La raison ? Les Grands Feux de cette année marqueront le 25^e anniversaire d’existence de cet événement qui n’a jamais cessé de prendre de l’ampleur depuis ses tout débuts, en 1996.

Pour Claude Hamelin, ce sera l’occasion de se remémorer de précieux souvenirs et de savourer l’immense travail accompli depuis ce temps. Pour Marc-Antoine Massicotte, ce sera l’opportunité de se réjouir du retour de l’événement à son format habituel et de projeter l’événement dans le futur.

Lorsqu’il évoque les débuts de cette belle aventure qui est devenue l’un des attraits touristiques majeurs de la région, Claude Hamelin ne cache pas que ceux-ci ont été somme toute modestes.

«Le premier soir, nous étions complètement découragés, se souvient-il. Nous attendions 20 000 personnes et il en était venu 2000. Heureusement, la communauté d’affaires et les médias nous ont rapidement appuyés et le dernier soir, nous avons accueilli 37 000 personnes.»

«Il faut dire que les gens n’étaient pas habitués à payer pour voir des feux d’artifice. C’était la première fois qu’ils voyaient un événement d’une telle envergure dans la région», précise-t-il.

De ces débuts, cinq noms lui viennent en tête, tout particulièrement. Ceux de Claude Dufour, le directeur des commandites de Loto-Québec à l’époque, d’Anny Spooner, qui occupait le poste de directrice générale, d’Annie Bourbonnais, qui agissait comme coordonnatrice des services corporatifs avant de devenir la directrice du développement des affaires, de Pierre Miron, directeur de la logistique, et de Michel Deziel, l’homme de chiffres derrière les Grands Feux.

«Sans ces cinq personnes, l’événement n’existerait sans doute plus aujourd’hui. C’étaient des personnes de terrain. Je leur dois beaucoup et je ne leur serai jamais assez reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait», souligne-t-il.

Déménagement

La fin en force de la première édition a fait boule de neige sur les suivantes, si bien que les dirigeants de l’événement ont rapidement été confrontés à un problème de capacité d’accueil et de développement. Le site du Lac-Leamy a donc dû être délaissé, en 2014, au profit du site actuel, le Musée canadien de l’histoire.

«Ce fut une décision très importante. Elle nous a permis d’accroître notre capacité d’accueil et d’être plus accessible aux touristes», se félicite M. Hamelin.

Transition

Une autre décision difficile pour lui fut de céder les rênes de l’événement, il y a trois ans. Occupé à mettre en œuvre de nombreux autres projets, il a dû se résoudre à se départir de son «bébé ».

Pour assurer la pérennité de l’événement, la chose la plus importante qui lui importait, à ce moment-là, était de trouver une personne en qui il pouvait avoir entièrement confiance. Cette personne, c’est en Marc-Antoine Massicotte qu’il l’a trouvé.

Entrepreneur à la fin de la vingtaine, ce dernier jouissait d’une excellente réputation et d’une solide expertise pour avoir mis sur pied le Festival Riverside, un festival de musique électronique, le Festival d’humour de Gatineau et plusieurs événements corporatifs d’envergure.

«Marc-Antoine est un peu à mon image. C’est un créateur, un idéateur. Lorsque nous nous sommes rencontrés, je suis tombé en amour avec sa façon de penser. Pour moi, il ne fait aucun doute que c’est une future star », précise Claude Hamelin.

À entendre Marc-Antoine Massicotte parler du président fondateur de l’événement, il est facile de deviner que ce respect est mutuel. 

Le repreneuriat, surtout dans le domaine culturel, est toujours un enjeu et ce dernier est très reconnaissant de la marque de confiance que lui a témoignée Claude Hamelin.

Lorsque les deux lèveront leurs yeux vers le ciel de Gatineau, le 3 août prochain, on pourra facilement apercevoir dans leurs regards éblouis et leur cœur d’enfant les raisons de la réussite des Grands Feux du Casino Lac-Leamy.

Claude Hamelin, président-fondateur et Marc-Antoine Massicotte, président actuel des Grands Feux.

Visionner la capsule spéciale 25^e anniversaire ici.