendre place aux côtés de Chabot ou de l’espoir Jake Sanderson d’ici le début du camp d’entraînement à la mi-septembre. Dorion doit aussi négocier avec ses trois autres joueurs autonomes avec restriction, dont le bon ami du défenseur québécois, l’attaquant Mathieu Joseph, qui a droit à l’arbitrage salarial.

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Avec Chabot, Giroux et Joseph, les Sénateurs auront certes les moyens pour mener une offensive en Outaouais et dans l'Est ontarien pour attirer la clientèle francophone.

«C'est une priorité depuis que je suis arrivé en poste il y a deux ans et demi et c'est certain que l'arrivée de Claude Giroux suscite de l'enthousiasme de l'autre côté de la rivière, où il a joué son hockey junior. Je ne pourrais pas dire combien des plus de 500, sinon 700, sollicitations pour de l'information proviennent de Gatineau et d'Orléans, mais il y en a certes beaucoup», a confié LeBlanc au Droit.

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Alors que sa fille aînée Isabelle venait d’être admise à l’Université d’Ottawa, lui et son épouse à l’époque, Nicole, ont décidé de la suivre dans la capitale nationale en partant de Hearst, dans le Nord de l’Ontario, l’électricien qu’était Raymond déplaçant du même coup son entreprise.

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Leur plus jeune fils de 14 ans, Claude, n’a pas rechigné devant ce déménagement, laissant ses amis et ses coéquipiers des Lumber Kings bantam de Hearst derrière lui pour débarquer à Orléans et ensuite se joindre aux Barons de Cumberland.

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Et maintenant, à 34 ans, c’était à son tour de prendre une décision familiale pour revenir dans son patelin d’adoption et signer un contrat de trois ans avec les Sénateurs d’Ottawa qui lui rapportera 19,5 millions de dollars (moyenne de 6,5 millions par an).

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Le paternel n’a pas eu son mot à dire vraiment dans ce choix, mais il en est bien content. Et sans celui qu’il a fait de partir de Hearst, qui sait si ça serait arrivé. Il est fort possible que les Olympiques de Gatineau ne l’auraient jamais découvert après qu’il ait été ignoré au repêchage de la Ligue de hockey de l’Ontario. Il a fait la pluie et le beau temps pendant trois ans avec eux, les menant à leur dernière coupe du Président pour bien mériter son surnom de Magicien franco-ontarien affublé par le collègue Jean-François Plante.

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«On n’avait pas déménagé pour le hockey, même si le monde pense que c’était pour ça. Ça s’est avéré être une bonne chose, mais c’était d’abord pour l’ouvrage et pour ma fille s’en venait à l’université. Claude avec le hockey, c’était juste une autre bonne raison de s’en venir ici», s’est rappelé Raymond Giroux en entrevue avec Le Droit au lendemain de la signature de son rejeton avec les Sénateurs annoncée mercredi.

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«Disons que ça a bien tourné: tu réalises que s’il était resté à Hearst, il aurait probablement pas eu la carrière qu’il a eue là. Il faut sortir des petits villages pour connaître ce que c’est vraiment le hockey», ajoute-t-il.

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Cette fois, comme Claude l’a mentionné lors de son point de presse de présentation avec les Sénateurs, le hockey était la priorité dans sa décision, mais l’aspect familial était aussi très haut sur la liste des critères de sélection. Père de Gavin, trois ans, et Palmer, un an, son épouse Ryanne est également originaire d’Ottawa et sa famille est dans le coin.

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«Tout le monde (des deux côtés) est content, on va pouvoir nos petits-enfants plus souvent et voir ses matches ici. Il ne revient pas juste pour la famille, mais il a pris ça en considération, afin que les choses soient plus stables pour les enfants quand ils vont aller à l’école, mentionne Raymond, qui habite à Kanata tout comme Claude, alors qu’Isabelle réside à Embrun et que Nicole est à Gatineau. Il ne m’a pas consulté, mais j’approuve. Ça fait longtemps que je le laisse aller. Il peut prendre des meilleures décisions que moi, il connaît mieux la business.»

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Décision d’affaires aussi

Parlant d’affaires, l’agent de longue date de Giroux, l’ancien Olympique Pat Brisson, a confirmé au Droit ce que le directeur général Pierre Dorion a avancé mercredi, soit qu’une entente sur les modalités du contrat n’a pas pris trop de temps à négocier.

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«Ottawa était intéressé dès le départ. En parlant avec Claude après la saison, en évaluant toutes les options, il m’a dit “Pat, je viens d’Ottawa, ma femme vient d’Ottawa, ils ont fait une bonne job récemment avec leurs choix, les jeunes s’en vont dans la bonne direction. Je pense que ce serait une bonne affaire d’évaluer le club.” On a donc évalué les moves de Pierre, et plus Pierre en faisait, plus Ottawa devenait une bonne destination, surtout avec l’échange de DeBrincat», a confié Brisson, qui a obtenu une clause de non-échange complète pour son client.

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Les Panthers de la Floride, qui avaient obtenu Giroux lors de la dernière date limite des transactions en mars juste après qu’il ait disputé son 1000^e match avec les Flyers de Philadelphie, auraient aimé le garder avec eux, mais comme ils n’en avaient pas la latitude sous le plafond salarial, ils ont permis à Brisson d’explorer les autres opportunités se présentant à lui avant même le 13 juillet à midi. Ça explique pourquoi l’entente a été ébruitée cinq minutes après l’ouverture du marché des agents libres.

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«Ça n’a pas été long quand on s’est parlé (mercredi) matin, Pierre et moi. On a fait un deal bon pour les deux partis. Faut pas se le cacher, Claude Giroux apporte beaucoup de notoriété à Ottawa, C’est un gros agent libre qui apporte beaucoup de crédibilité à la franchise. Elle est dans une place plus intéressante en ce moment, donc je pense que ça va devrait être un bon mariage, surtout que le joueur et sa famille sont fiers de revenir dans leur région. C’est un “win-win”», pense Brisson.

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Ce dernier n’était pas étonné de voir les Sénateurs être soudainement très actifs sur le marché: «Je ne suis pas surpris, je pense que c’est le bon move, la bonne approche. C’est calculé. C’est le temps de dépenser aux endroits où il faut qu’ils dépensent pour rebâtir leur brand (marque de commerce)», note-t-il.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Claude Giroux","contentType":"image","credits":"ARCHIVES LE DROIT, ETIENNE RANGER","position":17,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0a7863a0-8f67-48bc-8c04-5026d04d8a7d.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":18,"text":"

En quête d’une première coupe Stanley en carrière, Claude Giroux n’était pas prêt à signer un contrat de moins longue durée, et à un salaire plus bas, pour tenter de la pourchasser avec une équipe étiquetée comme favorite, comme Colorado ou Tampa Bay.

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«Il y avait des contenders intéressés, il avait de l’intérêt pour ces équipes-là. Mais pour lui, l’intérêt avec Ottawa est que d’ici deux ou trois ans, ils vont faire du bruit. Ce n’était pas une question d’argent pour Claude, il aurait pu aller ailleurs, faire bon montant un an et avoir une chance de gagner. Mais ce qu’Ottawa a amené sur la table et la chance de gagner aussi ont fait que c’est une destination plus alléchante en ce moment», ajoute Brisson.

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À ce sujet, Claude Giroux a dit mercredi qu’il n’a pas soupesé longtemps ses autres options: «J’ai regardé ce qui était le mieux pour ma famille, moi-même et ma carrière. En bout de ligne, plus j’y pensais, plus Ottawa était l’option que je voulais suivre et c’est fantastique que ça ait fonctionné avec Pierre (Dorion).»

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